jeudi 17 novembre 2011

Plaisir démodé





Photos 1, 2 et 3 : C'était samedi dernier, on gardait Félixe à coucher et on lui avait promis (après le bain et avant les histoires) une collation très très très spéciale : Des « thaï » su'l'poêle à bois! Devrait-on plutôt écrire des « tailles » ou des « tye »? Est-ce que ça porte un autre nom par chez vous?



Plaisir démodé



Avez-vous déjà goûté à ça? Pas nécessaire d'être vieux! C'est le genre de gastronomie rustique accessible à tous, une « recette » magique comportant un seul ingrédient : des patates! Même pas épluchées!



Le poêle à bois doit être chaud par exemple. Il faut pas être pressés, encore moins stressés, l'idée là-dedans, c'est de prendre son temps, les surveiller, les virer de bord juste à point tout en jasant, en espérant, en anticipant la joie toute simple de ce plaisir démodé : déguster des thaï, se les offrir, les partager. On est loin de la restauration rapide là, on travaille plutôt son parfait contraire.



On prend une pomme de terre (ou deux ou trois) on la passe sous l'eau, on l'essuie, on la coupe en toutes petites tranches minces qu'on place sur le poêle à bois chaud et c'est tout. De temps en temps, avec une spatule, on les soulève pour savoir s'il est temps de les virer de bord.



Si on pousse la gourmandise un peu plus loin, on peut y saupoudrer du sel avant de les déguster. Crocodile Dundee, lui, il y fait fondre un peu de beurre, et nous avons un profond désaccord sur ce sujet chaud parce que moi, je les préfère nature, mais il a réussi à influencer Félixe, parce que Mamoiselle, elle veut du beurre dessus, comme Papi... C'est pas juste, il l'a prise par les sentiments!



C'est parce que chez lui, quand il était petit, on y faisait fondre du beurre, alors ça fait partie de sa culture. Ce sont ses grandes soeurs qui faisaient des thaï le samedi soir, ça devenait une activité familiale rassembleuse et agréable... autour du poêle à bois.



Moi j'ai connu ça chez mes grands-parents Poirier, dans la grande maison du Rang VII, à La Sarre. Mes oncles et tantes les plus jeunes se faisaient des thaï plein le poêle à bois et m'en offraient tant que j'en voulais, j'étais « la p'tite » qu'ils gâtaient et qu'ils trouvaient drôle. Je me souviens que c'était toujours un moment joyeux, de paix et de rires, de chansons aussi, quand mon oncle Paul sortait sa guitare et qu'on chantait les succès de l'époque en attendant les thaï. On aurait jamais mis de beurre là-dessus, nous autres, on les aimait croustillantes, avec juste un ti peu de sel...



J'en conviens, c'est pas tout le monde qui a un poêle à bois dans sa cuisine. En avez-vous un au chalet? Au campe? Sinon, j'ai pensé à vous pour que ce plaisir démodé puisse être partagé par tout le monde. Dans un four chaud (disons 450 degrés F) dans une grande tôle qu'on aura préalablement enduite d'huile, (juste pour ne pas que ça colle) on surveillera nos thaï pour ne pas qu'elles brûlent. C'est tout. Tout aussi magique même sans le poêle à bois!



Si j'ai dit que ce plaisir est démodé, je le regrette un peu parce qu'au fond, il est indémodable. Surtout que ces samedis soir nous laissent pour toujours des souvenirs impérissables.





57 commentaires:

Barbe blanche a dit…

Des patates sur le poêle, comme il y a longtemps que j'en ai pas mangées.
Comment ça, du sel, du beurre, ben là, chez nous, on le mangeaient à la dure, nature.
C'est la mère chez nous qui n'appréciait pas du tout, il fallait parce que le poêle restait marqué, et parfois, il fallait le renoircir...
Mais, quel délice.
Il faudrait bien qu'un jour...
Au chalet, ben là, quelle bonne idée.

Barbe blanche a dit…

Blogguer me niaise ce matin, ou bien, je suis trop pressé et je radote.
pis j'ai des NTs de reste, j'en soupoudre un peu partout...

crocomickey a dit…

Vive Zoreilles libérée dans ses "coulisses" !!!

:-)

Zoreilles a dit…

@ Barbe blanche : Toi, tu parles! Toi, t'es un connaisseur, tu les préfères nature! Si Félixe est du bord de son Papi, au moins j'ai Barbe blanche de mon bord... Tu vas t'en refaire? Appelez-vous ça des thaï, vous autres? Ce serait une bonne idée de huiler le poêle un ti peu. Au pire, tu t'en fais chez vous dans le four de la cuisinière, si tout le monde s'asseoit autour pour les watcher, ça va faire pareil. C'est l'ambiance qui est délicieuse, je pense. On ne prend plus le temps de faire ces petites choses-là, ça va plus vite de s'ouvrir un sac de chips et de regarder la tévé ou de pitonner son Iphone tout seul dans un coin...

Vive le slow food!

Zoreilles a dit…

@ Barbe blanche : Blogger te niaise, tu dis? Moi, j'ai vécu tout un traumatisme hier, Crocomickey en a été témoin, je l'ai appelé à l'aide par courriel, imagine-toi que j'étais plus capable d'aller « dans les coulisses » de mon blogue, ça veut dire plus jamais écrire de billet, ne plus avoir accès comme blogueuse. Toute la journée j'ai travaillé à réparer ça. J'étais catastrophée. Mon blogue m'était retiré... après bientôt 5 ans...

En tout cas, si tu vois une fenêtre qui t'apparaît quand tu vas écrire un nouveau billet ou mettre des photos, genre « cliquez ici pour essayer la nouvelle interface conviviale de Blogger », va pas là, conseil d'amie, parce que tu pourrais tout perdre. C'est ce qui m'est arrivé hier. Aussitôt que je cliquais sur « connexion » j'avais une page blanche.

Je pensais jamais que j'étais autant attachée à mon blogue et à ceux qui viennent y faire leur tour. J'ai eu peur, Croco en a été témoin. J'ai réussi à « réparer » ça en soirée seulement, avec mon autre ordinateur portable dont je me sers plus jamais (la pile est finie).

Le problème avec Blogger, c'est qu'il y a trop de pubs, ça nous complique la vie...

Zoreilles a dit…

@ Crocomickey : Fiou... Merci pour ton support moral d'hier... ;o)

Je pensais vraiment que c'était la fin de Chez Zoreilles...

Barbe blanche a dit…

Leur nouvelle interface, j'ai eu sa visite à quelque reprises, mais l'avertissement disant que certaines appliquations que j'utilise en ce moment pouvaient ne plus m'être acessible,j'ai crié,WOW, je garde mes vieux souliers, au moins, avec eux, je suis confortable.
Les nouveautés à tout bout de chanp, très peu pour moi.
Bloguer n'a qu'à bien se tenir pour m'attirer dans ses leurres.
Ben content de te retrouver bien vivante ce matin,
Vive Zoreilles.
Et pour encore longtemps, très longtemps.

Barbe blanche a dit…

Chez nous, c'était tout simplement, des patates sur le poêle.
Les mets exotiques, nous ne connaissions pas...
Un autre plaisir, était, d'aller cueillir des moules entre les roches, dans l'eau glacée, du bord de mer, entre les glaces le printemps, et ensuite, les faire cuirent lentement sur le poêle à bois.
Quel délice c'était.
Avec la pollution, ce plaisir est plus souvent qu'autrement interdit.
Il y a bien les moules cultivées, mais ce n'est plus pareil, et le goût n'est pas le même, trop grasses.

P.-É. Larivière a dit…

Chez-nous aussi, ce délice s'appelait simplement «des patates sur le poêle» et pour toute la famille (13 enfants), c'était presqu'une production industrielle. Avant de les manger, on les saupoudrait de sel. Un beau souvenir!

Zoreilles a dit…

@ Barbe blanche : Pour une fois que je m'aventurais du côté de la modernité... je l'ai regretté vivement! On est tu bien dans nos vieux souliers, hein? J'ai beaucoup de difficultés techniques avec Blogger, quand j'écris un nouveau billet, c'est pour ça que je voulais essayer, comme ils disent, « une nouvelle interface plus conviviale ». Plus jamais... J'aime mieux rester... démodée! De toute manière, je pense que mes amis sont maintenant habitués à ma mise en page pas fantaisiste et routinière : 3 photos, le titre en vert, du texte du texte du texte, séparé en beaucoup de paragraphes... que je maîtrise pas du tout les interlignes!!!

Zoreilles a dit…

@ Barbe blanche : Ça s'appelait de même? Des patates sur le poêle? Au fond, ça dit ce que ça veut dire! Je pensais à ça tantôt, étant donné que t'es le 16e d'une famille de 20, ça devait en prendre pas mal, des patates!

Tu parles des moules... Je me demande si c'est la même chose que mes parents me parlaient, du temps qu'ils restaient aux Iles de la Madeleine. Ils allaient pêcher des coques en eau peu profonde, ils les mangeaient direct sur la plage, ils faisaient un feu de bois échoué sec, dans une grande marmite, ils les faisaient bouillir. Pour eux, c'est un souvenir précieux aussi. Ça ne doit plus se faire aux Iles non plus...

Zoreilles a dit…

@ P-É. Larivière : Chez vous aussi, ça s'appelait tout simplement « des patates sur le poêle »? Avec une grande famille de même, le poêle devait être rempli à la grandeur! Saupoudrées de sel, c'est le plus loin que je serais prête à aller moi aussi.

Le factotum a dit…

Ah la belle romantique!♥
Moi, cela me rappelle les samedis soirs à St-Mathieu d'Harricana, sur la terre paternel, ma grand-mère Éva, digne américaine de naissance, nous faisait griller sur son poêle du pain de ménage maison, mais du pain de ménage enrobée de son propre beurre frais du jour.
Un délice...
Je ne peux m'empêcher de l'offrir à mes invités au chalet les fins de semaine de grande visite.
Cela nous fait des soirées mémorables.

Zoreilles a dit…

@ Le factotum : Un poêle à bois le samedi soir... Toujours mémorable. Wow... Comme plaisir démodé, tu m'accotes solide, du pain de ménage sur le poêle à bois et du beurre frais... Impossible à résister, je pourrais pas tenir mon programme alimentaire à ton chalet!

Ma grand-mère (maternelle) s'appelait aussi Éva. Elle n'était pas Américaine mais Acadienne. Mais elle faisait aussi de l'excellent pain de ménage. Je pense que toutes nos grands-mères en faisaient... Le boulanger était loin... mais le poêle à bois était proche!

Barbe blanche a dit…

Les moules pis les coques, deux fruits de mer, délicieux, l'une est bleu parfois presque noire, l'autre est blanc...
Le mode de cuisson se ressemble, mais, la cueillette, alors là,c'est autre chose, les moules, il faut les arracher de son cran, sous l'eau, pas chaud pour les mains, mais après quelques minutes, nous avions les mains gelées,c'est au dégel, que nous dansions, se promettant de ne plus recommencer, ben, jusqu'à la fois suivante.Pour les coques, c'est avec une pelle, dans le sable,que se fait la cueillette, moins froid sur les mains.
Comme chez nous, il y a surtout des crans, les coques étaient olus rares, quoique, dans le noroy, il y avait du sable, mais enfant, c'était pour ainsi dire hors de notre portée.

Anonyme a dit…

Des pétates Thaï... premier son de ça. Ce que j'ai connu moi c'est tôss-su'l'poêle. Ouais. Je devrais mieux dire en parlant de toasts rôties sur le poêle à bois. Mais Thaï... ça m'intrigue. D'où vient le nom? Tu savais qu'il y avait une cuisine Thaï dans l'ancien temps? Eh ben ma vieille! Vous étiez ouvert sur le monde chez-vous. Pas juste un peu.
De toute façon je pourrai pas essayer. J'ai bien un poêle à bois mais pas de place pour l'installer, je songe beaucoup plus à le vendre qu'à autre chose. hi hi. C'est vrai que sur les photos, Dundee il donne dans le genre "pépére la patate". Un genre qui fabrique de beaux souvenirs dans la têtes des ti-pous.
Daniel

Zoreilles a dit…

@ Barbe blanche : Un vrai cours magistral sur les fruits de mer, tu me démêles énormément là, je te remercie. Mes parents n'auraient jamais posé cette question-là, eux, ils sont comme toi, ils ont grandi près de la mer... Vous êtes chanceux d'avoir eu des enfances pareilles à pêcher des coques et dénicher des moules... Maintenant que tu le dis, c'est vrai, je me souviens d'avoir vu des photos d'eux, à la pêche aux coques, les pantalons roulés jusqu'aux genoux, dans le « pas creux » avec une pelle pis une ch..ch...cha yére. Ils n'avaient pas l'air de souffrir d'hypothermie. ;o)

J'aime tellement ça quand tu nous racontes des affaires de même ♥

Zoreilles a dit…

@ Daniel : Tiens, salut toi. T'as vu que j'ai ajouté un nouveau blogue dans ma liste des blogues-amis? J'y serai fidèle, à Dididit, c'est promis, j'ai tellement de bonheur à te retrouver... pas toi tellement... mais ta plume! Je m'ennuyais de ça. En plus, dernièrement, j'ai bien plus vu des blogues qui ferment que des blogues qui ouvrent!

Des thaï... J'ai sûrement pas le bon orthographe. Il me semble que ça doit bien plus s'écrire tailles, parce qu'on taille les pétaks en tite tranches minces minces. Des toasts su'l'poêle à bois? C'est pas méchant non plus, remarque bien!

Tu vends ton poêle à bois? Tu viendras poser tes pieds sur la bavette du nôtre quand ça te manquera, et tu pourras lui dire ça à deux pouces du nez à Dundee qu'il est devenu un pépére la patate!

Anonyme a dit…

Ben non j'avais pas remarqué l'ajout. Je suis pas encore féru dans le genre. C'est tout récent le blog pour moi. Tailles.. mmm ça me surprend moins là. Ça se rapproche des r'tailles d'hosties. Moi je pensais que c'était un gros péché d'y goûter. hi hi. Probablement qu'un grand nombre de choses qu'on trouvait "bonnes" nous ramenaient à ce dilemne moral.

Daniel

Lise a dit…

Magnifiqus photos, et voir le bonheur criant de Félixe, un autre cadeau que tu nous fais. Je n'ai pas eu d'enfants (dans une autre vie), donc pas de petits-enfants et je ne sais plus si ces photos me donnent envie de sourire ou de pleurer. C'est tout!

Zoreilles a dit…

@ Daniel : Je me doutais bien que tu le remarquerais pas, mon super nouvel ajout à ma liste des blogues-amis, c'est pour ça que je te le dis. Même féru dans le genre, on remarque jamais trop ce qui est statique sur un blogue, on saute sur les nouveaux billets qu'on dévore, c'est tout!

Tailles ou r'tailles, on s'approche du but là, je pense... Des r'tailles d'hosties, vous en vendiez pas vous autres, au magasin? À condition que tu les voles pas, c'était pas péché pantoute! Des affaires le fun qui étaient péché? Non, ça me dit rien, moi! Faut dire que ma grand-mère qui priait à la journée longue m'avais « mis sous la protectionn de la Sainte Vierge » il ne pouvait rien m'arriver ;o)

Zoreilles a dit…

@ Lise : Le bonheur de Félixe est sûrement proportionnel à celui de son Papi. Et moi? Pareille à eux.

Après la pluie, le beau temps, dit-on? Malgré les épreuves passées et présentes, la vie peut être extraordinaire par moments, il suffit de chercher ces plaisirs démodés et de les reproduire aussi fidèlement que possible, grâce à notre mémoire affective qu'on actualise dans des contextes différents, avec des gens différents.

Je ne voulais pas te causer de peine. Ni à toi ni à personne d'autres. Je ne raconte ici que ce que je veux bien, c'est-à-dire les moments que je juge pas trop intimes ni personnels et qui pourraient raviver certains souvenirs ou heureux moments à d'autres aussi. J'estime qu'on n'a pas accès assez souvent à ce genre de lecture...

Solange a dit…

Chez nous nous en faisions sur le poêle à l'huile, on n'appelait pas ça des thais juste des patates sur le poêle.Je viens de lire qu'on aurait manqué te perdre, j'aurais été vraiment peinée.

Zoreilles a dit…

@ Solange : Chez vous aussi, ça s'appelait des patates sur le poêle? Je commence à penser qu'il y avait seulement dans ma famille et celle de Crocodile Dundee qu'on appelait ça des « thaï ». Pourtant, on vient même pas du même coin!

Oui, Solange, j'ai eu de la peine moi aussi, je pensais que c'était fini, mon blogue. J'étais même dans l'impossibilité de vous écrire une dernière fois pour vous dire merci pour cette fidélité, cette amitié, ces bons moments qu'on passe ensemble depuis des années...

Heureusement, ces difficultés techniques se sont arrangées en soirée, j'avais travaillé là-dessus une grosse partie de la journée sans y parvenir. Mais t'sais, ces programmations-là, c'est pas ma force... ;o)

Lise a dit…

Zoreilles,

mais non je n'ai pas de peine, juste un peu de nostalgie de ce qui aurait pu être...dans une autre vie. Félixe ressemble beaucoup à Isabelle et à sa mamie je trouve. Les photos sont vraiment belles, touchantes à voir, pour Félixe et pour son grand-papa gâteau (c'est le cas de le dire); ils ont l'air si heureux ensemble!

:)

Barbe blanche a dit…

Le pain sur le poêle, ça c'était pour le déjeuner, avec un peu de beurre fait maison baraté par moi même et mis en mottes par ma mère, c'est elle qui s'occupait de la finition.
Je regarde tes photos, et j'aime bien le cadre qu'il y a derrière M. Dundee et demoiselle Félixe...

Zoreilles a dit…

@ Lise : Ce qui aurait pu être... Ouais, ça ouvre la porte à plein de suppositions! Je suis pas trop bonne là-dedans quant à moi. Mais pour ce qui est, ça, je peux te le confirmer, Félixe et son Papi, c'est un duo dynamique, une force indissoluble, une complicité sans pareille. Ensemble, ils sont du même âge, même que je la trouve, elle, plus mature que lui, des fois!!!

Zoreilles a dit…

@ Barbe blanche : J'ai jamais goûté à ça, du beurre frais... Je n'ai pas grandi sur une ferme mais dans une petite ville minière! Nous autres, on connaissait la signification de toutes les sirènes de mine (accidents sous terre, déversements, etc.) mais on ignorait tout du beurre maison... C'est juste pour dire que l'enfance qu'on a eue et la terre d'où l'on vient, ça façonne ce qu'on devient, ce qu'on connaît et ce qu'on comprend de la vie... Mais ça, on pourrait s'en parler longtemps ♥

Le cadre derrière eux? Si on parle du même, c'est un Marielle Piché, une artiste peintre de Val-d'Or... que j'adore!

"imbécile Joce" a dit…

J'adore la cuisine thaï........j'pensait pas que ça prenait un poële à bois!

Imbécile 2 a dit…

pensais (avec un S.)
Je le sais ...mais me corriger à mesure ça tue la sponténàiité,sponténatiti, spontina¸eété...comprends-tu?

Zoreilles a dit…

@ Joce : J'étais toujours ben pas pour t'appeler « Imbécile Joce » quand même!

Oui oui, ça prend un poêle à bois, c'est la cuisine thaï du Nord-Ouest, y a pas ça, à Québec? ♥

Zoreilles a dit…

@ Joce 2 : Je te suis parfaitement, pis c'est pas d'hier! ♥

Barbe blanche a dit…

Zoreilles, je parles surtout, du cadre,
qui dans la première photo est dans la première vitre de la fenêtre et qui dans la deuxième photo est dans la vitre du milieu de la fenêtre., la première avec un éclair lumineux, l'autre sans...
L'expression des sujets principaux de ces images, en dit long sur le plaisir qu'ensemble,
ils partagent.

Zoreilles a dit…

@ Barbe blanche : On voit que t'es photographe, t'as l'oeil, mon cher Gaspésien! Ben oui, c'est moi en pyjama, en train d'immortaliser quelques moments de ce plaisir démodé qu'on a partagé... les trois! J'aime ça moi aussi, des thaï... avec pas de beurre... comme toi ♥

Anne-Marie a dit…

WOW! J'en veux moi aussi!!!
Je suis certaine que mes zamours auraient aimé!!!
Une collation spéciale où il faut prendre son temps...Quoi de plus cool!
Les photos parlent d'elles mêmes!!!
:)

Zoreilles a dit…

@ Anne-Marie : T'en veux? T'en auras! Et tes p'tits zamours aussi. Le temps des fêtes est proche, le poêle à bois est pas loin non plus, on aura l'occasion de s'en faire, des thaï, les p'tits vont nous laisser y goûter, jamais je croirai!!! On pètera de la broue les pieds sur la bavette du poêle en les surveillant (les p'tits pis les thaï!...)

étoile a dit…

Ces magnifiques photos me rapellent de très bons moments. Mon fils a acheté la maison de mes parents et gardé le beau poèle à bois.Quand on y va en gang,on se fait des patates à Dany qu'on appelle. Ensuite on se fait de la galette de sarazin que c'est bon.Après on va faire une longue marchedans le bois pour faire passer le tout. Ca nous fait de beaux rassemblements familial et des souvenirs pour plus tard. merci.

Zoreilles a dit…

@ Étoile : D'abord, bonjour et bienvenue dans ma maison virtuelle!

Des patates à Dany? Quel joli nom, jusqu'ici on appelait ça des « thaï » (je suis la seule) et des « patates su'l'poêle » (le nom le plus populaire). Ton fils a acheté la maison de tes parents? Vous êtes près de vos racines, vous autres, c'est ce qu'on appelle de la continuité! Des galettes de sarazin, j'en ai entendu parler mais je saurais pas comment faire. Il paraît que c'est quelque chose, hein? Que j'aime donc tous ces plaisirs démodés ♥

Esperanza a dit…

Hmmm! Ça sent bon chez-vous, ça donne faim!

Par chez-nous aussi on appelait ça des "patates su'l poêle". Ça fait bien des années que je n'ai pas mangé ça. En fait, ça remonte avant 1987, année où mon père a vendu notre campe à Saint-Stanislas. Mais si tout se passe comme j'aimerais, je devrais être bon pour en manger l'automne prochain dans mon futur campe...

D'la galette de sarrazin, ça aussi j'en ai mangé des tonnes. J'en fais encore sur une plaque (sur le poêle électrique)mais je suis le seul de la maison à aimer ça... Moi, j'aidore ça. Souvent, quand j'étais petit, c'était un déjeuner du samedi, parfois même un souper...

Pour les "toast su'l poêle", j'ai un drôle d'histoire là-dessus. C'est mon grand-père maternel qui m'a fait connaître ça quand j'étais petit et c'est devenu toute une tradition...

J'étais très très proche de mon grand-père. C'était un artiste. Musicien et peintre. Et quel conteur d'histoires. Il me racontait tous ses "voyages" et le plus loin où il était allé, dans les faits, c'est à New-York. Mais ses histoires (toutes "vécues") se passaient en Europe, en Italie, en Arabie, en Chine, etc.

Je devais avoir 3 ou 4 ans et grand-papa m'avait conté toute une histoire qui se passait en Chine. Je ne me souviens plus de cette histoire mais ça s'était terminé par une "savante" démonstration de la façon avec laquelle les "Chinois" faisaient leurs toast. C'était sur le rond du poêle bien chaud et super applaties avec une spatule pour que ça devienne le plus mince possible. C'est ainsi que, pour moi, ça a toujours été des "toast chinoises"...

J'aime le son du pain qui crépite au contact du rond chaud, l'odeur réconfortante de la petite fumée... Quand c'est OK, la toast se détache facilement du rond, on la tourne et on pèse avec la spatule... Puis, à peine quelques secondes après, c'est prêt. Une bonne couche de beurre qui se liquéfie au contact de la toast chaude... Hmmmmm!

J'en fais sur ma petite plaque à galette en fonte et ici, ça s'appelle encore des toast chinoises!!!

Croco et Félixe sont adorables sur les photos. Bin d'l'amour dans ces situations... Maintenant, les toast chinoises font partie de la vie de mon fils...

Ces traditions sont tellement importantes...

Anonyme a dit…

Ahhhhh!?

Je ne connaissais pas ce mets thaïlanquois ...

Mais m'attendre semble tout aussi délicieux. Grilles sans beurre avec juste un ti peu de sel pour moi s'il te plait!

:D
Zed

Lise a dit…

Zoreilles,

ces patates tranchées minces, ce sont des chips/croustilles maisons il me semble. Nature, sans beurre et avec un peu de sel pour moi aussi, s'il-te-plaït!

Et l'intimité que tes photos suggère, je me répète mais tu es trop généreuse d'avoir partagé avec nous. Ce sont des moments précieux, inoubliables pour vous, et tu aurais pu garder ça pour votre petite famille; tu es une semeuse de bonheur!

Lise, espérant que Blogger ne mangera pas le commentaire...

Zoreilles a dit…

@ Esperanza : C'est là que les plaisirs démodés deviennent indémodables et se transforment en traditions qu'on veut propager et transmettre... léguer même! Comme ces toasts chinoises qui en sont rendues à la quatrième génération, passant de ton grand-père jusqu'à Nathan, ces toasts aplaties qui sont loin d'être plates, tant elles sont riches d'aventures, d'imaginaire, de complicité et d'affection. Ça peut bien goûter bon...

Les galettes de sarazin, tu sais les faire? Pas moi. Donc j'envie ceux qui ont des souvenirs d'enfance qui s'y rattachent. Ta petite plaque à galette en fonte me semble une vraie trouvaille de génie. C'est comme d'avoir un mini poêle à bois à la portée de la main. On apprend toujours quelque chose de fascinant à t'écouter...

À te lire, il me revenait un petit couplet d'une chanson que j'avais déjà écrite. Je te l'offre :

« S'il me fallait donner/C'est que j'ai tant reçu/Sur tes pas j'ai marché/T'en es-tu aperçu? »

Elles sont belles, tes histoires de poêle à bois ♥

Zoreilles a dit…

@ Zed : Tu as raison, les attendre est peut-être ce qu'il y a de plus délicieux encore! Quand est-ce qu'on prend le temps de faire les choses à un rythme aussi lent (et libre) que celui du poêle à bois? Un luxe presque inabordable!

Au temps où les « thaï » étaient une activité de rassemblement du samedi soir en famille, avec tout ce que ça comporte de folie, de rires, de chansons et de plaisir, personne n'allait s'asseoir dans un coin, tout seul avec son Iphone, comme une laisse invisible au bout laquelle se tient un tyran qui ne vous laisse plus vivre... En ce temps-là, on ne parlait pas de solidarité, de partage, d'entraide, on VIVAIT ça dans la plus grande simplicité, ça allait de soi. Quand tu attends ensemble des « thaï », ça crée des liens pour la vie!!! (J'exagère à peine).

J'allais te raconter quelque chose de très anodin qu'on a vu, Crocodile Dundee, Isabelle et moi, vendredi soir, dans un bistrot bar. On était loin des thaï, là, je te jure. Mais je pense que j'en ferai prochainement un billet, c'était trop fort comme constatation...

Zoreilles a dit…

@ Lise : Tu vois, Blogger ne t'a pas fait de misère, cette fois! (Ah si on pouvait toujours se fier dessus comme ça!...)

Des chips/croustilles... Ouais, on dirait bien... sauf que... C'est p't'être juste moi mais des chips, il me semble que c'est pas sain comme bouffe, parce que si ça l'était, je serais la première heureuse, je peux pas résister à des chips, alors j'en achète jamais, je saute par-dessus ce rayon-là au complet quand je fais mon marché... parce que la chair est faible!!!

Des thaï, me semble que c'est sain, ça ne peut pas faire autrement. De la manière qu'on les apprécie, avec juste un ti peu de sel et rien d'autre, ça peut juste être bon pour la santé, n'est-ce pas? J'ai parfois de drôles de raisonnements, teintés de toutes les idées saugrenues qui flottent sous mes cheveux jaunes!!!

C'était un plaisir pour moi de partager ces photos et ces moments. On n'a pas le droit de garder ça pour soi tout seuls. Parce qu'on est portés à oublier que ça existe encore, il faut parfois des gens pour nous rappeler la simplicité des choses qui sont encore et toujours vraies, à notre portée, pour peu qu'on prenne le temps.

Anonyme a dit…

Hé bien! On en apprend à tous les jours! Je ne connais pas ça, des "Thaï"! Tu me feras goûter, une bonne fois! :)

Zoreilles a dit…

@ Catherine : C'est parce que t'es trop jeune!!! Peut-être que tes parents? Mais ils devaient appeler ça des « patates su'l'poêle à bois », c'est semble-t-il le nom qu'on leur donne le plus couramment. L'autre jour, au party de fête à Isa, j'y ai pensé qu'on aurait pu s'en faire mais à la gang qu'on était, on aurait crevé de chaleur dans la cuisine. Déjà qu'avec le pain chaud... Mais l'hiver est encore jeune, Catherine, on se reprendra ♥

Anne-Marie a dit…

YÉÉÉÉÉ!
J'ai montré les photos à Clarinette et elle a super hâte!!!
Pas de pression...!
Je crois que ton frère aussi aimerait bien...
Vivement le Temps des Fêtes!!!
:)

Zoreilles a dit…

@ Anne-Marie : Ne dis pas à Clarinette ni à Adam qu'il y en a des bizarres qui font fondre du beurre sur leurs thaï avant de les déguster, on va essayer de les avoir de notre bord : Des pétaks pis un ti peu de sel, c'est toutttte. Mais c'est bien assez!

On est tu en train d'avoir hâte aux fêtes, nous autres là?

;o)

Et mon frère y sera pour quelque chose, ces temps-ci, on chauffe avec « son » bois de poêle!!! Il doit commencer à regretter d'avoir sorti le sien de son sous-sol!!!

Anonyme a dit…

Profitons de quelques minutes sur Sieur le vrai ordi mais sans son (pas Samson, hein) pour le moment et qui bogue pareil mais qui écrit en français, lui...
(ici insérer du temps pour les chats quand la techno ne marche pas et pour la lecture papier)
...pour te dire que j'attendrai ton billet comme on attend les thaï (origine du mot?). Des liens à la vie à la mort, tu dis? :D :D :D

J'ai du sel des marais de Bretagne. Sur des pommes de terre « russet », ça va être génial. Qu'est-ce que tu dirais d'essayer un brin de paprika avec une petite poudre jalapeno, juste pour gouter?

Zoreilles a dit…

@ Zed : Pas drôles, ces problèmes d'ordi, de connexion, de programmation, de virus et tout ce qui « me » dépasse. Ce sont des phénomènes modernes auxquels on ne peut pas échapper, mais il y a pire encore, et mon prochain billet portera probablement ce titre, « Phénomènes modernes » pour contrebalancer celui-ci, « Plaisir démodé »!!!

Du sel des marais de Bretagne, ça va, je veux bien essayer, mais le paprika et les épices cajun, je réserve ça pour mes graines de citrouille au four. Cette année, elles ont fait fureur ♥

Anne-Marie a dit…

Bon matin!!!
Avoir hâte aux Fêtes?!!! Je commence tout juste à apprivoiser ce sentiment! Et j'ADORE!

Faites-vous votre patinoire cet hiver? J'ai une experte patineuse à la maison moi qui ne demande pas mieux que de mettre son nez dehors! Et je crois qu'un certain voisin à moi l'a invité de nombreuses fois à aller patiner avec lui!!!

En ce qui concerne le bois... Je ne saurais te dire! ton frère est chez moi la plupart du temps... Me demande pourquoi d'ailleurs!!!!

:O)

Anne-Marie a dit…

Bon matin!!!
Avoir hâte aux Fêtes?!!! Je commence tout juste à apprivoiser ce sentiment! Et j'ADORE!

Faites-vous votre patinoire cet hiver? J'ai une experte patineuse à la maison moi qui ne demande pas mieux que de mettre son nez dehors! Et je crois qu'un certain voisin à moi l'a invité de nombreuses fois à aller patiner avec lui!!!

En ce qui concerne le bois... Je ne saurais te dire! ton frère est chez moi la plupart du temps... Me demande pourquoi d'ailleurs!!!!

:O)

voyageuse du monde a dit…

J'aime tellement ça voir de photos de vous autres. Vous me manquez tellement.
Nous on avait un poêle à bois aussi quand j'étais jeune et ma mère nous faisait des galettes aux patates. En fait, avec les restant de patates pilées auquelles elle ajoutait un peu de farine, elle faisait des galettes sur le poêle à bois. Et quand elle était rôtie à point, elle les mettait dans un plat avec du beurre fondu. Pas mal gras mais un pur délice. on aimait tellement ça.
que de beaux souvenirs.
merci à toi
xxxx

Zoreilles a dit…

@ Anne-Marie : Je t'avoue que de mon côté, je fais tout ce que je peux pour avoir hâte aux fêtes. Le temps de l'année où l'on doit se diviser en trois pendant deux semaines pour être à la bonne place au bon moment, t'sais? J'essaie de pas trop y penser ;o)

Oui, on devrait encore faire la patinoire cette année, du moins si la nature collabore un minimum, nous, on est prêts à se retrousser les manches pour notre part. On a aussi une petite Félixou qui est très loin d'être une patineuse d'élite mais qui rêve tellement de patiner, comme dans son livre de Maurice Richard qu'elle connaît par coeur et la chanson : « Halte là halte là halte là les Canadiens sont là ». Pauvre tite, elle a été entraînée par les hommes de son entourage!!! J'ai entendu dire que le Père Noël lui apporterait des petits patins tout neufs cette année.

Oui, entre mon frère et toi, il y a du bon voisinage, on peut dire ça, il doit sûrement faire plus chaud chez toi que chez lui hahaha!

Zoreilles a dit…

@ Voyageuse : J'hésite toujours un peu à mettre des photos personnelles ici mais ton commentaire me fait chaud au coeur et me justifie de le faire de temps en temps.

T'as connu ça? Quel beau souvenir. Des galettes de patates su'l'poêle à bois, ta mère vous a fabriqué de belles traditions. Est-ce que ton frère et tes soeurs ont également connu ça? Avec du beurre en plussssssse? C'est Crocodile Dundee qui serait de votre bord.

As-tu fait ça pour tes enfants, toi? Mes belles-soeurs avaient l'habitude de garder les restants de patates pilées, qu'elles mélangeaient avec du thon par exemple pour en faire des petits repas complets du lendemain, avec une grosse salade. J'ai toujours trouvé ça ingénieux mais j'ai toujours jeté mes restants de patates pilées pareil.

Maintenant, je vais penser à ta mère quand j'aurai des patates pilées en trop. Je vais peut-être les garder... ;o)

Mijo a dit…

Oh...
Encore une belle histoire.
Un bon feu, un poêle, des patates, un poil de beurre (hi hi), du temps devant soi, la nuit et peut-être le froid dehors et rien de plus pour se construire de magnifiques souvenirs.
Elles sont belles ces photos de Félixe et son papi.

Zoreilles a dit…

@ Mijo : Sais-tu quoi? C'est vraiment devenu une sorte de tradition chez nous dernièrement, encore dimanche matin, comme ils étaient venus déjeuner (petit-déjeuner pour toi) avec nous, Félixe a demandé à Papi d'en faire d'autres, pour montrer à son Papa et sa Maman. Le fun qu'on a eu?

En plus, c'est drôle, Félixe se pense une très grande cuisinière quand elle fait ça. Elle est très fière des « thaï » qu'elle nous donne. Plaisir garanti ♥