Photo 1 : Samedi dernier, à La Motte, avait lieu cette journée annuelle où le village s'endimanche pour recevoir le monde. La Route du Terroir rassemble dans la chaleur, la bonne humeur, la créativité et la simplicité, ces gens qu'on ne rencontre pas assez souvent : les producteurs agricoles, les artistes et artisans, les créatifs, les inventifs, les pas compliqués, les vrais. Sur une distance d'environ 5 ou 6 km, on marche d'une propriété à l'autre pour découvrir ce qu'ils nous offrent et nous proposent avec tout leur coeur. Et on y fait de magnifiques rencontres, je ne les nommerai pas mais ils sauront se reconnaître...
Photo 2 : Même jour, même endroit. Cet épouvantail m'a paru tellement sympathique, il incarnait à la perfection l'image que je retiens de cette fête champêtre et puis, je l'avoue, j'ai voulu faire un clin d'oeil à Crocomickey qui en a présenté un bien joli lui aussi dans son blogue dernièrement.
Passer du virtuel au réel
Mais quel sujet vaste et intriguant sur lequel on pourrait discuter longtemps!
Les univers que l'on côtoie, dans la vie réelle comme dans notre monde virtuel, peuvent nous paraître si loin l'un de l'autre... Je crois, pour ma part, qu'ils sont plus près qu'on le pense. J'ai eu l'occasion de vérifier cette impression à plusieurs reprises.
Tout d'abord, dans mon expérience, il y a aussi son contraire, c'est-à-dire que j'ai un ami que j'ai d'abord connu dans la vie réelle et qu'ensuite, j'ai fréquenté dans le monde virtuel. L'un n'empêche pas l'autre, ces deux univers s'entrecroisent et se complètent à merveille et viennent encore enrichir cette amitié. Évidemment qu'en personne, on en raconte plus, on ne se censure pas pour des questions de respect de l'anonymat et des choses du genre mais la qualité des échanges et de la discussion reste la même, dans un univers ou dans l'autre.
La première fois que j'ai rencontré en personne quelqu'un que j'avais d'abord connu dans le monde virtuel, c'était en 1998. Vraiment magique, je ne trouve pas d'autres mots. Les affinités, les complicités, le respect, la chaleur, la tendresse, l'humour, s'incarnaient sous mes yeux, dans ces deux personnes que j'avais appris à connaître de l'intérieur avant de les rencontrer. Je me faisais la réflexion que ça devrait toujours être ainsi dans la vie! Cette rencontre m'avait donné le goût d'accepter ces invitations chaque fois qu'elles se présenteraient.
La deuxième fois, en 1998 aussi, et là, ça se corsait un peu. Nous étions un groupe d'une vingtaine d'animateurs/trices des forums de discussion de la Place Publique de Sympatico. Ces forums étaient très populaires à l'époque. Nous étions un groupe tissé serré et nous venions des quatre coins du Québec. Une rencontre était organisée à Laurel, dans les Laurentides, puisqu'on avait convenu que c'était l'endroit le plus au centre pour la majorité. De l'Abitibi-Témiscamingue, nous étions deux. Une jeune fille de Senneterre, Nanou, qui animait un forum sur l'informatique. Et moi, Zoreilles, l'animatrice du forum « Près de chez vous » qui rassemblait toutes les régions du Québec plus quelques-unes hors Québec, dont l'Ontario et l'Europe.
J'ai accepté l'invitation à la grande surprise du groupe qui ne croyait pas que j'allais faire tant de kilomètres pour aller à leur rencontre. Nanou avait décidé d'y aller si je pouvais l'y amener, ça m'avait donné l'élan supplémentaire pour dire oui, j'avais le sens du devoir et je ne pouvais pas me soustraire à tant de solidarité! Et puis, cette jeune fille m'émerveillait, elle avait tant de talent et d'intérêt que je me faisais une joie de faire toute la route avec elle. J'allais aussi pouvoir rencontrer Ghislaine, notre doyenne, une femme formidable qui animait un forum sur l'amitié, revoir Jacks, devenu mon ami, l'animateur de Tout un cinéma, Piau, la spécialiste de l'éducation, son forum s'appelait Retour à l'école, je crois, on nous appelait les jumelles virtuelles, elle publiait déjà chez un éditeur connu. Yvon, notre gros nounours un peu bourru mais au coeur tendre, l'animateur d'un forum sur l'informatique aussi, mais plus spécialisé dans la programmation. Bref, j'avais hâte mais j'avais peur à la fois de rencontrer en personne ces gens-là avec qui j'avais tissé tant de liens au fil des années...
Le rendez-vous avec Nanou avait été fixé à Val-d'Or, dans un café. Après, on continuerait la route ensemble. Même sans avoir jamais vu de photo l'une de l'autre, dans ce café bondé, on s'est tout de suite reconnues. Quand je vous dis qu'on est tellement ce qu'on écrit, me croyez-vous? La discussion était enjouée et animée jusqu'à Laurel. Nanou avait en personne la voix, le visage, les expressions, le charme et l'attitude qui me fascinaient tant chez cette jeune étudiante de 19 ans que je pressentais dans ses écrits. Nous avions tant de route à faire que nous sommes arrivées bonnes dernières là-bas, ceux de Montréal, de Québec, de l'Estrie et de partout y étaient déjà depuis le début de l'après-midi. Disons que nous avions fait une entrée remarquée avec mon camion bleu et la musique dans le tapis, les fenêtres ouvertes, à faire jouer « La bitt à Tibi » de Raoûl Duguay!
Grandes joies et petites déceptions
Après les effusions de ces retrouvailles, j'aurais eu le goût de m'isoler un moment mais ce n'était pas possible dans le contexte qui nous rassemblait. Il était prévu qu'on aille souper ensemble dans un restaurant pas trop loin, c'était à St-Adolphe d'Howard, je crois, ou à St-Sauveur. Le groupe allait déjà devoir se séparer pour le co-voiturage et nous avions à peine eu le temps, Nanou et moi, de plonger dans ce monde réel, alors que nous étions un peu sous le choc. Oui, on avait reconnu tout notre monde, rien ne nous étonnait mais en même temps, c'était si étrange...
Désolée de vous quitter au milieu de mon billet, je dois partir pour le reste de la journée mais je reviendrai vous raconter le reste, promis, juré...
Excusez-moi de vous avoir laissés en plan. Je reprends. Où en étions-nous? Ah oui, au moment des retrouvailles, le choc, trop de monde à la fois, pas le temps d'assimiler...
Ils étaient tous venus à notre rencontre dans le stationnement où j'avais trouvé une place pour mon camion bleu. André s'était littéralement garroché à mon cou, « ah, Zoreilles, je suis donc content, tu sais pas comment » et ça m'étonnait parce que je ne connaissais à peu près pas ce André. Animateur d'un forum que je ne fréquentais pas, je n'avais pas eu beaucoup d'échanges avec lui, ni dans son forum, ni dans le mien, ni dans le Salon des animateurs qui était un lieu virtuel privé. Ce André m'a vraiment gâché ces retrouvailles. Et plus la soirée avançait, plus ses facultés diminuaient et comme je ne voulais pas faire d'esclandres... D'ailleurs, pour réunir un groupe d'animateurs/trices, ce serait une bonne idée de nommer... un(e) animateur/trice, sinon, c'est le chaos. C'est mon impression en tout cas.
Deuxième déception, c'est ma rencontre avec Piau, ma jumelle virtuelle. Sur les forums et dans le Salon des animateurs, on faisait les 400 coups, on avait un plaisir fou, une complicité évidente. Quand tout le groupe était venu nous accueillir dans le stationnement à notre arrivée, elle était restée seule à se bercer sur la galerie. Pourtant, je savais que c'était elle et elle savait que c'était moi. Cette fausse indifférence, cette froideur de sa part, m'étonnait autant que la trop grande joie d'André. Piau et moi, étions des amies très proches virtuellement mais dans la vie réelle, ça ne cliquait tellement pas...
On repart tous vers le resto. Dans mon camion, il restait un place de libre... C'est André qui est sauté dessus, je sentais Nanou très mal à l'aise et nous nous sommes comprises d'un regard. Une fois sur place, il y avait des tables de 8 personnes, je faisais très attention où j'allais m'asseoir. Le souper a passé rapidement, j'ai oublié plusieurs détails mais j'étais encore sous une étrange impression, j'aurais voulu me recentrer, me retrouver en petit groupe, jaser tranquillement...
De retour vers le lieu de rassemblement, l'atmosphère s'est détendue. Quelqu'un a allumé un feu, c'est toujours rassembleur. Piau et moi, on avait dit d'avance qu'on apportait nos guitares. Alors, elle n'avait pas le choix et moi non plus, il y avait des attentes. Il y a eu là un beau moment vécu par le groupe, comme un début de complicité peut-être entre elle et moi mais pas grand-chose vraiment. Plutôt comme un malaise... Et puis, elle est allée se coucher de bonne heure, elle était fatiguée du voyage qu'elle disait.
On a continué à chanter autour du feu. La bonne humeur régnait mais malgré tout, il subsistait quelque chose que je ressentais très fort, que je ne comprends toujours pas. Il était prévu qu'on dorme tous à l'intérieur, j'avais mon sac de couchage mais au moment d'aller dormir, j'ai été ranger ma guitare dans mon camion et j'ai trouvé que le siège avait l'air bien confortable et qu'avec les portes verrouillées, j'y serais en sécurité... surtout qu'André était maintenant dans un état lamentable... Je suis allée dire bonne nuit aux copains, je n'ai pas trouvé de place pour dormir à l'intérieur, j'en suis ressortie aussitôt, André me suppliait d'aller dormir dans sa tente... Alors, comme le chante Richard Desjardins dans cette chanson qu'on avait interprétée dans la soirée, en gang autour du feu... « j'ai couché dans mon char ».
J'en tire la conclusion que pour passer du virtuel au réel, c'est préférable de le faire une personne ou deux à la fois ou en très petit groupe. Aussi, il ne faudrait pas prendre pour acquis que si on communique bien par écrit, ce sera nécessairement pareil en personne. Ça non plus, je ne saurais expliquer pourquoi.
Par la suite, j'ai vécu d'autres belles rencontres dans le réel. En fait, je n'ai vécu que ce genre de magie chaque fois quand j'y pense. Je me souviens d'avoir revu Jacks et Laure chez eux, près de Sherbrooke, lors de nos vacances d'été. Des gens charmants qu'il faisait si bon de revoir. Ghislaine (de Montréal) et Yvon (de Québec) sont partis de chez eux un été pour venir me voir en Abitibi. On avait vécu plein de belles choses cette fin de semaine-là. Et puis, Câlin, de St-Eustache, qui venait parfois travailler dans notre région, a rassemblé un petit groupe d'ici et ça avait été très agréable aussi.
Dans l'univers des blogues, ces « get together » sont moins fréquents mais j'ai eu le bonheur de rencontrer en personne quelques amis également. Chaque fois, je suis étonnée de constater jusqu'à quel point on est ce qu'on écrit. La communication sous toutes ses formes, c'est quelque chose qui m'intrigue, me fascine et m'émerveille. Je ne maîtrise tellement pas le sujet et pourtant on m'a déjà demandé de donner une conférence à des étudiants en bureautique et informatique sur « Les relations humaines dans le monde virtuel » parce que j'en connaissais un petit bout mais dans mes conclusions, je posais beaucoup plus de questions que j'avais de réponses!
44 commentaires:
Tabarnouche, Zoreilles
Quand tu pars, tu pars vite!
À côté de toi, Lucky Luck c'est de la petite bière.
Quel sens de la chute, chère conteuse!
Rantanplan en est gueule bée... Les frères Dalton se demandent s'ils ne seraient pas devenus daltoniens. L'ombre de Chanceux Lachance le rattrape enfin.
Y a pas une petite pause commerciale? De la musak? Un menu où il faut appuyer sur 379 pour parler à quelqu'un si on ne connait pas le nunméro de poste?
Saperlipopette, Jackss, elle nous laisse encore tout seuls. Allez, on s efait un petit forum. On va appeler ça « L'hisoire dont vous êtes le héros ».
Comme tu es le premier, tu auras le premier choix dans la suite possibles de cette histoire, laissée abrupte pour point ;-)
1. Une des voitures tombe en panne;
2. Nanou doit être conduite en ambulance pour choc nerveux;
3. Lise arrive avec une tisane pomme-cannelle, son minou sous le bras;
4. Yvon se met à pleurer et personne ne peut plus l'arrêter, même l'épouventail;
5. Un inconnu s'était glissé dans le groupe et lançait des ballons. Il se faisait appeler Accent Grave.
Vas-y Jackss, à toi. 10-4
zed :D
Nous sommes là tous les deux bouche bée!
Comme tu dis RanTanPlan, les gros tambours. On se croit partis pour longtemps et tout à coup Vloup! Pow! Pow! Plus de Zoreilles.
J'aimerais bien te dire avec qui on continue dans le choix que tu me proposes. Mais je ne suis pas sûr qu'il y a des survivants! Elle tire beaucoup plus vite que son ombre. Je ne vois plus que de la poussière et qui sait Richard Desjardins couché dans son char.
Behhhhh... Tu n'écoutes pas assez de dessins animés... Tu devrais savoir que les héros, on leur tire dessus et il ressucitent touuuujourrrrs. Pas comme nous, hein!
Suis plutôt musique électronique et Jean-François Moran.
Allez, ne te fait pas... prier. N'oublie pas que je suis athée et Anygod proof de part en part. Hihihi!
Bon. J'attends.
Zed :D
C'est normal Zed que tu ne croies pas au Ciel.
Tout à fait normal. Tu serais bien la première à aller.
Savez-vous pourquoi il n'y a pas de femme au paradis ? - Parce que ca serait l'enfer !
Zoreilles va trouver qu'on profite de son absence pour faire la dissipation, Zed. Je vais essayé de reprendre mon sérieux.
D'accord, je reprends mon rang, la dernière... de l'alphabet.
:D
Elle parlait de quoi déjà, Zoreilles ?
:-))
Mais non et nenni et re-non, Zed ! Tu es la PREMIÈRE lettre de l'alphabet en commençant par la fin, pas vrai ???? Quant à toi, ma belle Zoreilles, je seconde Jackss et me permets d'ajouter que tu ne niaises pas avec la puck quand tu décolles, toi ! ;)
En passant, où étais-je donc en 1998 quand tu as rassemblé les gens de l'Ontario ???? Mais, où étais-je, bordel ? Dans la lune, comme d'hab !...
Hé les amis(es) : Vous m'avez fait rire ce matin. Non mais, quel imaginaire fertile! Je suis désolée de vous avoir laissés en plan, hier, je n'ai pas toujours le contrôle de mon horaire, étant travailleuse autonome, parfois une urgence se présente et c'est ce qui s'est produit hier. Je m'en vais reprendre où j'ai laissé ce billet et je n'enlèverai pas la note en bleu, sinon, personne ne va comprendre les commentaires que vous avez laissés!!!!
@ Jacks : Avec ta phrase sur Desjardins et « j'ai couché dans mon char », t'étais pas si loin de la vérité, tu vas voir. Mais peut-être aussi que tu t'en souviens, après tout, t'étais là et ma lecture des événements à l'époque te surprendra sans doute, je ne crois pas que nous en ayions déjà reparlé. De cette rencontre, j'ai des souvenirs très précis et d'autres, plus flous. Sens-toi bien à l'aise de me corriger ou de rétablir les faits si je m'égare... Et tes conclusions peuvent être bien différentes des miennes...
Jusqu'ici ta mémoire est parfaite, Zoreilles
Je reconnais le décors, les personnages, tout. Alors, on repart. RanTamPlan, les gros tambours! En avant tous!
Chère Zoreilles,
Très triste, la dame sur la galerie. J'aurais été très blessée. Je ne sais pas, mais il me semble qu'il y a une sorte de manque de maturité à ne pas aller parler à une personne avec qui on a pu partager un certain nombre de choses.
C'est peut-être le temps, aller clieuer sur les liens d'un blogueur ou d'une blogueuse afin de mieux connaitre ses valeurs, qui aide à connaitre les gens, et de rester qui on est, même quand ça coute. Je continue à fouiller pas mal avant de m'investir dans un blogue. On a de telles surprises, parfois! Des doubles-vies étonnantes... Il faut savoir pourquoi on blogue et placer nos paramètres aux endroits qui nous conviennent vraiment, parfois pour d'autres raisons que des affinités très étendues, si on fait de l'action sociale.
En connaissant déjà nos terrains d'entente, nos passions communes, nos gouts communs, et ceux de nos désaccords ou divergences de légères à profondes, il me semble que ça doit aider à se construire des attentes ou des espoirs relativement réalistes.
Il m'est arrivé à deux reprises de passer à la « réalité ». Une fois, c'était pour parler six heures de temps avec quelqu'un de droite mais sincèrement intéressé par le progrès social et très à l'écoute, très passionné, aimant débattre, comme moi. Six heures en ligne. Juste nous deux.
Une autre fois, c'était pour venir en aide à quelqu'un qui avait lancé un message plutôt urgent sur son blogue et que personne ne semblait intéressé à entendre. Une personne super sympa. Pas assez en commun pour poursuivre quoi que ce soit, mais mon but était juste de l'aider et ça s'est fait et nous en étions contents. C'est redevenu virtuel.
Merci Zoreilles, pour ce partage. On dit que dans un groupe, le niveau de quotient intellectuel, le degré de maturité et celui des valeurs morales est inversement proportionnel au nombre. C'est hélas si souvent vrai.
Trois avec des points communs me parait bien. Quatre, devient souvent deux couples de jaseurs. Plus, on échappe ou ça devient autre chose. Enfin, c'est ce que je crois.
Quand on débute un blogue, je pense qu'on a beaucoup d'attentes. Là où je suis, même dans la vie, il y a de longs moments où je ne fais que m'accrocher à un minimum d'espoirs.
Tu sais, Zoreilles, mets-nous toutes deux n'importe où où il y a de la nature et on en a pour une journée. Ou devant une tisane, à se parler de la vie.
Tout dépend donc de ce qu'on va chercher, d'une certaine maturité, peut-être aussi. Comme je te le disais, les choses dont tu parles ici, on devrait les comprendre dès le début ou avant de débuter un blogue.
Liste noire des blogueurs et animateurs à fréquenter et/ou rencontrer : André. Non mais... Pourquoi tout le monde ne s'est-il pas concerté pour le mettre à la porte, cet idiot?
Zed ¦)
Puis-je m'adresser à Jackss et à Rosie? Merci Zoreilles! :)))
Jackss,
Oké, si je poursuis ma comparasion de l'activité « bloguer » avec celle d'un sport, le soccer, toi et moi, on se retrouve 1 à 0 pour toi. Tu m'as bien eue avec Desjardins, coquin. Fausses questions, dans la tête du petit personnage... Tu avais toutes les réponses! :D
Rosie,
En dernier, on a plus de temps pour observer et planifier ses mauvais coups... Hihihi! :)
@ Modotcom : Tu es d'accord, n'est-ce pas? Les gens qui sont faux, d'habitude, je peux les piffer à 10 kilomètres, en deux phrases, ou c'est plutôt le contraire, en fait, je ne peux pas les piffer! Quand on communique avec ceux qui sont vrais, on le sait tout de suite, on parle le même language. Bonne journée à toi aussi, j'irai te lire avec plaisir dès que j'ai une minute.
@ Zed : Piau ne manquait pas de maturité, ça, j'en suis certaine. Et cette fille n'était pas fausse, au contraire, je la sentais très vraie, profondément humaine, généreuse, ouverte, brillante, avec une plume exceptionnelle. Nous avions partagé tant de choses, à l'écrit, qu'on correspondait même par lettres, chaleureuses et amicales, nos vies se ressemblaient tellement qu'on en riait ensemble. Elle avait mon âge, avait grandi au Saguenay mais habitait maintenant Lac Beauport, près de Québec (sur le bord de son lac, son quotidien ressemblait au mien) on la sentait très amoureuse de celui qu'elle appelait affectueusement son maudit Français, alors que moi, j'avais Rambo dans ma vie (l'ancien pseudo de Crocodile Dundee, on voit dans quel univers se situe le personnage!...) nos enfants avaient le même âge, on aimait jouer de la guitare, écrire et lire, bref, ce n'est pas pour rien qu'on nous appelait les jumelles virtuelles. Son forum portait sur l'éducation et j'admirais quelle ouverture, quel jugement elle avait par rapport à ce domaine qu'elle connaissait très bien, puisqu'elle avait une formation d'enseignante. Quand elle publiait un nouveau bouquin, elle m'en envoyait un exemplaire dédicacé. Notre amitié était vraie, notre complicité aussi. Elle m'a expliqué après, dans une lettre, qu'elle était très timide de nature, qu'elle avait figé en me voyant, que j'étais trop sociable, etc. Je n'ai pas tout compris mais ça me semblait clair qu'elle était déçue, d'elle et de moi. Et puis, pour André, c'est sûr qu'il tapait sur les nerfs de tout le groupe mais qui c'est qui aurait pu décider de l'exclure? Nous étions tous libres et égaux. Il avait un problème, il n'avait développé aucun lien avec personne du groupe. On s'est demandé ce qu'il était venu faire là... À la fin, tu en comprends un peu la même chose que moi, les petits groupes font de belles et grandes rencontres!
C'est bien vrai que l'on est ce qu'on écrit. Je suis certaine que si je te rencontre un jour je ne serai pas déçue. J'ai eu l'occasion cet été de rencontrer une blogeuse qui participait à un symposium de peintures, elle était bien comme je l'imaginais, ce fut une agréable rencontre. Je me suis fait imprimer la photo de ton épouvantail, si tu le permet j'aimerais le faire au pastel, il est trop beau.
Ce que tu racontes est très juste, Zoreilles
C'est fidèle. L'éclairage est excellent. Il me vient une image en tête pour préciser comment je le sens. Je suis sûr que nous nous rejoignons sur le fond.
Pour moi, ce que tu présentes, c'est un peu comme une photo. Une photo bien réelle captée par une caméra à un moment précis.
Quand on regarde une photo on se dit: "Tiens! regarde comment une telle est naturelle." On peut rarement dire la même chose pour tout ceux qui apparaissent sur la même photo. Certains sont plus beau, d'autre moins que nature. Mais à l'instant où la photo a été prise, c'est bien comme ça que tout le monde était.
Dans une rencontre comme celle-là, certains sont naturels, d'autres plus fatigués, d'autres préoccupés, d'autres ne trouvent pas leur place à cause de la façon dont s'organisent les interactions.
L'état général, la situation, la fatigue du voyage ou d'autres causes peuvent aussi provoquer un effet inattendu à l'alcool. C'est humain, parfois hors de notre contrôle.
Le résultat n'est pas souvent à la hauteur. Comme pour une photo qui capte un instant isolé.
Plus on est de fous, plus on s'amuse? Pas toujours! Parfois, plus on est de monde, plus on a l'air fou. Et c'est ce qui s'est produit cette fois-là. Je n'ai pas gardé de photos.
Hum... passer du virtuel au réel j'imagine que je ferais des rencontres agréables et d'autres moins. Méchant filtre que le blog. Travail de longue haleine que de reconnaître ceux avec qui on pourrait développer une amitié.
Concernant ces rencontres plus ou moins improvisées je pense aussi que ça dépend du comment on ''feel'' soi-même. Il y a quelques années mon meilleur ami d'enfance que je n'avais pas vu depuis plus de 20 ans s'est présenté chez-moi sans tambour ni trompette et la rencontre que j'avais toujours imaginé magique ne s'est pas matérialisé. Mauvais timing? Moi? Lui? Aucun courant dans cette rencontre fortuite. Et pourtant dans nos retrouvailles imaginaires je me voyais toujours lui sautant au cou sans gêne aucune.
Pareil comme quelques congrès AA. J'y ai rencontré des personnes extraordinaires une année et l'année suivante ça ne cliquait plus avec ces mêmes personnes. Moi? Eux?
En tout cas sois certaine zoreilles que le jour où je déciderais d'aller pédaler dans ton coin je te le laisserais savoir et puis advienne que pourra....
Zoreilles,
à la lumière de ce texte, je crois que tu serais déçue de me rencontrer dans le réel. Comme ta "jumelle virtuelle" Piau, je suis très timide dans la vraie vie, et j'ai toujours l'air un peu dans la lune ( c'est ce que l'on m'a dit ), ce qui n'inspire pas confiance.
En plus, étant d'un naturel anxieux et ayant toujours peur de décevoir, il m'arrive aussi de "figer", surtout lorsque je ne me sens pas à la hauteur des gens, intellectuellement ou d'autre manière. Tout, décidément tout pour plaire !
Rien d'étonnant à ce que tout le monde t'aime Zoreilles, tu le mérites pleinement, et ce texte me fera réfléchir longtemps. Merci !
Lise xx
Lise,
Je suis la preuve vivante que la timidité maladive et le manque de confiance en soi, ça se guérit. S'agit d'être tellement écoeuré des résultats et des dommages pour... lâcher prise. On est ce qu'on est, de son mieux, quand on peut, de son pire quand ça ne va pas. Pas plus, pas moins, pas meilleur, pas pire. Point.
T'as pas idée des gaffes que j'ai pu faire!!! Zed :D
Lise,
Pas mal vite la Signora Lise aujourd,hui. En un clin d'oeil, voilà toutes tes cartes sur la table. Ça mérite un bon coup de chapeau. Pas de détour, directe au but, on voit tout de suite ce qui se passe dans ta tête. Avec de telles réactions, ça facilite les bonnes relations. Plusieurs auraient des relations à prendre de toi à cet égard.
Pour le reste, la réaction de Zed est d'une sagesse qui m'épate. Ses réflexions qu'elle livrent bien amicalement, je les partage entièrement.
Il est 6h du matin. Je me demande bien comment il se fait que Zoreilles n'est pas encore levée à cette heure-là. Allez Zoreilles, on se lève? Lise, Zed et moi, on attend nos toast, les brioches, les croissants, la confiture et les galettes de Sarazin, les fèves au lard, les patates rôties, les oeufs, le bacon et le café de Tim Horton. Si tu as du jus d'orange, du fromage, des fruits frais et du raison, j'en prendrais aussi.
@ Jackss
Je n'ai pas voulu offenser Zoreilles voyons ! Elle le sait depuis le temps, que je la respecte et l'admire. Les cartes sur table , oui c'est un peu ça je suppose...
@ Zed
Toi aussi tu es admirable. Et je sais combien tu as travaillé sur toi-même et continue à le faire.
@ Solange : Donc, tu cautionnes ma conclusion à ce billet? Et tu veux créer une toile de ma photo d'épouvantail? Tout un honneur! Tu nous la feras voir un jour sur ton blogue? Si tu remarques bien, sous son chapeau, l'épouvantail, il sourit... Je suis persuadée que tu as tout vu ça!
@ Jacks : Ta comparaison avec une photo est tellement juste. C'était en plein ça. J'ai eu peur que ma perception des choses vienne assombrir ton souvenir du gros rassemblement de Laurel. Ma première rencontre du virtuel au réel, celle qui était magique et qui me donnait le goût de dire oui à d'autres, tu t'es reconnu, j'espère, je parlais de Laure et de toi?
@ Gaétan : J'y compte bien! Que j'aille sur TA Côte Nord ou toi, dans MON Abitibi-Témiscamingue, on ne passerait pas à côté de ça, c'est certain! Et je n'ai aucune crainte...
@ Lise : Personne ne m'a jamais déçue, Lise. Jamais, jamais. J'ai été peinée, c'est vrai, que Piau et moi, ça ne clique pas en personne comme à l'écrit. Mais je peux comprendre aussi. Si je revivais cet événement aujourd'hui, je saurais mieux quoi faire et ça se passerait autrement. J'adore cette fille, je l'admire toujours autant, pour mille raisons. Je savais très bien qu'elle était timide, secrète, introvertie, alors que moi, je projette souvent le contraire... Et pourtant, je suis certaine de ne pas l'avoir déçue non plus. Ça se passait à un autre niveau, je dirais aujourd'hui avec du recul qu'il y a des amitiés qui se vivent mieux à l'écrit et pourtant, elles n'en sont pas moins très profondes, très réelles...
@ Zed : La timidité, le manque de confiance en soi, c'est le lot de tout le monde, tu sais. Tu travailles là-dessus toute ta vie, je pourrais t'en parler aussi. Ta façon de l'aborder, c'est génial, ça te ressemble!
@ Jacks : Hé là, ho, une minute, c'est samedi, j'ai le droit de me lever tard! Le café s'en vient, les toasts aussi, tu veux du pain aux raisins? Des bleuets frais, ça te dirait? Couchée très très très tard, Zoreilles, la soirée s'est beaucoup prolongée, y a des fois que c'est de même, il y avait un méchant beau souper de Gaulois chez nous, hier, avec des vieux amis, et la soirée était magnifique! Ça fait que... comme disait tout à l'heure Crocodile Dundee « je pense qu'on en cassera pas grand aujourd'hui... »
@ Lise : Tu me fais penser à moi à plusieurs égards. Un jour, quelqu'un m'avait écrit « Comment fais-tu pour te livrer ainsi sans pudeur, sans armure, sans artifice ni maquillage? » et ça m'avait ébranlée! J'ai fini par lui répondre que je ne savais pas être autrement, que c'était naïf, comme une sorte de confiance aveugle au monde et que je savais tout de même me protéger...
La tim... quoi, Zoreilles?
Fini pour moi. Le travail est fini.
Celui-là! Et comme le souligne Lise, j'ai travaillé dur pour ça, lâcher prise n'est pas toujours facile.
Je comprends mieux la situation entre Piau et toi. J'avais oublié de considérer les dommages sur soi et les malentendus que crée l'ostensoir de timidité.
Jackss,
Autres déceptions pour toi... :)))
Végétarienne qui se couche à l'heure où tu te lèves et tu viens de décrire, en quantité de bouffe, ...ma semaine!
Je te propose un petit marché : ;-) tu prends tout, mais tu me laisses les bleuets. je suis une maniaque des bleuets. Et c'est quasiment un euphémisme. Hihihi!
Zed ¦)
Zed,
J'enlève mon chapeau. Je m'incline. 3 à 1 pour toi. Heureusement que j'ai semé des bleuets dans mon jardin. Je ne prends plus rien d'autres pour souper. Avec une tomate. Et un concombre. Et un pot de peanut. Pour toi.
Zoreilles,
Ton récit n'a rien écorché de mes souvenirs. Tu as tout vécu comme nous deux, Laure et moi. Nous avons fait exactement la même lecture des événement.
Je viens de relire les messages sur mon blogue. Je suis constant. J'ai écrit plusieurs messages sur le fait que j'avais trouvé le blogue de la fille du Capitaine Bonhomme. J'ai les enlevés pour ne pas faire d'affront à l'intelligences de mes lecteurs. J'imagine qu'ils avaient tout compris du premier coup.
Bon matin Zoreilles.
On laisse faire les gros tambours, les RanTamplan. Je passe direct aux toasts. Je suis obligé de commander des toasts virtuels, du rôti de lard, des saucisses de porc frais, des muffins aux bleuets, des crêpes aux bleuets,des tartes aux bleuets.
Je me prépare à devenir végétarien. Je sais, le porc c'est par végétaien. Ça fait rien. Y parait que le porc virtuel plein de gras virtuel, ça marche.
Je serai debout demain matin à 6h. Laisse faire pour Zed, y parait qu'elle dort encore à cette heure-là. Et elle n'a pas besoin de se lever de bonne heure pour aller à la messe.
Un jour, je vais m'occuper de son âme!
On parlait de quoi ici, déjà ? Hi,hi, hi !
Blague à part, ton billet jette de la lumière sur le monde virtuel et sur ceux et celles qui sont capables de se camoufler derrière un écran, mais pas toi, ma belle Zoreilles... Tu es ce que tu es, sans artifices ni subterfuges et voilà pourquoi et comment je t'aime, comme tous tes nombreux lecteurs d'ailleurs ! ;)
Euh... Et en passant, la timidité ? Moi, connais pas...
Rosette,
On dirait que tu viens de me réveiller. C'est vrai, il y a tant de choses à dire sur le billet de Zoreilles.
Le monde virtuel est à la lumière du monde réel. Il y a de tout dans ce que l'être humain a de plus noble et plus répugnant. Comme animateurs de forums de discussion, Zoreilles et moi avons pu le voir à fond.
Il y a eu de fort belles expériences. Un jour Zoreilles a donné mon nom pour que je donne un cours d'étique à des étudiantes de Rouyn. J'étais dans mon sous-sol, à l'ordi, sur un formum privé créé spécialement pour elles. Je laissais des billets, elles me posaient des questions, j'animais, je lançais des pistes. Même après le cours, on pouvait me contacter. Tous les soirs, je recevais des courriels sur le sujets. J'avais à la fin l'impression de les connaître. À la fin du cours, j'ai eu le coeur un peu gro à l'idée de ne plus les voir.
Je sentais comme une chanson nostalgique dans mon coeur:
Adieu monsieur le professeur
On ne vous reverra plus jamais
Sniff! Sniff!
Sur un forum sur le cinéma, on se trouvaient une belle gang: une éclairagiste travaillant sur de grosses production (Marie-France), une jeune auteure de 30 ans, médiévaliste, habitant la région de la Loire en France, une retraitée de Paris, une dame travaillant pour une maison de'édition près des Grand-Lacs aux USA, etc. C'est comme si nous nous étions tous retrouvés pour vrai, chaque jour au même endroit.
La jeune auteurs médiévaliste dans la trentaine est venu nous voir à Sherbrooke. Elle ne connaissait pas le Québec. J'ai gardé des 3 enfants pour lui permettre d'aller à des spectacles.
J'en aurais encore tellement à raconter. Alors au diable mes toasts, on n'en parle plus.
Merci Rosie de m'avoir rappelé que je m'était trompé de sujet.
C'est gentil, Jackss, de vouloir m'offrir tes toasts!
Mais je ne suis pas le diable non plus. J'aurais au moins un meilleur salaire et j'arrêterais de grelotter quand il fait moins de 28 °C.
C'est pas grave qu'on ne soit pas sur la même planète ou dans le même fuseau horaire. Je constate qu'avec ton énergie du matin, il y a plein de soucoupes volantes! Même qu'il faut qu'on se tasse ou qu'on se couche en petite cuiller!
Je ne crois pas que tu étais hors sujet. Zoreilles, notre gentille hôtesse, parle des rapports entre virtuel et réel, non?
Bon... pour les choses plus triviales qui regardent l'estomac... peut-être, mais encore là, je ne trouve pas. C'est tellement exact que ce nouveau rapport à la réalité la transforme. Un vieux truc mcluhanien qu'il faut souvent nuancer, mais... « The medium is the message. ». Disons qu'il le colore, le teinte, le texture, etc...
Tu regarderas Zeitgeist, toi?
Zed
bonjour Zed,
J'ai pas trop compris ta question. Allors, je suis allé dans le dictionnaire et j'ai trouvé ceci.
Zeitgeist (pronounced [ˈt͡saɪtgaɪst] (help·info)) is originally a German expression that means "the spirit of the age", literally translated as time (Zeit), spirit (Geist)". In some countries it has a different meaning; e.g. in the Netherlands Zeitgeist literally refers to the mind of the time (tijdsgeest), and mind is understood as the mental spirit (state of mind).
Tabarnouche ZED, quand tu dis que qu'on ne soit pas sur la même planète ou dans le même fuseau horaire, ça m'a l'air vrai en bibitte. Plus virtuelle que ça, tu meurs.
Merci Zoreilles pour le clin d'oeil de l'épouvantail ...
@ Zed : En te reparlant de la situation entre Piau et moi, dans les commentaires surtout, ça m'a permis de mieux comprendre, avec du recul... Je sens toutefois le besoin de redire jusqu'à quel point cette amitié-là m'était précieuse et qu'elle l'est toujours.
@ Jacks : Fiou, je n'ai pas écorché vos souvenirs. Vous aviez fait la même lecture que moi de cette rencontre? Alors là, ça me rassure! Et tu me rappelles cette conférence que tu avais donnée à des étudiants d'ici sur l'éthique dans le monde virtuel, c'était une première, tu sais, à distance et en direct, avec des étudiants. Tu as été un précurseur! J'espère qu'ils te l'ont dit à toi parce que moi, j'en ai eu des échos pendant longtemps, ils ont vraiment beaucoup aimé le prof/conférencier!
@ Rosie : J'ignore si mon billet jetait de la lumière sur la vie réelle ou le monde virtuel, quand j'écris ici, je réfléchis toujours avec les doigts sur le clavier! C'est ensuite, quand je lis les commentaires que je commence à comprendre des affaires. Une chance que vous êtes là! Au fond, on parle toujours des rapports entre les êtres humains...
@ Crocomickey : On vient de se croiser... virtuellement, après s'être croisés, « réellement », aux Iles de la Madeleine, fin juin. Disons que toi et moi, on avait un Simonac de beau décor pour passer du virtuel au réel. Tu fais partie des gens qui sont tout à fait comme ils écrivent. Et c'est un sacré compliment! ;o)
Zoreilles,
Oui, quelle belle expérience que ce cours à distance. Je ne sais pas si c'est une première. Mais il fallait le faire. L'idée était de toi, je crois.
C'était spécial. Toute la classe était branchée en même temps sur le forum. Même des profs de d'autres cours s'étaient déplacé pour l'événement. Et je me souviens de tous les préparatifs que nous avions faits.
Plusieurs jours à l'avance, pour amadouer le médium, chacune des étudiantes avait eu l'occasion d'échanger de choses et d'autres avec moi, question de mieux se connaître. Je suis content que les profs de l'époque s'en rappellent encore parce que moi j'en parle toujours. L'idée était géniale. Et si c'était à refaire, je dirais encore: Présent!
Merci Zoreilles de m'avoir permis de vivre des moments si sublimes.
Cet après-midi, le virtuel m'a rattappé encore. J'ai parlé cet après-midi de Marie-France Taillon (Marie-Jazz), l'éclairagiste. Et bien quelques instants plus tard, j'ai reçu un courriel d'elle. Le dernier datait d'au moins 5 ans. Il faut dire qu'il y a eu un déclencheur. Elle a entendu Jipé et Gaële à la radio.
Bon, là je garde le silence. Ça devient contagieux chez toi, Zoreilles. Un peu trop bavard le Jacks présentement. Je vais laisser la chance à d'autres...
Zeitgeist :
http://www.dailymotion.com/video/x4jhkg_zeitgeist-remasterise-complet_news
Je suis sensée regarder ça bientôt.
« Plus virtuelle que ça, tu meurs. »
Jackss, à ma connaissance, je n'ai aucune tumeur. Au plus quelques virtus... :DDD
Et je n'en veux pas! ;-)
Tout cela ne m'empêche pas de trouver beaucoup, beaucoup de bonté et de sensibilité chez toi.
N'est-ce pas qu'il y a chez Zoreilles de bien belles personnes, virtuellement parlant à tout le moins.
Zed ;-)
Que de commentaires intéressants sur le passage du virtuel au réel.
Zoreilles, quand je t'ai rencontrée à Rouyn avec Calin et les autres, j'étais un peu craintive et intimidée devant l'inconnu (les inconnus!).
Mais je n'ai pas été déçue, loin de là... Tu étais la même Zoreilles si "vivante" et chaleureuse!
Je n'ai pas vécu le même "feeling" avec tous, ça c'est sûr! Et comme j'étais en période de moyens de pressions et que ce n'était pas bien vu (ça ne l'était jamais dans ma job de toute façon!!!), je me tenais un peu sur la défensive avec certaines personnes du forum!
C'est vraiment un coup de coeur qui m'a fait te connaître et t'apprécier (toujours autant)...
J'ai une cousine bretonne avec qui je correspondais chaleureusement quand j'étais ado: quand je l'ai rencontrée à mon premier voyage adulte, ça n'a vraiment pas cliqué. Elle était snob et hautaine, tout le contraire de moi...
Elle est venue au Québec mais je l'ai su par la suite...
Bien d'accord avec Zed dans ses commentaires à Lise! Et aussi sur la belle brochette "d'invités" qui "squattent" joyeusement ton blog, hihihi!
@ Soisig,
C'est vrai que Zoreilles inspire un "coup de coeur", même ne la connaissant que virtuellement, c'est ce que j'ai tout de suite ressenti ici, dès ma première visite.
Le commentaire de Zed, comment ne pas être d'accord avec! Elle est tombée en plein dans le mille, sur toute la ligne...
J'aime beaucoup lire les vôtres, soit dit en passant. Et je crois avoir compris que Soisig est un prénom breton. Le pays d'Astérix :)
@ Jacks : Oui, l'idée était de moi, en partenariat avec les profs d'informatique et bureautique, la collaboration du technicien en informatique qui lui, n'en revenait tout simplement pas. Il était ravi de participer à ce projet novateur. Il me disait : « Tu devrais faire breveter ça! ». Tu avais eu la générosité de dire oui, de t'impliquer à 100 %. Tu en as donc retiré autant que tu t'étais investi. Tu incarnais la classe, le savoir-être, le respect, l'ouverture aux autres, des ingrédients essentiels au grand tout qu'on appelle l'éthique. Discuter de ça en ta compagnie, avec ton expérience et ton expertise, avait été très formateur pour les étudiants, les profs et pour moi aussi (j'assistais en coulisse, tu te souviens?...)
@ Zed : Quand je te dis qu'il n'y a que des gens extraordinaires dans ma vie! Oui, je sais, tu vas me dire que c'est impossible d'aimer tout le monde, je suis d'accord. Les gens qui passent dans ma vie ne sont pas tous extraordinaires mais ceux qui restent... Oui, définitivement!!!
@ Soisig : Merci pour le « vivante » et le « chaleureuse », je peux t'assurer que c'était réciproque! Évidemment qu'on n'a pas les mêmes affinités avec tous. Cette cousine bretonne avec laquelle ça n'avait pas cliqué en personne, as-tu toujours des liens avec elle?
@ Lise : Tu vois, Soisig a les mêmes craintes que toi et elle est aussi intimidée à l'idée de passer du virtuel au réel. Je comprends tellement cette hésitation moi aussi. Ça reste toujours un mystère, une chance à prendre, une peur de l'inconnu. J'ignore si dans le fin fond des fonds, on a peur de décevoir ou d'être déçue mais il faut passer outre à nos craintes et foncer, parce que d'après nos expériences, on y gagne toujours quelque chose.
Merci Zoreilles!
@Lise: À partir du moment où "on se jette à l'eau" la première fois, c'est plus facile après, hihihi!
Grâce à l'invitation d'un cousin chez qui j'étais en vacances, j'ai eu l'occasion de côtoyer et d'échanger avec Gérald Godin lorqu'il était ministre (et Pauline Julien): je me suis dit avant la rencontre que ces gens allaient faire leurs besoins à la même place que moi, hihihi! Ça recentre en titi! Et tout c'est très bien passé, lol! On a parlé de l'Abitibi et de la situation qui y prévalait à l'époque... Comme le dit Zoreilles, on y gagne toujours à foncer.
@ Zoreilles: Non je n'ai pas de relation avec la cousine, pas celle-là du moins! Son chum est médecin, donc on ne fait pas le poids semble-t-il. Pas intéressante, n'est-ce pas, la madame?
@Lyse Oui je suis d'origine bretonne par mon père, mais ce n'est pas mom prénom, c'est "à peu près" l'équivalent breton que j'utilise ici!
@Zoreilles: je suis fin prête à retenter l'expérience...
Soisig,
Dans le cas de la timidité maladive, peu importe si tu te jettes à l'eau mille fois, tu te noies chaque fois. C'est souvent un contexte où tu dois entrer ewt maintenir un contact avec de sgens sans parler trop profondément. Du social, comme on dit. Souvent.
Tu trembles, tu bafouilles, tu es si mal que tu cherches n'importe quelle manière d'être ailleurs ou de disparaitre dans le décor si tu ne peux t'enfuir ou alors d'avoir une fonction claire et précise qui justifie ta présence, rendre service est idéal : aller chercher les verres, brancher une prise, tout ce qui ne nécessite aucun contact avec les gens. Et encore...
Le pire est que tu dégages cela et que par conséquent toutes les personnes qui ne se sentent aucunement touchées par cette problématique ne la comprennent pas et fuient. Je pense même qu'on doit dégager une odeur spéciale de stress et d'angoisse... Une aura, c'est sûr. (On essaie la vitamine C, Lise?)
C'est quelque chose à l'intérieur de soi qui doit changer et pour cela, c'est une sorte de capitulation, de lâcher prise, de simplicité volontaire d'une sorte différente que la zorélienne. Mais ça arrive en réglant autre chose dont c'est un effet colatéral. C'est un symptôme la timidité.
Si je mets mon ancien moi dans les chaussures de Piau, par exemple, je ne me sens pas à la hauteur et j'ai l'impression (que l'on cultive si souvent) que la personne que je venais voir préfère les autres puisqu'elle me semble pas comprendre mon trouble ni trouver un moyen magique pour le régler. Un mélange de tristesse, jalousie (on préfère encore les autres à moi, se dit la personne et en même tremps elle peut comprendre, ce qui donne aussi de la colère), manque de confiance en soi, sentimwent d'inadéquation et d'impuissance. Tout ça dominé par le premier, la tristesse.
Bon, ceci dit, bien sûr, je ne suis pas Piau. C'est juste pour illustrer le genre de complexité du trouble.
J'en avais parlé chez moi parce que c'est une telle soufrance et que la plupart du temps, personne ne la voit, personne ne la comprend, ne nous comprend.
Fiou, je ne suis plus dans le nous. Mais je comprendrai toujours celles et ceux qui le sont, même si je n'avais pas imaginé que c'était le cas pour cette dame.
Alors si je voyais une Lise dans son coin, à l'écart, il y a de fortes chance pour que je trouve un prétexte juste pour aller m'asseoir à côté d'elle, pas trop près, mais assez pour qu'elle comprenne que j'ai envie d'être à côté d'elle, avec une bonne raison-prétexte pour soit faire quelque chose genre service (peux-tu retiourner mon étiquette de chandail, s'il te plait?) ou compter les écureuils. :DDD Avec beaucoup d'espace pour elle.
Ça te va, Lise?
Sinon, j'attends tes suggestions. Si tu ne t'es pas toute fait bouffée par les maringouins aujourd'hui...
Comment tu te sens bien? Comment tu souhaiterais que ça se passe réellement, quand tu risques un soupçon de présence quelque part?
Je pense qu'en multipliant les expériences douces et positives, ça aide. Ce n'est pas encore le grand ménage, mais je crois que ça aide.
Et qu'en pense donc ma belle Zoreilles? en mettant nos idées ensemble, on va peut-etre réussir à aider les gens timides lors de telles rencontres ou dans la vie courante?
Zed
@Zed blog: Effectivement je ne souffre pas de timidité maladive... Je suis une fille réservée, c'est tout. Une ptite gêne qui me fait rougir à chaque fois. Mais bon, comme je fais de la couperose/rosacée maintenant, ça passe sur ce compte-là, lol. Dans mon cas, l'enseignement m'a beaucoup aidé à passer au travers... Et j'ai l'habitude comme toi d'aller voir ceux qui se tiennent à l'écart ou semblent intimidés... Alors on sera au moins 2 à entre en communication avec Lyse: "Est-ce que tu connais quelqu'un ici? Est-ce que tu aurais un "kleenex" par hasard? Ou on parle de température, un classique, hihihi!
@Lise: Eet c'est tellement plus facile en région où tout le monde parle à tout le monde! On est loin du stress de la ville. Selon ma fille, ça paraît quand on arrive en ville, hihihi!
De toute façon, il faut toute sorte de monde pour faire un monde, comme dirait ma mère!
je ne me souviens pas d'avor été déçu d'une rencontre avec une personne virtuelle
Ce qui est différent, c'est de rencontrer plein de mondes en même temps. Ce n'est pas le genre de rencontre que je préfère.
Depuis que je suis étudiant, partout où j'ai été, j'ai été celui qui organisait les party. Mais je ne me suis jamais considéré comme quelqu'un de party. En plein milieu du party, je vous jure, j'avais besoin d'air.
J'ai toujours eu l'habitude de laisser tout le monde, au milieu du party, pour sortir et aller prendre une marche, seul ou avec une ou deux personnes. Pour moi, le bonheur, c'était ça,
Ce que j'aime du monde virtuel, c'est qu'on ne se laisse pas distraire par les artifices. Dans la vie de tous les jours, nos contacts se crée d'abord par l'impression physique que dégage une personne. Si ce qu'on voit clique, on crée le contact, on l'approfondie.
Sur le web, ce qu'on voit d'abord, c'est l'âme d'une personne. Si ça clique, on a parfois le goût de la rencontrer, lui parler, voir ses expressions. Et souvent, à mon avie, c'est au moins aussi valable que d'avoir fait l'inverse.
C'est fou le nombre de personnes, les parents, les amis que je n'avais pas vus depuis longtemps qui ont recréé contact à cause du monde virtuel.
J'ai déjà eu l'occasion, il y a quelque temps de revoir mon meilleur ami d'enfance. J'étais très excité de l'avoir retrouvé. J'avais tellement hâte de le revoir. Puis, la rencontre a eu lieu. À ma grande surprise, la chimie, le courant entre nous n'existait plus. Les liens, les émotions, tout s'était estompé avec le temps.
Je crois que si le contact s'était rétabli progressivement, à partir du monde virtuel, les liens auraient eu l'occasion de se retisser à nouveau. La chimie et les émotions aussi.
Le temps, il faut lui laisser du temps.
Ce que j'en pense? Comme dit Zed, c'est quelque chose à l'intérieur de soi mais par oû commencer? J'ai des idées et des pistes à suivre mais elles ne sont valables que pour moi, pas nécessairement pour quelqu'un d'autre...
Comme dit Soisig, dans l'enseignement, on apprend, on se dégêne, on comprend mieux les phénomènes de groupe. Je ne travaille pas dans le monde de l'éducation mais j'ai étudié en science du comportement humain (animation) et quand j'anime un groupe de travail, j'ai mes trucs pour aller chercher doucement les timides, ceux qui ne prennent pas leur place pour toutes sortes de raisons. Ça se passe beaucoup dans le non verbal. Ils sont souvent intimidés par une ou deux personnes, pas plus, que ce soit un leader positif ou négatif, il faut canaliser cette énergie-là pour la redistribuer au profit de tout le groupe. Ce sont les timides qui y gagnent et le groupe aussi, par ricochet. C'est fascinant de constater comme ce que certains considèrent comme une faille dans leur personnalité peut en réalité devenir un révélateur, une force, une efficacité.
Jacks, tu me ressembles beaucoup. Malgré ta sociabilité, tu es plus heureux dans les petits groupes!
En conclusion, je serais d'avis qu'il vaudrait mieux ne pas avoir d'attentes précises, ne jamais juger qui que ce soit et ne pas se créer l'obligation de plaire à tout le monde.
@ Zed
Maintenant que Zoreilles a eu la gentillesse d'écrire un nouveau texte, et que peu de gens se permettent de revenir en arrière , même en ce qui concerne la lecture, je dois dire que tu as tout, mais vraiment tout compris. Et merci, pour tout !
Zed,
je parlais de la lecture des commentaires bien sûr, pas des textes de Zoreilles.
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