mardi 12 octobre 2010

Pays de contrastes




Photo 1 : Vendredi dernier, le soleil se levait tout timide et de mon bureau, je n'ai eu qu'à faire deux pas pour photographier la maisonnette sous cette lumière nostalgique d'automne. Si la porte avait été ouverte, on aurait vu tous les dessins faits à la craie cet été par Félixe et nous, chaque fois qu'on allait y chercher nos vestes de flottaison pour une sortie en bateau : des canards, des huards, des fleurs, des soleils, des bateaux, des voiliers, des pommes, des bananes, etc.

Photo 2 : Toujours vendredi dernier, j'étais en Abitibi-Ouest, à une heure de route de chez moi. Sur le chemin du retour, en fin de journée, juste avant le beau village de Palmarolle, j'ai été saisie par la splendeur de la lumière, du ciel, des couleurs et du paysage de mon enfance. J'ai stationné ma voiture sur l'accotement et croqué sur le vif un peu de ce moment.

Photo 3 : Sans débarquer de ma voiture, j'ai rapproché la scène où l'on voyait un tracteur et une remorque en plein travail à la tombée du jour. Je ne sais pas grand chose du travail de la terre mais j'admire ces gens dont le labeur est proportionnel au coeur et au courage que ça prend pour choisir et assumer ce mode de vie.

Pays de contrastes

Ce matin, beaucoup de choses à mon esprit, mais rien qui vaille la peine d'en faire un billet. Et je considère que ce n'est pas une raison valable pour ne pas en écrire un! On le sait, publier régulièrement un nouveau texte est une gymnastique qu'il ne faut pas négliger trop longtemps, sinon les courbatures et les mauvais plis s'installent insidieusement, le désintérêt se pointe de manière floue d'abord, ensuite on cherche sa motivation et on ne la trouve plus et ainsi ce goût d'écrire qui avait toujours été là s'estompe, s'étiole et meurt sans faire de vagues, comme une chandelle qui s'éteint. Je lutte contre ça en ce moment.

Ma façon à moi de bloguer n'est pas celle de la plupart du monde. Depuis 4 ans, je fais partie d'un genre de réseau non organisé, libre, des lieux d'échange, de réflexion et de discussion, d'amitié réelle et/ou virtuelle, avec ceux que j'appelle mes blogues-amis, que je visite fidèlement et qui me le rendent bien. Cette liste se trouve là, juste à côté, la voyez-vous? C'est ce qu'on pourrait appeler « MA blogosphère ». D'autres personnes me lisent aussi, commentent parfois ou pas du tout, et tous sont importants à mes yeux. Je veux leur dire merci sincèrement pour ce temps précieux qu'ils m'accordent, cette écoute si généreuse qui me va droit au coeur et que je ne prendrai jamais pour acquise, tellement elle m'étonne et m'émerveille à chaque fois.

Pourtant, quand les bases de mon réseau s'effritent comme en ce moment, ce réseau social tissé serré qu'était la blogosphère, telle que je l'ai connue, ce réseau social disais-je, est devenu démodé lorsque Facebook et Twitter ont mieux répondu à ce que les gens recherchaient. Le blogue comme moyen de communication et de discussion a perdu des plumes au fil des derniers mois à un point tel qu'il est passé tranquillement de démodé à moribond, à mon avis. Bloguer n'a tout à coup plus le même sens pour moi non plus. Je vous le dis comme je le pense, sans chercher à m'expliquer davantage et sans savoir ce qui adviendra du mien. J'ai toujours dit que je serais la dernière à fermer mon blogue tellement j'y trouvais du plaisir mais quand tous mes blogues-amis auront quitté, il faudra bien que je songe à fermer boutique moi aussi...

J'ai observé depuis 4 ans des phénomènes humains fascinants dans cet univers virtuel où j'ai participé avec joie, avec ardeur, dans un bonheur sans cesse renouvelé. Je me suis attachée à des gens que j'apprenais à connaître et à aimer profondément... sans jamais les avoir rencontrés. Ce n'est pas si étrange après tout, on communique ici à l'aide de nos mots, de nos images, et lorsqu'on écrit, on plonge obligatoirement au plus profond de soi, dans le vrai, dans le vif des sujets, dans des zones où l'on ne va pas souvent fureter au quotidien, dans nos relations sociales souvent superficielles. Inévitablement, des amitiés naissent et se développent, des liens se tissent, des fidélités, des affinités, des habitudes se créent et au final, ces relations virtuelles deviennent bien réelles. Enfin, pour moi, c'est ça.

Voilà où j'en suis. Et je passe sans plus tarder à d'autres sujets.

Des alliances prometteuses

Vous savez à quel point j'aime ma région et le Québec tout entier. À cause de cela, je ne peux plus supporter le clivage (surtout médiatique) entre Montréal et Québec, entre Montréal et les régions, et tout ce qui contribue à nous diviser, nous opposer, nous ignorer ou nous mépriser entre nous plutôt que de s'allier dans nos différences, chercher à devenir complémentaires ou partenaires dans les objectifs que nous avons en commun.

Ce que je prône, j'ai une belle occasion de vous en présenter aujourd'hui un exemple éloquent. Si je vous en parle, ce n'est pas seulement parce que Dominic y prend part cette année comme cinéaste, je vous prie de me croire.

L'année dernière, pour la première fois, le réseau Accès culture Montréal s'associait à une autre région du Québec pour leur offrir une vitrine à Montréal et mieux faire connaître ses artistes, son milieu, la richesse de sa créativité et de son territoire. L'événement « De l'Île à la mer » ouvrait grand ses portes aux artistes de la Gaspésie et des Iles de la Madeleine, le Québec maritime rayonnait pendant deux mois à Montréal, à l'automne 2009. Je trouve ces alliances constructives et riches de retombées, tant pour les régions concernées que pour la métropole qui s'ouvre sur le Québec tout entier, une région à la fois.

Cette année, l'événement invite l'Abitibi-Témiscamingue. Le projet s'intitule « AT@MTL » qui signifie, vous l'aurez deviné, l'Abitibi-Témiscamingue à Montréal. Du 26 septembre au 28 novembre, le réseau Accès culture, un regroupement de 24 diffuseurs montréalais, présente des artistes de notre région en spectacle, en musique, théâtre, films et expositions regroupant beaucoup de nos talents, créations et productions. Accès culture Montréal met en lumière la vitalité culturelle d'une région chaque automne et cette fois, c'est la nôtre qui est à l'honneur.

Ils sont nombreux à y travailler avec fierté et acharnement depuis des mois. Pour en avoir une petite idée, on peut consulter des sites, des blogues, divers réseaux sociaux qui y sont dédiés, comme accesculture.com/evenement/ATMTL, vimeo.com/12398660, atamtl.tumbir.com et plusieurs autres que je fais exprès de ne pas inclure en liens cliquables pour ne pas ralentir Blogger. Si j'en entends parler depuis un bon moment, c'est que Dominic avait le mandat de réaliser un documentaire qui ferait le portrait de notre vie culturelle pour le présenter à Montréal lors du lancement de cet événement qui s'échelonnera sur deux mois. Un sacré défi qu'il a relevé avec brio, dans un documentaire de 20 minutes, en y mettant sa vision, son coeur et son talent au service de notre région et de ses artistes. Parce que ce n'était pas simple... Il a été à la rencontre d'une cinquantaine d'artistes, aux quatre coins de notre vaste région et il n'a pas compté ses heures ni ses pas. Il a décidé de montrer notre réalité, et là, je le cite, tel qu'il le disait lui-même dans un extrait d'entrevue publiée dans L'Indice bohémien, « même des centres-villes avec de la tôle parce que c'est aussi ça qui fait notre côté brut et honnête ».

Dominic n'a pas fait de compromis sur l'authenticité et l'honnêteté, je le reconnais bien dans ce choix artistique. Mais on verra aussi des choses belles, des êtres formidables, des artistes engagés et engageants, un ciel de jour et de nuit, avec des étoiles ou des aurores boréales comme fil conducteur de ce pays qui nous habite autant qu'on l'habite. J'ai eu le privilège (de belle-maman) de visionner son film et j'ai été fière des choix qu'il a faits et de ce qu'il veut montrer de ce que nous sommes, dans cette particularité culturelle, cette appartenance à ce territoire, cette façon qu'on a de créer et vivre ici.

Le documentaire de AT@MTL s'intitule « Entre l'épinette et la licorne ». Après avoir été lancé à Val-d'Or le 6 octobre dernier, il fera son entrée montréalaise cette semaine, jeudi le 14 octobre à 17 heures, à la Maison de la culture Maisonneuve. Mes enfants, Isabelle et Dominic (celui-là, je l'ai adopté) y seront présents. Pas moi même si j'aurais aimé ça... J'ai plus important à faire, comme passer du bon temps avec Félixe!

Mots d'enfant

Le jour où ses parents seront en pleine conférence de presse à Montréal pour le 5 à 7 de lancement de l'événement AT@MTL, Félixe aura tout juste 21 mois, l'âge adorable où le langage et la communication se développent à un rythme effarant. Et drôle. Et touchant. J'en ai eu encore une belle preuve hier, alors que nous passions l'avant-midi ensemble, elle et moi.

Tout n'est pas tout à fait au point encore dans sa manière d'exprimer les choses qu'elle veut dire mais elle m'a fait tellement rire hier quand elle a m'a servi une parfaite imitation de moi. Quand j'y repense, j'en ris encore. Elle voulait que j'aille dessiner avec elle, comme on l'a fait si souvent cet été. Elle s'est organisée pour que je comprenne son message. Elle avait sorti les gros crayons (lavables), les feuilles de couleur, les autocollants de minous, de fleurs, de papillons. Et puis, avec son expression enjouée, énergique, les yeux brillants, le sourire invitant, elle m'a dit :

« Mamie-mamie-cri-là-foye-collants-élisse-weuriodena-wow c'est boooooo-élisse » ce qui signifie « Mamie, mamie, viens écrire là sur les feuilles, on va mettre des autocollants et quand moi, Félixe, je vais te montrer ce que j'ai fait, tu vas t'exclamer encore « Wow c'est boooooo Félixe! »...

On a beaucoup dessiné, nous deux, hier. Elle m'a raconté plein de choses, je n'ai pas tout compris mais la conversation allait bon train, c'était fluide, il était question de minous, de fleurs, de bateaux, de huards, de papa huard, maman huard et des p'tits p'tits huards sur son dos, tombés dans l'eau, de jus de pommes, de wow c'est beau et de tout ce qui est très important dans la vie.

50 commentaires:

Jackss a dit…

Pourtant, quand les bases de mon réseau s'effritent comme en ce moment, ce réseau social tissé serré qu'était la blogosphère telle que je l'ai connue est devenue démodée lorsque Facebook et Twitter ont mieux répondu à ce que les gens recherchaient.

Twitter, je ne connais pas. Facebook, ça ne colle pas vraiment à ce que je suis. Chez Zoreilles, j'y reviendrai toujours.

Comme par hasard, je me disais qu'il y aurait toujours des visiteurs et des visiteuses sur ton blogue. L'ambiance que tu crée est unique. Tu donnes le goût de réagir et on aime toujours avoir du feed-back de toi suite à tes commentaires.

Comme j'ai souvent dit: Il me semble que je comprends mieux ce que j'ai écrit quand tu dis ce que tu en penses.

Mais je comprends ton questionnement. J'ai souvent ce genre de réflexions. Puis, je comprends que je vois des réalités bien différentes, beaucoup en profondeur, quand je pense que mon blogue va me donner l'occaion de partager ce que je vis, ce que je vois.

Facebook a aussi sa raison d'être. On peut rejoindre vite tout un réseau. Mais un blogue ouvre des portes beaucoup plus grandes sur notre univers, nos émotions et nos réflexions. C'est devenu pour moi comme un chemin de vie. Et je me suis dis souvent, je le jure, que si tu n'y étais pas, il manqerait quelque chose.

Anonyme a dit…

Zoreilles,

non seulement je seconde le commentaire de Jacks mot pour mot, mais je trouve que pour quelqu'un jugeant n'avoir pas de quoi écrire un billet, celui-ci déborde de générosité, ce qui est le cas chez-toi de toute manière.

Les longs textes ne me rebutent pas, au contraire, et je ne suis pas non plus du matériel Twitter, Facebook (et whatever); beaucoup de blogues disparaissent à cause de ces insignifiants (OUI, je n'hésite pas à l'écrire, au risque de choquer, tant pis!) réseaux instantannés, vite, vite, vite, pas le temps de jaser (sauf sur MSN, une autre affaire...), quoi qu'on en dise.

Ici on se sent comme dans une famille que l'on aurait choisie, toujours bienvenu et on est certain de ne pas se heurter à l'indifférence d'une porte fermée. Tu parles de Dominic, ce "fils" selon ton coeur et de son talent, ses réalisations, Isabelle et de petite Félixe, par pur plaisir de partager.

J'en aurais encore long à dire mais le plus important est que tu es unique, irremplaçable et que j'espère que la motivation pour écrire ne te manquera jamais.

En passant, j'aimerais bien savoir ce qui est inscrit sur l'écriteau au-dessus de la porte de la petite maison...

:)

Henri a dit…

Fichue de bonne idée d'inviter une région à Montréal pour faire connaître sa culture. Il y a bien un Festival africain, un Festival des films du monde... Les Montréalais sont plugués sur d'autres pays et connaissent mal leur propre province.

En passant, à TV5 le 15 octobre 22h00, l'émission Club Social parle de la vie culturelle en A.-T.

Et en ce qui concerne Facebook, ça demeure un outil et ça devient ce que les utilisateurs en font. Donc, oui, Facebook peut être une plateforme intéressante. Il s'agit de l'utiliser intelligemment.

Lise encore a dit…

@Henri

Facebook utilisé intelligemment ? Euh...Non! Mais je suis une de ces attardées qui se méfients de ces outils sociaux. Je n'ai même pas de téléphone cellulaire (et ne désire pas en avoir); j'aurais dû naître cinquante ans plus tôt, au moins...

En attendant il y a un blogue que j'aimais qui est disparu, mais l'auteur ne cessera pas de commenter ici, du moins je l'espère. Par hasard, le connaîtrais-tu?

Jackss a dit…

Lise,

Ici on se sent comme dans une famille que l'on aurait choisie, toujours bienvenu.

C'est tout à fait ça. Et je me reconnais souvent dans ce que tu racontes. C'est comme si on avait été élevé dans la même famille. Se reconnaître de la même famille, ça ne veut pas dire ne pas accepter ceux qui semblent appartenir à la famille du voisin.

Je trouve que Facebook est un outil merveilleux pour retrouver des anciennes connaissances. C'est ainsi, par exemple, que j'ai retrouvé la première gardienne de mon premier enfant. C'était une fille intelligente et très attachante dont on avait complètement perdu la trace dans les années 70.

Ce moyen de communication peut correspondre à merveille à plusieurs personnes et c'est correct. Mais, comme toi, je trouve aussi qu'il faut rester très prudent. C'est comme demeurer dans une grande maison aux grandes fenêtres sans rideau. Et le risque est accru par le fait qu'on s'habitue, on finit par perdre de vue que tout le monde nous voit.

On ne sait jamais non plus qui va utiliser certaines faiblesses du sytème à nos dépends. Un simple clic peut avoir des effets insoupçonnés. En résumé, je trouve ton réflexe très sage.

Anonyme a dit…

@Jacks

J'admets que je suis méfiante de nature. C'est pas fin je le sais!

:)

le factotum a dit…

Commentaires à deux volets …

Personnellement je préfère de beaucoup celui de la blogosphère …
Tu peux ainsi exprimer librement et simplement une idée, une impression.
Exprimer un état d’âme sur un sujet donné, seul le blog le permet.
Prendre le temps de l’écrire, voilà la vraie façon de communiquer …

Par contre Facebook permet en un nombre restreint d’amis, pas plus d’une dizaine, d’avoir un contact quotidien, dans des villes différentes.
J’ai une bonne amie qui vient de déménager à Dublin. Elle m’envoie quotidiennement ses découvertes et garde ainsi un lien avec son ancien patelin.
Mais tu ne peux parler de communication avec un "flow" continue d’images provenant de trois, quatre ou cinq cents supposés amis.
Il s’agit de bien savoir gérer son moyen de communication.

Solange a dit…

Moi aussi comme les autres je préfère les blogues, je suis inscrite sur facebook, mais je n'y vais jamais. Beaucoup ne font que des jeux là-dessus. Je me suis fait des amis intéressants sur le blogue et cet été j'ai reçu deux blogueurs français et j'ai bien aimé l'expérience. À force de lire les gens on finit par les connaître et on n'est pas déçu. Je n'avais pas entendu parler de cet échange avec l'Abitibi, je vais surveiller. C'est intéressant les enfants à cet âge-là ils trouvent toute sortes de manières pour se faire comprendre. À défaut de te rencontrer j'espère te lire encore longtemps.

Anonyme a dit…

Écrire sans savoir pourquoi, pour le plaisir d'écrire et voilà que sortent des surprises si profondes surgissent.

Henri a dit selon moi quelque chose de tout à fait pertinent au sujet de festivals d'ailleurs bien loin alors que notre monde demeure si inconnu.

Tu sais ce que je pense également de ce clivage très utile à nos gouvernements qui peuvent séparément passer n'importe quoi. Diviser pour...

Je remarque que les plus jeunes se promènent énormément à travers tout le Québec moins le Nunavut. Que les artistes voyagent énormément mais aussi les gens qui veulent simplement connaitre et découvrir avant, peut-être, d'être trop fixés dans la vie de travail et d'obligations. Ils s'approprient littéralement LE Québec et non seulement une petite parcelle, comme moi, bien trop bétonnée dans mes obligations.

De nombreux nouveaux-arrivants de mon entourage connaissent bien mieux le Québec que moi, avant d'être eux aussi bétonnés!

Il est donc grandement temps que des liens se créent, suivant en cela, les blogues et Internet. N'avons-nous pas devancé (encore) les démarches officielles depuis longtemps?!

« Je ne suis pas » Facebook, personnellement. J'ai un compte pour voir les photos de la famille, les suivre ainsi indirectement. J'y vais peu. Ne me tente pas de savoir qui a bouffé quoi, qui a le rhume ou pas, ce genre de trucs qu'on se dit à l'occasion au téléphone et qui deviennent tout à coup si important car il FAUT communiquer à tout prix pour exister, le plus souvent possible, n'importe quoi.

Avoir l'air occupé/e sur son cel, « posséder » 2, 3 000 amis sur Facebook, au moins 2 300, ressentir l'urgence de dire 144 caractères ou moins sur Twitter régulièrement donne l'impression d'être utile, improtant pour d'autres, donc d'être aimé/e, de mériter de l'amour. Je ne sais pas pour vous, mais par ici, les journées n'ont que 24 minuscules heures et j,en manque déjà tellement pour faire les choses que je juge importantes ou qui sont nécessaires.

Ces temps-ci, j'ai besoin de solitude une tonne de solitude, parce que je suis en train de faire autre chose qui exige mon attention et mon énergie. Honnêtement, je ne sais pas, je ne comprends pas ce que tous ces gadgets peuvent bien faire, à part combler un Vide majuscule.

Retrouver quelqu'un pour faire quoi, dire quoi, entretenir quoi? Faut y penser bien des fois avant!

Vives les blogues qui font réfléchir, contribuent à l'avancement de notre société, de différentes manières, qui peuvent même se traduire dans l'histoire du quotidien, bref, de différentes manières. Pour moi, à bas le prédigéré, l'alimentation rapide pour neurones désœuvrés, c'est non. Mais pour d'autres, le jugement radical que je porte n'a aucun sens. Pour la personne isolée qui a besoins de contacts, de savoir que quelqu'un vient la « visiter », c'est tout au monde.

Wow, Félixou!

Zed ¦D

Fitzsou, l'ange-aérien a dit…

Alors dans nos veines Abitibiennes, doit y circuler le même fluide virtuel, qui à ce temps de l'année, nous entraîne vers de drôles de réflexion...
J'ai ce même sentiment "d'épuisement" bloggiste! Pourtant je n'écris que depuis deux ans seulement (en fait le 8 novembre, ça fera deux ans...)
De ce temps-là, c'est devenu une corvée, je manque d'inspiration, je bâcle...
Mais je crois que ça suit mes états d'âme aussi... l'automne c'est jamais facile pour moi...
Mais bon je n'en ferai pas tout un plat...

Zoreilles a dit…

@ Jacks : Ce n'est pas d'hier, et pas seulement dans la blogosphère actuelle, que nous sommes complices dans les discussions... Et ta phrase m'a toujours fait sourire, quand tu dis que tu comprends ce que t'as écrit quand je réagis!!! C'est un mot d'amitié qui dit beaucoup. Merci d'être là. Cette couronne, elle te va à ravir, tu seras toujours le roi des animateurs pour moi.

@ Lise : Comment veux-tu que je ne m'attache pas aux gens quand ils me disent de pareils mots d'amour? Tu ne me reproches jamais mes longs textes, ni mes crises d'amour pour mes zamours, tu t'intéresses à moi comme à une personne proche, c'est ce que je veux dire : les relations virtuelles deviennent à un moment donné bien réelles... Quant à Facebook et Twitter, je me rends à l'évidence, si c'est si populaire, c'est que ça répond à un besoin. Pour le moment, ça reste du domaine de l'inconnu pour moi, je n'ai pas encore apprivoisé ça parce que c'est évident que je ne pourrais jamais me résoudre à m'exprimer avec 140 caractères ou moins!!!! Sur la petite affiche de la maisonnette, il est écrit « Chez Isabelle » avec son écriture d'enfant. C'est tout défraîchi, presque illisible. L'an prochain, on veut écrire « Chez Félixe », Isabelle s'est proposée pour le peindre... ♥

@ Henri : Ça fait tout drôle de voir ton nom écrit en noir et pas souligné... ;o) Contente de te voir, plus que jamais, je dirais... D'accord avec toi, Facebook est une plateforme intéressante sûrement, elle a permis tellement de choses, j'en entends beaucoup parler. Peut-on être contre l'usage du téléphone? Pourtant, ça sert à tout, le bon comme le moins bon. Le téléphone qui sonne sans arrêt chez nous m'agresse. On m'achale souvent pour que je devienne amie sur le compte Facebook de l'un et de l'autre. Si j'y étais moi-même, je serais envahie comme je le suis trop souvent par le téléphone. Jusqu'ici, avec mon blogue, j'ai le même bonheur et c'est moins intrusif...

Zoreilles a dit…
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Zoreilles a dit…

@ Lise : Il semble que nous soyions d'une autre époque! Non mais sérieusement, certaines personnes (dont nous sommes) sont plus à l'aise dans une forme que dans une autre. Je suis encore plus démodée que toi, les lettres, les vraies lettres écrites à la main, celles qui nous font battre le coeur sur le bord de la boîte à malle, dont on observe chaque courbe de l'écriture, la couleur du timbre, l'adresse de l'expéditeur qu'on reconnaît, l'anticipation de la joie à l'ouvrir et en connaître le contenu, les tournures de phrases, qu'on peut relire, etc. Tout ça me manque cruellement, tu sais...

@ Jacks : Je reconnais bien encore une fois le roi des animateurs. Reformuler et amener une autre réflexion, voilà une partie de ton secret dévoilé.

@ Lise : Ce n'est pas une question d'être fin ou pas fin. C'est juste que ce qui convient, convient et ce qui ne convient pas, ne convient pas. Personne n'a raison, personne n'a tort. C'est comme pour la longueur des textes, toi, ça ne te rebute pas, tu es une bonne lectrice mais j'en connais un méchant paquet qui ne me lisent plus parce que j'écris trop long. Ils me le disent, ils ont le droit, je le prends pas personnel, ça ne leur convient pas, c'est tout. Et moi, je ne fais pas l'effort de me résumer non plus, ça me conviendrait pas. Dans mon travail, je suis obligée de me résumer tout le temps, de reformuler sans arrêt, c'est full encadré, alors ici, je me laisse aller sans aucune contrainte et c'est tellement libérateur. Souvent, je m'en rends compte après que j'ai fini, quand j'appuie sur « publier le message » je trouve ça épouvantable, j'en suis gênée pendant quelques secondes! Après, j'assume!

Zoreilles a dit…

@ Le factotum : Ce contact quotidien ou presque avec des proches qui sont loin, voilà une des belles possibilités des réseaux sociaux de toutes sortes. Ça, je peux le vivre aussi sur mon blogue, j'ai de la famille, des amis d'enfance, des amis au loin, qui me suivent sans intervenir jamais en commentaires mais on garde ainsi le contact. Je respecte ça. Souvent, ils m'appellent ou m'envoient des courriels à la suite d'un billet!

@ Solange : Effectivement, le blogue, ça semble être la plateforme idéale pour toi, on t'y sent à l'aise comme un poisson dans l'eau. Tu as poussé plus loin l'échange en recevant chez toi des amis qui sont passés du virtuel au réel? Toute une expérience, hein? J'ai fait ça une fois, du temps que j'animais un forum de discussion, c'était un peu l'ancêtre des blogues. Nous avons reçu chez nous Jacks (le premier commentaire en haut) et son épouse Laure. Ensuite, nous avons été chez eux, en Estrie, et depuis, l'amitié est scellée pour la vie, on l'entretien sur nos blogues.

Zoreilles a dit…

@ Zed : Tu fais partie de ces gens que j'ai l'impression de connaître alors que je ne les ai jamais rencontrés, tu t'es reconnue dans ce paragraphe-là? T'es là depuis le tout début de mon blogue, je me souviens encore de ta première intervention, elle a donné le ton à tout le reste. On en a eu des discussions toi et moi depuis 4 ans. J'ai écrit déjà des choses chez toi que je n'ai jamais dites à personne, c'est fou, hein? Tu me fais souvent passer par toute la gamme des émotions, tu brasses la cage, tu dis de grandes vérités, je connais personne comme toi. Le blogue te va à merveille, je sens que c'est tellement ton créneau et puis, on ne pourrait jamais limiter à 140 caractères une plume comme la tienne, ce serait un crime contre l'humanité! Nous nous influençons mutuellement toi et moi, ça, c'est clair et je n'ai jamais encore réussi à percer ce mystère : Comment pouvons-nous être à la fois si semblables et si différentes? Ça nous fait vivre des échanges fructueux, des discussions enrichissantes autant pour l'une que pour l'autre. C'est précieux, tout ça. J'ai de la misère avec les grandes déclarations affectueuses, j'ai cette pudeur-là très ancrée en moi mais tu comprends ce que je veux dire. ♥

@ Fitzsou : Tu es une découverte récente pour moi mais le coup de foudre a été instantané, puissant comme le Nord. Je croyais que c'était à cause de nos racines abitibiennes mais non, c'est plus que ça, j'y vois une parenté dans le « vivre » au jour le jour les petits bonheurs, les cueillir là où ils sont pour peu qu'on sache ouvrir l'oeil. Tu te disciplines à écrire un billet par jour, bien illustré, je ne sais pas comment tu fais? L'inspiration n'est pas toujours là, inévitablement, certains jours, ça doit te peser? Toi aussi, j'ai l'impression de te connaître, de t'avoir toujours connue. C'est drôle, hein? ♥

Zoreilles a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Zoreilles a dit…

Les deux commentaires supprimés sont les miens, parce que Blogger les édite en double.

J'ai compris pourquoi, j'écris trop long ou ça me prend trop de temps quand je suis dérangée... Ça s'arrange pas, mon affaire, même Blogger n'en peut plus!!!

Henri a dit…

C'est comique ! Facebook devient ce que les utilisateurs veulent en faire.

Il est intrusif si l'utilisateur veut qui le soit.
Il est dangeureux si l'utilisateur divulgue lui-même des informations personnelles et s'il ne configure pas les paramètres de confidentialité (et venez surtout pas me dire que c'est compliqué, quand même !!).
Il est superficiel si les utilisateurs publient des informations inutiles.

Exememple : l'information sur l'émission à TV5 sur la culture en A-T, je l'ai lue sur Facebook via la page du journal L'indice bohémien. Comme quoi Facebook, ce n'est pas seulement de la marde (excusez...)

crocomickey a dit…

Je pense que je vais aller voir ce documentaire demain et peut-être saluer Isabelle et Dominic. Ça me tente ben gros !

crocomickey a dit…

Parlant du déclin des blogues et de la popularité de Facebook et Twitter, je dis simplement que ça n'est pas du tout la même chose et que l'un ne peut pas remplacer l'autre.

J'ai un compte Facebook mais c'est tellement limitatif pour la communication. Et Twitter encore plus.

Quand t'as fait une dizaine de lol et de mrd à quelqu'un, me semble que t'as plus rien à dire.

Cette communication moderne ne m'attire pas vraiment. Faire savoir à mes "amis"que je suis parti chier et qu'ensuite je me taperai une bonne limonade. Beu bye merci alp.

Très peu pour moi la communication fastfood.

Voilà !

Zoreilles a dit…

@ Henri : C'est sûr que Facebook, c'est pas de la marde, on en fait ce qu'on veut, c'est comme le téléphone, un moyen de communication, c'est tout, rien d'autre! Si je résiste à avoir ma page Facebook, c'est parce que je me sens pas capable de gérer l'envahissement du monde, à ce moment-là, mon problème, c'est pas Facebook, c'est moi... Penses-tu que je le sais pas? Je ne juge pas l'utilisation que les gens en font, loin de là. Mais, force est d'admettre que si c'est si populaire, c'est que ça répond aux besoins des gens, à ce qu'ils recherchent... et qu'ils trouvent.

@ Crocomickey : Tu vas y aller peut-être? T'auras pas de misère à les reconnaître, mes « enfants » j'ai déjà présenté des photos d'eux ici il me semble... et puis Isabelle me ressemble beaucoup dans ses expressions, il paraît. Ce sera plutôt Dominic qu'Isabelle qui sera sous les projecteurs mais elle l'accompagne. J'espère que tu vas aimer le film. Il y a du sacré beau monde dedans. C'est sans compromis, brut, attachant, j'aime beaucoup ce qu'il a fait. L'idée, ce n'était pas de « vendre » la région mais de la présenter comme elle est. Tu veux un secret de tournage? J'en aurais des milliers à te conter!!! Mais juste un : Pour filmer le ciel de nuit, avec les étoiles et une aurore boréale qui s'est pointée là comme par magie, Dominic est arrivé ici un soir avec tout son équipement, et avec Crocodile Dundee, ils ont été installer ça en bateau sur l'île-du-gros-rocher, et le lendemain matin, CD est allé tout ramasser ça en bateau et le rapporter à Dom avant d'aller travailler. Mais ça passe tellement subtilement dans le film (en accéléré) que si tu le sais pas, tu le remarques pas. Alors, si tu veux lui faire le coup des Insolences, tu pourrais lui dire : « Ton ciel de nuit avec les étoiles et une aurore boréale, ce serait pas filmé sur l'île-du-gros-rocher au lac Dufault? »

C'est drôle qu'on réagisse autant en donnant nos opinions sur les différents sociaux, je n'avais pas l'impression d'avoir écrit un billet là-dessus du tout!

Zoreilles a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Zoreilles a dit…

(soupir)

C't'encore moi qui vient de supprimer...

crocomickey a dit…

Justement, aujourd'hui sur Cyberpresse, un aticle sur le phénomène Twitter qui n'est pas si développé que ça au Québec =

http://technaute.cyberpresse.ca/nouvelles/internet/201010/13/01-4332093-twitter-demeure-marginal-au-quebec.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_boitePourAccueilCbp_10209_accueil_POS2

Jackss a dit…

Bonjour Croco!

J'ai bien aimé ce lien de La Presse. Il contient des données fort intéressantes. J'ai vu que Twitter intéressait surtout les jeunes. Les québécois se font tirer les zoreilles.

Pour le reste, on voit qu'il y a progression: En 2010, c'est 42% des adultes québécois qui ont visité un site de réseautage social, une augmentation de 12% par rapport à 2009. La même tendance s'observe sur les blogues, puisque 33% des adultes avaient visité un blogue en 2010, contre 28% l'année précédente. Les internautes ont l'embarras du choix. Encore aujourd'hui, on estime qu'il se créée 95 000 nouveaux blogues chaque jour.

crocomickey a dit…

Et on dit que le blogue se meurt !

95,000 par jour !!!

Zoreilles a dit…

@ Les gars : Je viens d'aller lire ça moi aussi, c'est étonnant, hein? Le blogue n'est peut-être pas aussi démodé que je le croyais, c'est p't'être juste autour de moi que ça se passe? Devrais-je m'inquiéter? Est-ce que je ferais de la projection, par hasard? ;o)

Justement, en lien, sur la même page que l'article en question, il y en avait un autre que j'ai trouvé très intéressant, genre « Comment on perd des amis sur Facebook » ce qui peut s'appliquer à n'importe quel réseau social, comme nos blogues. Très intéressant. Très vrai aussi. J'espérais ne pas trop me reconnaître, je voudrais pas perdre mes amis!!!

Martine Falgayrac a dit…

Surtout continuez Zoreilles, à écouter et à dire ! Je ne viens pas depuis très longtemps mais l'ambiance me plait vraiment bien et j'ai plein de messages en retard !
L'embêtant c'est que je suis assez timide question commentaire, ou pas très habituée...
A bientôt!

le factotum a dit…

Mot d’enfant


J’aime bien l’admiration et l’émerveillement que vous retrouvez chez votre petite fille.
J’aime bien voir le temps que vous vous permettez de consacrer à votre petite fille.
J’aime bien l’importance que vous accordez à votre petite fille.
J’aime bien savoir que vous la protéger comme un vrai petit trésor.

Et sachez que ce n’est que le début …

J’ai déjà six de ces petits trésors que je chéris de manière abyssale.
Je comprends bien votre bonheur.

C’est simplement le retour du pendule …

Anonyme a dit…

»Zoreilles

Comme arme de guerre, le cellulaire, Twitter, c'est excellent et ça fait circuler l'information. L'Iran...

Pour de la pub, faire connaitre quelque chose, Facebook ou tout autre envie pour qui s'y sent bien.

Comme je te disais l'autre jour chez moi, tu es aussi importante pour moi que moi pour toi. Et je constate que le message est passé avec bonheur. Rester soi-même est le meilleur moyen de développer de véritables relations, je crois.

Oui je brasse les cages, la mienne, surtout. :DDD



Zed

Zoreilles a dit…

@ Martine : Bonjour et bienvenue dans ma maison virtuelle où j'espère que vous vous sentirez à l'aise comme chez vous. Je crois comprendre que nous partageons entre autre un émerveillement pour les mots et ceux qui les écrivent.

@ Le factotum : Vous avez six petits trésors comme ça? Mais vous êtes un homme riche! Je n'ai pas de mérite pour ce temps que je savoure avec ma petite-fille, c'est très égoïste de ma part même si ça rend service à ses parents au besoin. C'était pareil quand ma fille avait cet âge-là, qu'elle grandissait. Voir émerger la personnalité, la créativité, l'intelligence, la vision très pure de la petite enfance, ça me procure un tel bonheur, un émerveillement sans fin. Je ne suis tellement pas carriériste, si vous saviez, mes zamours ont passé avant tout le reste. J'ai choisi mon travail, mes contrats, en fonction de la liberté que je pouvais y trouver pour gérer mon horaire. Quand ce n'était pas le cas, j'étais très malheureuse alors j'ai fui la permanence et refusé des postes de responsabilités. Non rien de rien, non je ne regrette rien comme chantait Piaf!

@ Zed : On s'entend sur pas mal d'affaires : Oui aux technologies, à tous les réseaux sociaux qu'on utilise à bon escient et oui surtout aux gens qu'on sent sincères, ouverts et allumés. Parfois, ça prend quelques nuances mais on finit toujours par se comprendre!

Evelyne a dit…

J'ai également une petite puce de 22 mois. J'ai Aurélie avec moi pour 3 dodos afin d'aider ses parents pris par le travail. Ce matin une petite voix chantait an-maman an-maman fini dodo il était 6h. Nous l'avons couché avec nous et quel bonheur d'avoir des câlins, de faire pointer nos yeux, notre nez,la bouche..... Ceci vaut toute les carrières du monde car comme toi j'ai choisi la famille au lieu des promotions. Et mon coeur est beaucoup plus riche que mon compte en banque et je ne m'en plains pas.
Bonne journée chère an-maman.

Jackss a dit…
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Jackss a dit…

On dirait que Foglia a copié sur toi dans son dernier billet. Il dit n'avoir rien à dire, mais il jase longtemps.

Voici son premier paragraphe:
Et s'il allait s'emmerder? S'il allait trouver que je ne pédale pas assez vite? S'il allait trouver ma conversation plate? C'est que, souvent, je n'ai rien à dire. Dans une chronique, ça va, je sais comment tourner la chose. Dans l'écrit, tu peux toujours «faire joli». Mais dans la vie, quand tu n'as rien à dire, t'as l'air d'une boîte de petits pois. C'est ce que les gens disent souvent de moi: ce type, c'est une boîte de petits pois. Sans ouvre-boîte.

Il termine son billet en écrivant: dans cet ascenseur d'un hôtel de Québec, le Royal Palace. Sur le tableau lumineux où sont annoncés habituellement les congrès, les conférences, était écrit ce matin-là: aujourd'hui, pas d'événement. J'ai crié mon bonheur.Je propose une journée mondiale sans événement.

Voici le lien La richesse de Foglia

Claire a dit…

Chère Zoreilles,

Juste pour te dire que, nouvelle ici depuis...un an peut-être, j'ai appris le plaisir d'un échange avec toi et le bonheur de te lire.
C'est aussi une étrange impression d'intrusion dans une vie. Et dans la vie des tes lecteurs , tes amis, qu'ils soient réels ou virtuels, moi je ne fais la différence.Je trouve tout ça très gênant parfois, comme une indiscrétion, moi qui ne connais personne et surtout, qui n'aime pas trop se livrer, ni poser des questions indiscrètes. Enfin, j'espère...
Mais je viens te lire, tous les jours, ainsi que d'autres, les réguliers de ta gagne.Chez qui je vais parfois faire un petit tour.
Et je trouve ça très apaisant. Il n'y a jamais de méchanceté ou d'agressivité. Des coups de gueule parfois, mais bon, ça fait du bien! Et souvent, plein de sourires, de petits clins d'oeil.Et la vie de tous les jours racontée avec amour...

Merci Zoreilles...

Je t'embrasse

Zoreilles a dit…

@ Evelyne : Nous avons de la chance de vivre ça, même si le « fini dodo » retentit toujours trop tôt le matin! Ces choix de « non carrière » que nous avons faits ne sont pas populaires, j'en parle rarement, ça met le monde mal à l'aise, je l'ai souvent constaté. Je ne porte pas de jugement sur ceux qui ont fait autrement, ils avaient leurs raisons tout à fait légitimes. Je veux simplement dire que j'ai dû assumer ces choix-là et que ce n'était pas toujours facile. Tu comprends ce que je veux dire, hein?

@ Jacks : Je suis allée lire ça, j'ai souri. J'ai au moins une chose en commun avec Foglia, je jase longtemps!!! Mais comme je publie à peu près un billet par semaine et non par jour, je peux bien me permettre ça, surtout que je suis pas payée, moi!

@ Claire : Merci pour ce mot d'amitié. Je te cite : « une étrange impression d'intrusion dans une vie... » et encore « Je trouve tout ça très gênant parfois, comme une indiscrétion, moi qui ne connais personne et surtout, qui n'aime pas trop se livrer, ni poser des questions indiscrètes »

Ma chère Claire, tu mets le doigt dessus, je regrette aussi énormément mes écarts de conduite en ce domaine et j'ai souvent la même impression que toi dans mon propre blogue mais ça m'arrive après avoir écrit. Là, je suis obligée d'assumer. J'ai ce ton familier, qui est authentique à 100 %, je suis pareille dans la vie. Je n'ai pas d'autre façon d'être que celle-là. J'essaie très fort de ne pas tomber dans le journal intime, d'ailleurs, je ne raconte ici qu'une infime partie de ce que je vis, de ce que je pense, de ce qui m'anime. Je m'autocensure tant que je le peux, mais pas encore assez, je le sais.

Mon blogue ne cultive pas la controverse. Ici, les coups de gueule doivent être polis, jamais gratuits. Ça donne ce que ça donne. L'actualité, puisque c'est mon métier, je m'en tiens loin tant que je peux. Il y a tant de blogueurs qui le font professionnellement, de toute façon. La politique, la religion, le syndicalisme, je commente ailleurs mais je n'aborde pas ces sujets-là moi-même. Alors, il reste quoi?

Partir d'une anecdote banale, d'une petit fait du quotidien, d'une photo prise récemment et élargir la réflexion pour qu'on ait envie d'y réfléchir et d'en discuter tous ensemble, c'est ce qui me reste. Sinon, je ferme boutique. Je viens de l'univers virtuel des forums de discussion que j'animais à la fin des années 90. Et ça paraît. Il faudrait que j'évolue. Je reste attachée à mon blogue pour le moment mais c'est fragile, je remets beaucoup de choses en question ces temps-ci.

Zoreilles a dit…
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Barbe blanche a dit…

Les blogs qui ouvrent, les blogs qui ferment, c'est la faute à fesse bouc, ou au twit heure...
Pour ma part, ce sont de très bon lieux de pratique...
J'ai commencé à venir faire un tour sur les blogs à l'invitation de crocomickey, peu à peu, j'ai commencé à en visiter un et puis deux, puis trois, je le faisait en silence, ne sachant comment celà fonctionnait, puis un jour, me sentant plus hardi, et ayant appris le fonctionnement de la bête féroce, je me suis permi un commentaire puis un autre, navigant timidement d'une maison à l'autre, faisant connaissance avec les membres de cette grande famille si accueillante.
J'en suis venu à vouloir à mon tour publier un petit quelque chose, mais j'hésitais.
J'ai alors ouvert une page sur fesse bouc, et y ai publié quelques photos, avec parfois, une légende, je m'y suis pratiqué un certain temps, puis est venu le moment de me lancer dans les grandes ligues, alors, j'ai ouvert :"Images d'un retraité"
Plus de limite d'espace, et la liberté d'y publier à sa guise,j'entrai dans l'univers des grands...

Sally Fée a dit…

Tiens, moi aussi je traverse une période où écrire m'enthousiasme moins. Je mets ça sur le dos de mon horaire chargé, du nombre de chapeaux à coiffer et de "trucs" sur lesquels je dois absolument travailler. Bref... c'est un peu la faute du temps qui me manque.

D'accord aussi sur la rouille qui s'incruste lorsqu'on délaisse le clavier.

J'aurais du mal à tourner la dernière page de mes Contes de Fée et ainsi, dire adieux à mes amis(es) virtuels(les). En publiant des billets sporadiquement, sans me mettre de pression, j'arriverai sans doute à rester présente sur la blogosphère sans que ça devienne une corvée... ce qui serait dommage.

:O)

crocomickey a dit…

Pas de rapport mais je viens de voir ça dans la Presse :

Un livres de photographies aériennes

Mathieu Dupuis
Abitibi-Témiscamingue, éditions de l'Homme
2006, 226 pages

J'imagine que tu connais ...

Anonyme a dit…

Plus je me balade, moins j'ai le goût de faire connaitre mon pays ou ma région. Quand je reviens à la maison je me dis " y'a rien de mieux ailleurs, conservons le secret ".

J'exclus les rares personnes qui s'intéressent réellement à la chose, ceux qui prennent le temps d'écouter, de réfléchir. À ceux-là, ça fait plaisir de proposer la découverte.

Aux autres? Indifférence. J'aime autant qu'ils n'apprennent pas qu'ici nous vivons comme des rois, que nous avons de l'eau, des forest et de l'énergie, que le prix de nos maisons est dérisoire, que nous habitons un petit paradis.

À tous ceux qui croient que le Québec c'est l'Oratoire St-Joseph, le stade Olympique, la plage Jean Drapeau ou le Canadien de Mtl je leur dis: vous avez raison, ne cherchez plus!

Accent Grave

Zoreilles a dit…

@ Barbe blanche : Je ne considère pas les blogues comme « l'univers des grands » mais le blogue te réussit bien, j'en suis témoin, j'y suis fidèle depuis le début. Puisque tu es retraité, sans doute que tu profites d'un peu de temps libre, tu sembles trouver là le même plaisir que moi. On dirait que chacun des réseaux sociaux a ses fonctions, ses particularités, ses possibilités multiples et infinies. Il s'agit d'aller où l'on se sent le mieux.

@ Fée : Nous traversons tous des périodes où l'on se dit « À quoi bon? Ça n'intéressera personne.» et on finit par en émerger quand ce goût de communiquer avec les autres se présente à nouveau. J'ai connu des périodes débordées de travail et d'obligations où je publiais quand même des billets parce que j'en avais le goût, c'est tout, que j'en ressentais l'envie, le besoin, comme une démangeaison!

@ Crocomickey : C'est sûr que je connais! J'ai commandé le livre en pré-vente, avant même sa publication! Je l'ai offert aussi à quelques reprises en cadeau, c'est un super coffee table book. Mathieu, je lui ai donné des mandats à deux reprises, au début de sa carrière, avant qu'il ait cette notoriété qu'il a maintenant, pour illustrer de ses photos deux « front pages » d'un magazine annuel que je produisais et coordonnais. Ce livre en est un de très grande qualité, avec les photos de Mathieu Dupuis et les textes de Denys Chabot, écrivain et historien. Et comme le monde est petit, surtout ici, j'ai connu Mathieu enfant, je travaillais avec son père et plus tard, j'ai croisé sa mère également dans mon travail. Je suis pas pire pour débusquer les talents, j'ai le pif pour ça! Aujourd'hui, il publie ses photos régulièrement pour des revues prestigieuses comme National Geographic, il était directeur photo sur plein de projets d'envergure, au sujet de l'eau, entre autre, et sur le Nord. Mathieu vit à Montréal, il demeure très attaché à sa région natale.

@ Accent Grave : Avez-vous toujours ce sentiment d'appartenance au Québec que nous habitons? Je n'ai pas voyagé autant que vous mais quand je suis ailleurs, je m'intéresse plus aux endroits que je visite qu'à faire connaître l'endroit d'où je viens. C'est ainsi que j'ai eu deux discussions marquantes et enrichissantes avec deux messieurs qui avaient beaucoup voyagé. La première fois, en Floride, avec un Allemand curieux et ouvert. À la fin, il m'a demandé d'où je venais et j'avais répondu « du Québec », c'est mon pays. La deuxième fois, c'était dans le sud de l'Ontario, dans la baie Georgienne, lors d'un séjour sur un voilier. Jamais je n'oublierai cet Ontarien, très jeune, et pourtant déjà sage, peut-être parce qu'il avait beaucoup voyagé. Son pays préféré pour vivre, c'était l'Australie, il m'a expliqué pourquoi, et il en parlait avec une telle ferveur! Nous n'avons pas souvent, ni ailleurs ni chez nous, l'écoute qu'il faudrait.

Zoreilles a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Mijo a dit…

Je n'ai pas de téléphone portable (cellulaire), je n'ai pas de compte twitter, j'ai un blogue depuis longtemps, j'ai un compte facebook depuis un peu plus de deux ans.
J'aime les deux.
Je suis plus sur Facebook en ce moment et moins sur les blogues, tout simplement parce que je manque de temps.
Avec Facebook, la lecture des nouvelles des amis est plus rapide. Puis quand ô miracle, j'ai du temps, c'est avec bonheur que je me plonge dans la lecture des blogues.
Deux univers, deux lectures différentes. ça me convient.

J'imagine que mon amie née à Val d'Or et résidant depuis de nombreuses années sur Montréal est au courant de l'AB@MTL. Je vais lui demander (sur Facebook ;-).

Mignon et bien drôle les moments tendresses entre la mamie et sa petite-fille de 21 mois.

Zoreilles a dit…

@ Mijo : Merci pour ton commentaire, tu éclaires ma réflexion sur les médias sociaux et l'utilisation qu'on en fait. Avec un peu de recul, je réalise dans les commentaires que vous faites que ce sujet était au coeur de ce que j'avais écrit et pourtant, ce n'est pas du tout là que je voulais aller. Je ne voulais pas opposer les blogues à Facebook ni à Twitter, je constatais seulement leur popularité grandissante et le fait que ça répondait mieux aux besoins et aux attentes des gens en général.

Mais tout le monde ne peut pas avoir mal saisi, c'est moi qui me suis mal exprimée, il faut que je me rende à l'évidence...

Quant à AT@MTL, il se pourrait fort bien que ton amie de Montréal originaire de Val-d'Or n'en ait pas entendu parler. L'événement, toujours en cours, a eu, comme d'habitude, plus d'impact ici qu'à Montréal!!! N'empêche que l'initiative, l'alliance entre ces deux coins de pays à l'opposé, c'est une très bonne idée.

Mijo a dit…

Tu as raion. Mon amie vient de me répondre, elle n'en avait pas entendu parlé !!
Elle se renseigne car bien qu'elle ait quitté l'Abitibi quand elle avait une dizaine d'années, une partie de son coeur est là-bas.

Jackss a dit…

Bonjour Zoreilles,

Un simple coucou! Je dois aller préparer le dîner pour Laure. Ce que ça peut être occupé un homme au foyer!

Ton blogue est moins pop? Avec seulement 47 messages... Moi, avec mes 3 messages, je me trouve pas si pire. Et je m'envoie parfois des messages pour paraître pas trop mal.

C'tune joke! :-)

Jackss a dit…

Accent Grâve

À tous ceux qui croient que le Québec c'est l'Oratoire St-Joseph, le stade Olympique, la plage Jean Drapeau ou le Canadien de Mtl je leur dis: vous avez raison, ne cherchez plus!
J'ai bien aimé ton sens de l'humour. Je n'ai pu m'empêcher de sourire.

Mijo,

Moi non plus je n'ai pas de cellulaire. Dans certaines situations, je crois qu'on n'a pas le choix, particulièrement au plan professionnel. Sinon, j'ai toutes les raisons du monde de ne pas en avoir. Je veux être libre, libre lorsque je marche sur le bord de la mer ou ailleurs, libre d'écouter le vent, libre des organisations qui veulent nous fidéliser pour ne pas dire nous exploiter au max.

Le Québec est un des endroits au monde où il y a moins de cellulaire. C'est aussi un des endroits où c'est le plus cher. Et les fournisseurs ne semblent pas avoir vu le lien.

Zoreilles a dit…

@ Mijo : Tu vois, hein? Tu es plus au courant que ton amie d'ici de ce qui se passe à Montréal!!! J'imagine qu'en lui posant la question, tu as suscité son intérêt et son attention sur AT@MTL. Bravo, de ton coin de France, tu as fait circuler l'information à des gens d'ici.

@ Jacks : Mais non, je n'ai rien à me plaindre, même si j'écris la moitié des commentaires moi-même pour répondre à ceux qui me parlent! Ça veut dire qu'on me parle! Mais tu sais ce que je veux dire, le blogue, comme moyen de communication et d'échange, n'a plus la cote. Mais il en restera toujours... C'est comme les lettres, il s'en écrit moins qu'avant, beaucoup moins, à cause des courriels qui sont instantanés, pratiques, et qui permettent tellement plus de choses, mais il y en aura toujours, qui écriront des bonnes vieilles lettres écrites à la main, acheminées par le courrier postal. Même si c'est un plaisir rare, d'aller à la boîte aux lettres et d'y découvrir autre chose que des comptes à payer ou de la publicité ciblée, c'est un bonheur qui ne passera jamais.

shop wedding dress a dit…

little black dress
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