Photo 1 : Les pêcheurs de homard se rapprochent des côtes à mesure que le jour avance et que la saison de la pêche au homard tire à sa fin. Dune-du-sud, Havre-aux-Maisons, Iles de la Madeleine. C'était le paysage qui s'offrait à moi juste devant mon petit chalet que j'appelais ma maison de poupée.
Photo 2 : Une vue des buttes Les Demoiselles, à partir de La Grave à Havre-Aubert. On peut apercevoir dans le ciel des pieds-de-vent. Le fromage délicieux qui porte le nom de Pied-de-vent vient de la fromagerie du même nom, située à la Pointe Basse, à Havre-aux-Maisons.
Photo 3 : Devant ma petite maison de poupée, sur la plage, en regardant vers la droite, je pouvais voir le début des falaises rouges sculptées par la mer et les buttes Pelées. Si je tournais vers la gauche, je voyais à l'infini la grande bleue et les 22 km de plage de la Dune-du-Sud.
Au pays de tous les miens
Je n'en suis pas encore revenue... En fait, oui, j'en suis revenue un peu quand même, j'ai pris l'avion dimanche dernier aux Iles, à 17 h 25, heure des Maritimes, accompagnée pour ce départ de ceux et celles qui étaient venus à l'aéroport me dire au revoir, me donnant encore jusqu'à la toute fin des présents riches de sens et de coeur, des rires, des chansons, des bisous, des câlins fort fort jusqu'à en étouffer d'espoir de se revoir, après s'être tellement reconnus, s'être tant aimés, avoir tant chanté, dansé, galopé sur les caps, partagé des moments uniques, des repas de famille, après si longtemps sans se voir, se retrouver comme si on ne s'était jamais quittés, avec la tendre promesse de ne plus jamais se perdre de vue.
À quelques minutes du départ, il y a ma tante Irma qui m'a donné du homard en pot scellé, à la façon des Madelinots, en me serrant très fort, du homard pêché par ses fils, comme son mari l'a fait longtemps, mes grands-pères aussi « Tu partageras ça avec ta mère... » et qu'on n'était plus capables de parler, ni l'une ni l'autre mais qu'on savait tout le merveilleux qu'il y avait dans ce geste-là.
Fred à mon oncle Will, Rollande, qui m'ont fait passer un séjour merveilleux, accueillie à l'aéroport, avec un repas de homard fraîchement pêché à la Grande-Entrée, et comme si ce n'était pas assez, m'ont donné des CD de leur musique, des photos prises par Fred tout au long de mon séjour et un emballage de croxignoles, des vrais, cuits dans l'huile de loups marins, comme ma mère faisait, mes grands-mères aussi et tellement de beaux souvenirs que je n'oublierai jamais.
Jocelyne à mon oncle Will, pas vue depuis 36 ans, mais que j'ai retrouvée avec nos mêmes fous rires, notre complicité, la même personnalité attachante de fille de buttes et de sillons. Le coeur grand comme le monde, on aurait dit plutôt ma soeur, toujours en train de chanter, comme son père, elle m'a aussi tout donné, m'a amenée partout où j'avais mes racines qui sont les siennes. Et son accent, le plus charmant, que j'ai retrouvé intact, vrai, pur, passionné, marin et enraciné, comme elle. Je m'ennuie déjà d'elle... et de ma Chantal qui chante, de Lina, Gilberte, Paulette, Marie. Nos soupers de filles, avec la guitare qu'on se passait au-dessus de la table, le temps d'en tricoter une autre, entre deux histoires de Nérée à Minic, de butte à Mounette, d'usine de homard, de violon à Michel, d'îles et d'échoueries, de recettes de galettes à la poudre, de croxignoles et de bordouilles...
De bateau, de chansons et de souvenirs des Iles jusqu'à l'Abitibi, à l'île Nepawa, avec Hilaire, Alain, Jacqueline et Marjolaine, à Adèle à mon oncle Azade, à se rappeler des chansons et des voix qui nous manquent, à 10 heures de l'avant-midi avec une tasse de thé. Ils m'ont fait parvenir à l'aéroport avec leur signature le CD où Adèle joue le même morceau de musique à bouche que Papa jouait, parce qu'ils m'ont donné aussi ce qu'ils avaient de meilleur : la famille et la musique.
À l'aéroport, il y avait aussi Aldège et Janette, à l'arrivée comme au départ, eux qui m'ont connue toute petite, nous étions voisins à Matagami, qui sont parents des deux bords et qui connaissent tous les miens. J'aurais aimé les voir davantage mais ils sont comme moi, un peu toujours en mouvance...
Comme j'allais passer à la sécurité, sont arrivés Roberte, Stanis et le petit Dimitri, avec lequel je suis tombée en amour. Ils m'avaient fait du sucre à la crème, avec écrit dessus la boîte un mot du coeur que je n'oublierai pas. Eux aussi sont parents des deux bords, je les aurais amenés avec moi si j'avais pu. Ils sont dans mon coeur à tout jamais...
J'ai tout vécu dans ce voyage. Tellement que je ne peux pas encore vous le raconter, une partie de moi est restée là-bas et je manque de mots. Mais pas d'émotions, en tout cas... Et j'ai pris au moins 300 photos, en plus de toutes celles que Fred m'a données sur CD, que je n'ai pas encore eu le temps de regarder en plus des photos anciennes de Jocelyne, comme un cadeau partagé qui me raconte mon histoire qui est aussi la sienne...
Et j'ai retrouvé même ceux que j'aimais et qui nous ont quittés, mon père, ma chère grand-mère, mon grand-père Poirier, mes grands-parents Turbide, reconnaître en chacun et chacune des traits de caractère, des ressemblances frappantes, des manières, des façons de dire et d'aimer, de donner, de chanter, de rire, de raconter, de se souvenir comme si on avait grandi ensemble même au loin, là où se trouve le meilleur de nous, aux Iles de la Madeleine, à Havre-aux-Maisons, entre la P'tite Baie, la butte chez Mounette, le chemin Cap-Rouge, la Dune-du-Sud, les buttes Pelées, la Pointe Basse, le chemin Poirier, le chemin Turbide, la butte Ronde, les grottes à marées basses, les sandales à déssabler, le vent de Nordet, les petites Sheg où ils ont pêché, le Barachois, l'Anse à Damasse, la Maisonnée, le golfe qui me rappelle que je ne serai jamais dégolfée...
29 commentaires:
Maudite belle gang que tu nous a décrite là ... et les alentours, évidemment !
Bonjour Zoreille,
Aucun commentaire seulement une grande respiration. Tu m'as donné, avec ce texte, un petit bout de ce pays et j'ai bien hâte d'aller visiter tous ces gens chaleureux
Chère Zoreilles,
tu es la même généreuse personne qu'avant ton départ, mais enrichie de tant de souvenirs et images qui se bousculent dans ce texte, que tu partages avec nous, alors que ton coeur et ta tête n'ont pas encore retrouvé leur rythme quotidien routinier ( dans le bon sens du terme ).
Tu n'as pas voulu faire attendre trop longtemps tes lecteurs, ou le trop plein de ton voyage aux Iles avait besoin de s'épancher. Quoi qu'il en soit, bienvenue chez-vous Zoreilles !
Et, pour terminer, une question: pourquoi les falaises et rochers sont-ils rouges aux Iles ? Je ne m'en souviens plus...
Lise xxx
Et à propos des croxignoles ( croquignoles ?, des bordouilles, il faudrait une explication pour tes lecteurs dont la curiosité à été attisée par ces mots inexistants dans le dictionnaire...
quel beau voyage tu as fait - et puis c'est bien que tu ne peux pas encore tout raconter, ainsi on aura le plaisir d'en entendre parler à nouveau.
Je suis contente pour toi, que de belles émotions - et maintenant je rêve encore plus d'y aller sur tes îles!!!
Wow ! C'est impressionnant toute la chaleur et l'amour qui se dégagent de ces gens que tu connais aux Iles. Ça doit aider à faire le plein d'énergie, à croire en la vie.
Bon retour dans le Nord.
Tout un voyage, Zoreilles!
Je t'admire et t'envie un peu. Se sentir un peu chez soi dans un si beau monde, en être si bien imprégnée, quel beau destin. Quelle belle sensibilité tu as, quelle grandeur d'âme. Lorsque je t'ai connue, tu te promenais en "truc", maintenant, c'est un autobus qu'il te faudrait. Il y a tant de monde que tu sembles vouloir garder avec toi...
Et moi, petit Jacks, je me dis que je suis tout de même chanceux de t'avoir retrouvée ici.
En passant, le chemin Turbide, quand il se termine sur le chemin du Gros Cap, c'est tout juste à côté de chez ma soeur Line.
Je savais bien que tu reviendrais chargée d'émotions que tu sais si bien nous transmettre. J'anticite déjà avec plaisir tout ce que tu nous feras découvrir dans tes prochains billets. Les photos sont magnifiques, c'est un endroit de rêve, on sent l'air pur et vivifiant juste à les regarder.
crocomickey,
Si j'ai bien compris, vous demeurez aux Iles de la Madeleine?
Partager ces photos et ces moments avec nous, c'est comme si tu nous avais amené dans tes valises.
Pis ça nous a pas couté une cenne...
Merci!
Tiens! Zoreilles est de retour...
Et c'est aussi ce qu'on devait se dire là-bas, dans tes Iles!
La première fois que j'en ai entendu parler, c'était une collègue qui y était allée en vacances avec toute sa famille. Elle était revenue enchantée, oui, des Iles, mais encore plus des gens!
La seconde fois, c'était une amie qui avait eu une aventure avec l'un de ses charmeurs, si je me souviens bien il devait avoir les yeux bleus comme la mer et quelque chose d'irrésistible dans l'énergie. Il parait que les gars de là-bas ont quelque chose de tellement spécial.
Je me souviens aussi qu'En direct des Iles était venue chez moi pour me donner le nom d'un fruit extraordinaire : le pitahaya.
Et toi, chère Zoreilles, c'est l'âme des Iles que tu transportes toujours avec toi et dont tu nous contagies.
On dirait bien qu'il y a de la magie là-bas. L'isolement du reste du monde? Les dimensions des lieux, qu'il faut agrandir séparément sur la carte? L'air salin, le vent qui doit être à lui seul un personnage? Le sable blanc, le soleil sans lequel il fearit si froid, au milieu des mers? Et que cette magie se transmet dans les gens, qui l'entretiennent.
Je voyage peu. Je voudrais habiter partout. Pas trouvé le bouton qui donne l'ubiquité... Toi, oui.
Bon retour dans tes ici.
Zed xox
Oui l'amour madelinot ressort de ton texte.
Au pied-de-vent, me rappelle une longue discussion avec le propriétaire-fromager.Oui les madelinots aiment recevoir les étrangers et la parenté...
Bon retour et sûrement du matériel pour plusieurs textes à venir.
As-tu été à l'île d'Entrée...et admiré le diaporama à 360° directement du top de la Biguile !
(Big Hill)
Sinon tu es condamnée à y retourner.
@ Crocomickey : Et tu as fait partie de mes belles rencontres là-bas, de même que Christiane et votre amie Sylvie. Je n'oublierai pas notre merveilleux dîner au Château Madelinot, ta joie de vivre, ton goût des découvertes, ton amour des gens, ta générosité qu'on reconnaît dans tous tes moindres petits gestes et ton guide touristique personnalisé!
@ Michèle : Alors, respirons ensemble un bon coup de vent du large...
@ Lise : Ah oui, j'avais besoin de vous écrire cette abondance de tout ce que j'ai reçu et qu'il me fallait partager. Pourquoi les falaises sont-elles rouges? Il s'agit d'une roche sédimentaire composée à 99 % de quartz recouvert d'une mince couche d'oxyde de fer qui lui confère cette couleur rouge. Elle est extrêmement friable et résiste mal à l'érosion des vagues, à la force des grandes marées d'automne. Elles s'érodent aussi au printemps à cause du dégel, donnant des formes spectaculaires : piliers, tours, festons, encorbeillements, entonnoirs, gouffres et marmites. Le littoral est constamment modelé par la bataille incessante que se livrent la mer et la terre. (Guide touristique officiel des Iles). Pour les croxignoles et les bordouilles, je pense publier prochainement un texte sur la parlure des Iles. Ces mots se retrouvent dans le Dictionnaire des régionalismes du français parlé des Iles de la Madeleine, par Chantal Naud, aux éditions Vignaud. Merci de poser la question, tu m'ouvres des portes!
@ En direct des îles : C'est formidable que tu m'invites à en reparler, parce que c'est justement ce que j'avais l'intention de faire!
@ Henri : C'était en effet une vague d'amour incommensurable. J'en ai engrangé pour longtemps. Une dose d'énergie, d'espoir, qui me fait croire en tellement de choses maintenant, en la vie, en l'être humain. Un ressourcement. Le paradis existe, je l'ai visité!
@ Jacks : Il m'arrive encore de me promener en truck de temps en temps mais c'est vrai qu'un autobus ou même un avion serait plus approprié pour transporter rapidement tous ceux que j'aime. Je collectionne les êtres extraordinaires!
@ Crocomickey : Oui, je sais, je le connais aussi, le chemin Turbide à Cap-aux-Meules, ainsi que celui du Gros Cap. Dans mon premier voyage aux Iles, je me tenais tout le temps là, à Gros Cap et La Martinique. Je pourrais t'en conter des belles!!! Les noms de lieux que j'évoquais dans mon billet étaient ceux du Havre-aux-Maisons, là où il y a aussi un chemin Turbide et un chemin Poirier. Quand je te dis que je me sentais chez moi partout!!!
@ Solange : Ah, tu savais ça, toi? Hé bien, pour moi, ce fut au-delà de tout ce que j'avais espéré. Il faudrait que j'en revienne mais on dirait que je veux rester encore un peu dans cet esprit-là. Je m'endors encore en pensant à la mer devant ma porte. Pourtant, c'est juste mon lac!
@ Jacks : Crocomickey va souvent aux Iles mais il vit à Montréal. Sa soeur et sa mère y habitent en permanence, alors, il fait un peu partie de... la famille des Madelinots!
@ Guy : Attache ta tuque avec de la broche, Guy, t'as pas fini de voyager gratisssssse avec moi mais tu entendras parler d'une seule destination...
@ Zed : Les Madelinots ont en effet assez souvent un charme irrésistible. Je ne pourrais pas l'expliquer, c'est indéfinissable mais c'est comme ça. Merci pour « l'âme des Îles », je crois que je l'ai un peu beaucoup, finalement et c'est mon plus précieux bagage dans la vie!
@ Gaétan : Tant que vous aurez la patience de me lire, moi, j'en aurais pour des années à raconter les gens, les rencontres, les histoires et les paysages. J'ai même de la misère à me concentrer sur autre chose en ce moment!
@ Joce : Ah mon frère, si tu savais comme j'ai pensé souvent à vous autres là-bas. On se souvient de vous quatre avec tellement de tendresse et de chaleur. Il faut que je t'appelle pour te raconter!
Bonsoir Zoreille
Comme c'est agréable de vous entendre parler de ce coin de paradis.
En 1974,mon conjoint a eu le plaisir de visiter les Îles de la Madeleine,il en garde encore un précieux souvenir.
Il a rencontré tellement de gens chaleureux la-bas.
J'ai apprécié vos belles photos.
Bonne fin de soirée
De Linda
Me vlà! Mon Dieu que ça m'a rappellé quelques beaux paysages de mon séjour en Bretagne l'an dernier... (À chaque fois, faut dire!)Les gens aussi chaleureux en moins, malheureusement...
Pourtant je suis fille de terriens, même si près de l'eau, hihihi! C'est sûr j'y vais dans tes îles un de ces quatre!
J'ai une amie pour qui "repasser sur les mêmes routes" est un non-sens, du temps perdu, tout le contraire de moi. Il me semble qu'à travers les paysages, les routes ou les sentiers si connus, quelque chose de "nouveau" me ravit à chaque fois...
Il y a toujours une émotion rassurante à revoir ce/ceux que l'on aime mais aussi une joie émerveillée à savoir qu'il y a place à d'autres rencontres, que rien n'est terminé, que tout est commencement... C'est ce que je comprends de l'amour des tiens, d'aujourd'hui à hier, que tu partages avec nous si généreusement.
Merci...
Elle a écrit :
"Je voyage peu. Je voudrais habiter partout. Pas trouvé le bouton qui donne l'ubiquité"
Que c'est beau et bien dit. Elle s'appelle Zed ...
@ Linda : Bonjour et bienvenue chez nous. Votre conjoint y était il y a plusieurs années et je suis certaine qu'il en garde un souvenir impérissable. Certaines choses ont changé là-bas mais l'essentiel demeure, je vous assure. C'est ce que j'ai constaté pour ma part.
@ Soisig : Ce n'est pas étonnant que ça te rappelle la Bretagne, d'ailleurs, les premiers habitants des Iles (après le passage de Jacques Cartier) étaient des Bretons, des Basques, des Irlandais qui venaient y pêcher mais avant leur arrivée, il y a eu aussi les Micmacs, les Vikings et... toujours les Basques. Bref, cette Terre en mer est riche d'histoires fascinantes, faites de pêche, de havres, de naufrages, de déportation, de partances, de mouvance, de souvenances. « Rien n'est jamais terminé, tout est recommencement », que j'aime ta phrase, elle te ressemble, je trouve...
@ Crocomickey : Il y a du beau monde, ici, n'est-ce pas? Zed est une artiste multidisciplinaire (un mot de fonctionnaire qui signifie qu'elle est bourrée de talents). Entre autre, elle manie la plume avec poésie et finesse, en défendant ses convictions avec fougue et passion. J'ai aussi beaucoup d'admiration pour elle.
Ma bien-aimée Zoreilles :-)
Je t'envoie le commentaire que je t'ai adressé sur mon propre blogue au cas où tu n'irais pas le voir dans les jours qui suivent... Le voici donc :
MA TENDRE ZOREILLES,
BON RETOUR AU BERCAIL !!!!!!
J'ai lu ton dernier billet, tout comme ceux de Zed d'ailleurs, mais comme je voulais écrire un commentaire plutôt poétique (ton billet me fait rêver, ma belle Zoreilles), j'en étais incapable, parce que le baromètre de mon ignorance est très élevé ces temps-ci... Je te reviendrai très bientôt ma douce Zoreilles, car je veux relire ton billet sur les Îles à maintes reprises pour m'imbiber de sa beauté et des splendeurs que reflètent tes photos avant d'y ajouter mes observations... Tu m'as beaucoup manqué ma belle chouette des Îles et je t'aime GROS ! ;)
@ Rosie : Une vraie lettre d'amour, ma belle Rosie! Qu'ai-je fait pour mériter ça? On dirait que tu m'écris des Iles de la Madeleine, c'est comme ça que je me sentais là-bas. À bientôt, Rosie!
j'ai lu le texte maman. Tu décris avec exactitude l'ambiance au chemin des castors. Je te fais une confession...Les pièces de théâtre dans le garage pour ramasser des fonds pour les bonnes oeuvres, ont plutôt servit de financement pour les bonbons...
Bonne semaine! Isabelle
@ Isabelle : Sacrée Petite Poulette, tu viens de mettre ton commentaire d'un autre billet (Comme le temps passe...) sur celui-ci (Clair de dune... du Sud) mais heureusement, je les reçois tous dans ma boîte de courriels, alors, si tu reviens ici, tu sauras que je t'ai lue et que j'en ai été très heureuse! Bonne semaine à toi aussi, à Dominic et à la petite Félixe. Je vous aime gros comme l'univers...
Allo :-)
Je ne sais pas qui tu es mais tu parles de mon oncle Will, ma tante Irma, Alfred, Rolllande ....
Ils sont aussi de ma famille donc p-e toi aussi :)
Bonne fin de semaine
Denise
C'est tellement beau ce que tu écris Francine, je pourrais lire pendant des heures tellement c'est passionnant. Bravo!!
C'est tellement beau ce que tu écris Francine, je pourrais te lire pendant des heures tellement ca me passionne. Bravo!!
Bonjour Martha,
Ce que tu me dis me touche en plein coeur, je ne sais pas comment tu t'es rendue jusqu'à ce texte que j'avais écrit sous le coup de l'émotion, je revenais tout juste des Iles, fin juin 2008.
J'avais tellement vécu de quoi d'intense que j'avais besoin de partager ça. Et ce qui m'enchante quand je lis ton commentaire, c'est que même 4 années plus tard, ce partage puisse encore toucher quelqu'un, particulièrement une descendante des Iles, comme toi, comme moi ♥
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