Ce n’est pas moi qui ai pris cette photo, évidemment… C’est Nathalie, sa marraine, à l’été 1987. Isa avait 9 mois et je célébrais tout juste mes 30 ans. S’il vous semble qu’il n’y a pas de lien entre le titre, la photo et le billet que je m’apprête à écrire, attendez pour voir, parce que dans mon cœur, tout est lié.
Pourquoi écrire?
Dernièrement, deux événements en lien avec l’acte d’écrire sont venus ébranler mon « feu sacré », ce goût de fixer sous ma plume les visions aperçues à l’heure fugitive de l’inspiration. Ce n’est pas la première fois que ça m’arrive et ça risque de se produire encore. Bien sûr, je gagne ma vie de cette manière, puisque dans mon travail, j’ai à faire beaucoup de rédaction mais je parle ici d’écrire à partir de mon espace à moi, en dehors de mon travail. Écrire librement, sans contrainte ni obligation, par plaisir ou par besoin. L’acte d’écrire. Pourquoi?
Le premier événement que j’ai beaucoup observé et auquel j’ai participé en allant voter et voir les résultats, c’est ce gala des Blogues d’or, une heureuse initiative très québécoise qui voulait récompenser des blogues dans plusieurs catégories. J’y ai découvert, parmi les blogues proposés, des talents incroyables, d’une richesse et d’une variété insoupçonnées, tant dans le contenu, la forme, les tendances, l’esthétisme, la technologie de pointe et le multimédia, une pluralité des genres et des sujets. Je me suis sentie très loin et pas rapport du tout dans cet univers. J’étais émerveillée mais en même temps, complètement dépassée par ce monde de l'auto publication virtuelle qu’on appelle la blogosphère.
Le deuxième, c’est le Salon du livre de l’Abitibi-Témiscamingue qui avait lieu en fin de semaine dernière, à La Sarre. Notre Salon du livre a ceci de particulier qu’il est baladeur, puisqu’il se déplace d’une ville à l’autre à chaque année. Dans l’ordre, il se déroule à La Sarre, Amos, Val-d’Or, Rouyn-Noranda et Ville-Marie. C’était la 32e édition et je n’en ai pas raté beaucoup en 32 ans. J’ai même coordonné la 26e édition, à Rouyn-Noranda, j’en connais donc tous les dessous. Cet univers est tout à fait le mien... d'habitude.
Les écrivains d’ici, je les ai côtoyés depuis longtemps dans le défunt Regroupement des écrivains et auteurs de l’Abitibi-Témiscamingue. Je les ai présentés souvent aussi, alors que j’animais les Cafés littéraires. Quand j’étais écrivain public, ils me considéraient comme l’une des leurs. J’en ai découvert d’autres encore quand je travaillais au Conseil régional de la culture. Plusieurs sont des amis de longue date.
Quand je vais au Salon, je les revois à peu près tous. Ce sont toujours des retrouvailles joyeuses, animées, parfois émouvantes pour moi, parce que je m’y retrouve comme en pays de connaissance, auprès de gens avec qui j’ai beaucoup vécu et partagé, c’est difficile à expliquer.
Cette année, ça a été très différent. Oui, je les ai revus, ils m’ont dédicacé leur p’tit nouveau, m’ont raconté comment ils en étaient venus à publier celui-là, les difficultés qu’ils avaient dû surmonter, etc. Et puis, chaque fois, à la fin de nos conversations, beaucoup plus par politesse que par un intérêt réel, cette question :
- Et toi, écris-tu encore?
- Oui, c’est sûr, il faut bien gagner sa vie!
- Mais est-ce que tu publies tes écrits personnels?
- Oui, sur mon blogue!
- … (Malaise)
- En tout cas, je suis content de t’avoir vue, j’ai hâte que tu me lises, que tu m’en redonnes des nouvelles!
Publier sur un blogue, ça ne compte pas. Pas grave. Je m’en doutais pas mal. C’est encore moins bien perçu que de publier à compte d’auteur, c’est tout dire. Le pire, c’est que j’ai réalisé cette fois-ci que chez tous les écrivains de mes amis, ceux qui m’invitent à leur lancement comme ceux qui m’amènent par la main en courant vers le stand de leur maison d’édition, il y a une constante : Ils veulent tous que je les lise mais ils n’ont aucun intérêt à me lire. Je ne suis plus l'une des leurs, je suis une lectrice amie, bon public, c'est tout. Alors, pourquoi écrire?
Un élément de réponse venu de loin
Pourquoi écrire? Je n’aurai jamais de réponse à cette question-là. Mais un élément nouveau s’est présenté, venu de si près et de si loin en même temps. En vous le racontant, j’amène jusqu’à vous, chères âmes généreuses qui me lisez ici, une nouvelle que nous et nos proches partageons déjà depuis un bon moment.
Pour vous mettre dans le contexte, Isabelle et Dominic, dont je vous ai déjà parlé, sont en voyage pour 5 semaines en Espagne, au Maroc et au Portugal. Plus que jamais, nous avons eu besoin de garder bien vivant notre lien, et c’est directement des différents cafés Internet de Essaouira, Agadir et Taroudant, au Maroc, que me sont parvenus cette semaine les plus beaux écrits que j’ai pu lire de toute ma vie.
Dans un de ses messages, Isa me raconte une histoire très touchante. Les petits Marocains de ce village demandent la charité pour leur famille. L’un d’eux qui l’observait écrire dans son carnet de voyage, lui a chaviré le cœur, particulièrement. Elle avait dû lui faire signe que non, elle n’avait plus de monnaie sur elle mais elle aurait tellement voulu lui donner de l’argent, à lui spécialement, à cause de la manière dont il s'intéressait à elle, qu'il la regardait écrire. C’est alors qu’il lui a dit dans un français approximatif : « Pas l’argent, pas l’argent, madame, votre crayon madame, pour l’école ».
Elle lui a tendu son crayon pour qu'il écrive dans son carnet de voyage qu’elle lui tendait. À partir de là, je la laisse parler :
Pourquoi écrire?
Dernièrement, deux événements en lien avec l’acte d’écrire sont venus ébranler mon « feu sacré », ce goût de fixer sous ma plume les visions aperçues à l’heure fugitive de l’inspiration. Ce n’est pas la première fois que ça m’arrive et ça risque de se produire encore. Bien sûr, je gagne ma vie de cette manière, puisque dans mon travail, j’ai à faire beaucoup de rédaction mais je parle ici d’écrire à partir de mon espace à moi, en dehors de mon travail. Écrire librement, sans contrainte ni obligation, par plaisir ou par besoin. L’acte d’écrire. Pourquoi?
Le premier événement que j’ai beaucoup observé et auquel j’ai participé en allant voter et voir les résultats, c’est ce gala des Blogues d’or, une heureuse initiative très québécoise qui voulait récompenser des blogues dans plusieurs catégories. J’y ai découvert, parmi les blogues proposés, des talents incroyables, d’une richesse et d’une variété insoupçonnées, tant dans le contenu, la forme, les tendances, l’esthétisme, la technologie de pointe et le multimédia, une pluralité des genres et des sujets. Je me suis sentie très loin et pas rapport du tout dans cet univers. J’étais émerveillée mais en même temps, complètement dépassée par ce monde de l'auto publication virtuelle qu’on appelle la blogosphère.
Le deuxième, c’est le Salon du livre de l’Abitibi-Témiscamingue qui avait lieu en fin de semaine dernière, à La Sarre. Notre Salon du livre a ceci de particulier qu’il est baladeur, puisqu’il se déplace d’une ville à l’autre à chaque année. Dans l’ordre, il se déroule à La Sarre, Amos, Val-d’Or, Rouyn-Noranda et Ville-Marie. C’était la 32e édition et je n’en ai pas raté beaucoup en 32 ans. J’ai même coordonné la 26e édition, à Rouyn-Noranda, j’en connais donc tous les dessous. Cet univers est tout à fait le mien... d'habitude.
Les écrivains d’ici, je les ai côtoyés depuis longtemps dans le défunt Regroupement des écrivains et auteurs de l’Abitibi-Témiscamingue. Je les ai présentés souvent aussi, alors que j’animais les Cafés littéraires. Quand j’étais écrivain public, ils me considéraient comme l’une des leurs. J’en ai découvert d’autres encore quand je travaillais au Conseil régional de la culture. Plusieurs sont des amis de longue date.
Quand je vais au Salon, je les revois à peu près tous. Ce sont toujours des retrouvailles joyeuses, animées, parfois émouvantes pour moi, parce que je m’y retrouve comme en pays de connaissance, auprès de gens avec qui j’ai beaucoup vécu et partagé, c’est difficile à expliquer.
Cette année, ça a été très différent. Oui, je les ai revus, ils m’ont dédicacé leur p’tit nouveau, m’ont raconté comment ils en étaient venus à publier celui-là, les difficultés qu’ils avaient dû surmonter, etc. Et puis, chaque fois, à la fin de nos conversations, beaucoup plus par politesse que par un intérêt réel, cette question :
- Et toi, écris-tu encore?
- Oui, c’est sûr, il faut bien gagner sa vie!
- Mais est-ce que tu publies tes écrits personnels?
- Oui, sur mon blogue!
- … (Malaise)
- En tout cas, je suis content de t’avoir vue, j’ai hâte que tu me lises, que tu m’en redonnes des nouvelles!
Publier sur un blogue, ça ne compte pas. Pas grave. Je m’en doutais pas mal. C’est encore moins bien perçu que de publier à compte d’auteur, c’est tout dire. Le pire, c’est que j’ai réalisé cette fois-ci que chez tous les écrivains de mes amis, ceux qui m’invitent à leur lancement comme ceux qui m’amènent par la main en courant vers le stand de leur maison d’édition, il y a une constante : Ils veulent tous que je les lise mais ils n’ont aucun intérêt à me lire. Je ne suis plus l'une des leurs, je suis une lectrice amie, bon public, c'est tout. Alors, pourquoi écrire?
Un élément de réponse venu de loin
Pourquoi écrire? Je n’aurai jamais de réponse à cette question-là. Mais un élément nouveau s’est présenté, venu de si près et de si loin en même temps. En vous le racontant, j’amène jusqu’à vous, chères âmes généreuses qui me lisez ici, une nouvelle que nous et nos proches partageons déjà depuis un bon moment.
Pour vous mettre dans le contexte, Isabelle et Dominic, dont je vous ai déjà parlé, sont en voyage pour 5 semaines en Espagne, au Maroc et au Portugal. Plus que jamais, nous avons eu besoin de garder bien vivant notre lien, et c’est directement des différents cafés Internet de Essaouira, Agadir et Taroudant, au Maroc, que me sont parvenus cette semaine les plus beaux écrits que j’ai pu lire de toute ma vie.
Dans un de ses messages, Isa me raconte une histoire très touchante. Les petits Marocains de ce village demandent la charité pour leur famille. L’un d’eux qui l’observait écrire dans son carnet de voyage, lui a chaviré le cœur, particulièrement. Elle avait dû lui faire signe que non, elle n’avait plus de monnaie sur elle mais elle aurait tellement voulu lui donner de l’argent, à lui spécialement, à cause de la manière dont il s'intéressait à elle, qu'il la regardait écrire. C’est alors qu’il lui a dit dans un français approximatif : « Pas l’argent, pas l’argent, madame, votre crayon madame, pour l’école ».
Elle lui a tendu son crayon pour qu'il écrive dans son carnet de voyage qu’elle lui tendait. À partir de là, je la laisse parler :
« Dire non à un enfant, c'est encore plus difficile... Celui d'aujourd'hui était différent des autres... Je pouvais sentir chez lui une grande volonté de savoir écrire dans ses jolis barbouillages faits de sa petite main, me rappelant mes propres gribouilles d’avant la première année... mais pour ce petit bonhomme, Maman, il n’y aura pas de première année. Je lui ai donné mon super stylo, en me disant que pour moi comme pour lui, un crayon représente en lui-même une possibilité infinie. Merci Maman, pour ce goût d’écrire, tu m’as outillée pour la vie, je ne serai jamais seule… »
Je ne partagerai pas l’ensemble de son message mais je me permettrai de vous retranscrire une partie de ma réponse :
Je ne partagerai pas l’ensemble de son message mais je me permettrai de vous retranscrire une partie de ma réponse :
« Papa se joint à moi dans ce message. Je sais que tu aurais aimé qu’il puisse te répondre mais comme tu le dis toi-même, il n’est pas très courriel. Tu sais aussi qu’il ferait tout pour nous. Il faut l’aimer comme il est, avec son cœur grand comme le monde! Il communique avec les outils qu’il a : son cœur, ses sourires, ses grandes mains expressives, ses chansons décomposées, son humour, son temps et ses silences… »
... « Non, c’est vrai, faire la reposette, comme tu dis, alors qu’il y a tant à vivre, ça ne te ressemble pas du tout, tu as toujours eu tellement d'énergie, comme ton Papa, c'est-à-dire que tu ne connais aucune limite. Dominic a raison, c’est fascinant mais très exigeant de fabriquer un petit être humain. C’est même phénoménal. Un voyage intérieur, en quelque sorte. Petit Mini, comme vous l’appelez, a beau avoir été conçu dans l’amour, on sait bien, toi et moi, que l’amour, c’est ben d’l’ouvrage! »...
... « Non, c’est vrai, faire la reposette, comme tu dis, alors qu’il y a tant à vivre, ça ne te ressemble pas du tout, tu as toujours eu tellement d'énergie, comme ton Papa, c'est-à-dire que tu ne connais aucune limite. Dominic a raison, c’est fascinant mais très exigeant de fabriquer un petit être humain. C’est même phénoménal. Un voyage intérieur, en quelque sorte. Petit Mini, comme vous l’appelez, a beau avoir été conçu dans l’amour, on sait bien, toi et moi, que l’amour, c’est ben d’l’ouvrage! »...
... « Je n’en reviendrai jamais du miracle de la vie. Peut-être parce que pendant huit ans, j’ai eu amplement le temps de décortiquer tout ça, d’espérer tant de fois et de réaliser au moins une fois ce rêve. Je te l’ai dit souvent, tu es la plus magnifique chose qui me soit arrivée dans la vie. »...
... « Qu’on puisse, rien qu’en s’aimant, donner vie à une personne et vouloir le meilleur en tout pour cette personne-là, ça amène mon âme à une telle émotion que je n’ai plus de mots. Et là, c’est vous deux qui vivez ça, vous deux que j’aime tant. Vous deux qui êtes en train de devenir trois… »
... « Nous avons eu si peu de temps avant votre départ, tout ça était tellement soudain, inattendu, en même temps que vos derniers préparatifs, les ajustements, urgences de dernière minute et contraintes extérieures... J’ai eu besoin de te serrer très fort et très longtemps dans mes bras avant que tu partes, j’aurais voulu te communiquer quelque chose… J’étais incapable de trouver les mots mais j’aurais eu tant à te dire, si tu savais. Sur la beauté et la force de la vie, bien sûr, mais plus encore au sujet de ces autres sentiments si forts qu’on ressent quand le miracle s’est produit et qu’on porte un enfant. J’aurais voulu te prendre en otage, rien qu’une petite heure, t’amener sur mon île secrète, dans ma maison mère imaginaire, juste une petite heure de rien, pour que tu me parles, pour que je t’écoute, pour qu’ensemble on se rassure… Heureusement qu’il y a les mots, ceux que je peux t’écrire même à l’autre bout du monde, ceux que je DOIS t'écrire parce que je ne peux pas les exprimer autrement… »
Pourquoi écrire?
« Pour n’être jamais seule », c'est elle qui me l’a écrit, de Essaouira, au Maroc, Isa qui sera Maman... en compagnie de Dominic qui sera Papa. Et moi, j'ajoute mon nouvel élément de réponse au sien : Pourquoi écrire? Parce que ça nous rapproche, et ça, c’est une possibilité infinie...
Pourquoi écrire?
« Pour n’être jamais seule », c'est elle qui me l’a écrit, de Essaouira, au Maroc, Isa qui sera Maman... en compagnie de Dominic qui sera Papa. Et moi, j'ajoute mon nouvel élément de réponse au sien : Pourquoi écrire? Parce que ça nous rapproche, et ça, c’est une possibilité infinie...
60 commentaires:
Bonjour,
Quel beau texte! Surtout ne pense même pas d'arrêter tes réflexions sur la vie. Continue d'utiliser cette fluidité d'écriture que tu maitrise si bien. Je lis tes blogues comme des chapitres d'un grand livre.
Moi je te répondrai par les mots que St-Ex a mis dans la bouche du renard...pour m'apprivoiser...toutes les semaines je viens sur ton blog et j'apprends à te connaître mieux. Tu es maintenant différente de tous les autres, tu as une plume unique qui est à la fois ta signature et ton corpus.
Et à cause de ça il y moi à Beloeil qui s'intéresse à toi à Rouyn Noranda, à ton amour, à ta fille et à son mari, à ce petit bébé à naître. Pourquoi écrire? Pour nous rappeler que nous sommes des îles dans cet océan, des îles intereliées.
Mon dieu Zoreilles, quel coup au coeur tu as eu en allant au salon! Toi si ouverte aux autres, qui jongle magnifiquement avec les mots, si écrivaine dans l'âme. J'aime beaucoup le commentaire de p.é.larivière "Je lis tes blogues comme des chapitres d'un grand livre"!
Continue de nous régaler de tes petits bijoux qui expriment la délicatesse de ton âme mon amie! Tu sais, il y a des gens arrogants et pédants dans tous les domaines...même dans le tien! Écrivaine tu l'es et tu le resteras toute ta vie ma belle, tul'as trop dans le sang. Heureusement pour nous!
OH! J'oubliais, tu feras une merveilleuse grand-maman, hihihi. En tout cas, moi je t'apprécierais comme belle-mère de mes enfants (et grand-maman!), hihihi!
Encore un autre très beau texte.
Tu sais les blogues, c'est peut-être la future démocratie. T'aimes pas, tu lis pas, tout simplement.
Ceux qui persistent, ceux qui écrivent parce qu'ils ont le goût de dire quelque chose, ceux-là sont déjà appréciés. La quantité de lecteurs n'a pas vraiment d'importance. C'est bien certain qu'elle ne diminue pas, à moins que le blogueur devienne insipide.
Si les blogues sont méprisés, si les bons carnets sont volontairement oubliés par ceux qui "informent", c'est bon signe. Il faut juste continuer d'écrire, sans attente.
Comme ça tu deviendras grand-maman. C'est connu, les grand-parents vivent des émotions "rares". Et nous, chanceux lecteurs, j'ai bien l'impression que nous en vivrons aussi, beaucoup.
Merci Zoreilles. Eh pis tiens, un beau gros câlin. Nous sommes dû, je pense. ;o)
Triste cette moue devant le phénomène blogue, puisque c'est bien le lien possible le plus direct entre l'écrivain et le lecteur, actuellement.
Mais tu l'as tellement bien illustré par ton texte. L'amour, le dialogue, ne sont que synonymes, le reste importe très peu et est passager, n'est que divertissement.
Ohhh, Zoreilles, merci pour cette sublime conversation avec ta fille.
Puis-je ajouter...
Écrire, pour la caresse du crayon sur le papier, l'apparition des mots-pixels nés des tac-tacs des doigts sur le clavier, parce qu'écrire, c'est plein de traits d'union et que le point n'est jamais final, parce que la barre oblique entre signifiant et signifié est la fissure par laquelle une partie de l'âme s'échappe...
Tu donnes envie d'avoir des enfants. Toi, et Rosie. À travers vous, nous découvrons les belles personnes que sont vos filles. On ne peut qu'être ravis et heureux de l'existence de telles personnes.
Zed xox
Je vais répéter ce que les autres ont dit... mais c'est un très beau texte. Et les écrivains du Salon qui ont méprisé les blogues... ils sont probablement déconnectés des nouvelles technologies. Ça leur fait peur. Ils préfèrent encore le papier, le matériel, alors que l'avenir (s'il en existe un), c'est le virtuel (jusqu'à un certain point évidemment).
Continue d'écrire, pour toi en premier lieu.
@ P-E. Larivière : Merci. Votre commentaire me touche beaucoup. Vraiment.
@ Bibco : Tu dis « Pour nous rappeler que nous sommes des îles dans cet océan, des îles intereliées ». J'aime tellement ton image, en plus, tu continues la même allégorie que les bateaux, et les capitaines... Tu as une fort jolie manière d'expliquer pourquoi on écrit. Bisous du lac Dufault, en direction de Beloeil, passant au-dessus de l'Harricana!
@ Soisig : Je ne dirais pas que j'ai eu un coup au coeur mais plutôt que ça a suscité chez moi une prise de conscience. Ces gens ne sont ni pédants ni arrogants, ils sont très normaux, ils s'intéressent à eux-mêmes mais pas tellement aux autres, surtout pendant un événement qui les rassemble et qui les met en lumière. Merci pour ton amitié et ta tendresse, ta confiance aussi (dans mon futur rôle de mamie!...)
@ Guy : « Si les blogues sont méprisés... ». Je ne crois pas qu'ils le soient, ils sont ignorés plutôt... N'importe quoi serait mieux que l'indifférence. Pour moi, en tout cas. Allez, viens faire un câlin à Mamie!
@ Renart l'éveillé : Je ne fais pas la triste moue devant le phénomène blogue, au contraire, ce phénomène m'intrigue, me fascine et m'émerveille. À tel point que je ne me sens pas vraiment rapport dans cette blogosphère, vu que je me tiens loin de l'actualité. Mais j'y ai aussi mon réseau, mes coups de coeur, mes fidélités, mes amitiés. Pourquoi écrire? Je commence à m'en douter mais c'est suivi tout de suite après par l'autre maudite question : Pourquoi publier? ;o)
@ Zed : Je me doutais bien que tu avais trouvé depuis longtemps beaucoup de réponses à cette fameuse question! Que j'aime tes réponses, elles te ressemblent... Merci beaucoup pour ton dernier paragraphe surtout. Tu sais quoi? J'ai beaucoup d'amis(es) qui ont fait le choix de ne pas avoir d'enfant. J'ai toujours tellement compris ça. Autant ça peut être la plus merveilleuse chose, quand c'est notre désir, autant ça peut être terrible si on décide d'en faire pour les mauvaises raisons, les pressions sociales tellement pas subtiles. La fille la plus aimante et la plus maternelle au monde que je connaisse, une amie avec qui je discute souvent, navigue avec son capitaine depuis le même nombre d'années que moi. Pourtant, un jour, juste avant sa trentaine, elle a fait et assumé ce choix de n'être pas Maman, en tout cas, pas au sens où on l'entend d'habitude...
@ Henri : Merci à toi. Comme toujours, tes observations et ton regard m'éclairent énormément. Bien sûr que je continuerai d'écrire, comme toi d'ailleurs, quand on perd notre feu sacré, ce n'est jamais pour bien longtemps...
Encore un très beau texte que je n'aurais peut-être pas pu lire dans un livre. Sur un blogue on a un lien plus intime avec l'auteur, on s'attache à sa famille, son patelin, il devient un peu notre ami. Merci pour ce bon moment passé aujourd'hui.
Quand j'écrivais "Triste cette moue", j'écrivais bien sûr par rapport à ton ami écrivain qui n'a eu que trois petits points comme réponse alors que tu lui désignais ton blogue comme étant le seul réceptacle de publication de tes mots...
Pourquoi écrire ?
Ton talent de communicatrice ne demande qu’à s’exprimer au travers de ta plume ma chère. Ton monde intérieur peut ainsi s’exprimer librement au fil des mots agencés harmonieusement au bout de tes doigts, sur le clavier virtuel de ton monde intérieur.
Pour briser la solitude. Oui, tu vois, nous sommes tous, toujours seul avec nous même.
De pouvoir partager notre senti de la vie avec nos proches qui sont au loin, avec l’humanité entière si tu le veut, vient briser cet état de solitude. S’exprimer, donner ainsi le meilleurs de nous nous ramène à l’essentiel, que nous sommes, une même grande famille humaine qui a un grand besoin de communiquer pour se comprendre, pour s’aimer.
Je ne lirai probablement jamais les livres de ces écrivains (es) dont tu nous entretiens. De bons écrivain (es) probablement, et même si je les lisais, j’en resterais là, il n’y aurais aucune communication entre eux et moi. Tiens, je viens de lire dernièrement la biographie de M. Michel Perron de La Sarre que tu connais sûrement. Mais toi, je te lis régulièrement et comme le dit p.é. larivière ces comme une page du livre de ta vie qui s’ouvre à chaque fois. Je peux alors faire des commentaires et lire les commentaires de tes autres lecteurs, tu répond à tous, ainsi des liens se créer pour connaîtrent et partager.
Comme ça, au travers d’un blogue , le tiens, tu vis par l’écriture que tu affectionne tant et tu as un publique fidèle qui a appris à te connaître et à t’aimer, et surtout ce qui est important inter réagir avec toi, participer une peu à la danse de la vie…de ta vie et celle des autres aussi.
Comme ça j’ai appris que je n’étais pas seul à avoir ces maudits acouphènes.
Félicitation à Isa et Dominique. je leur souhaite d’avoir toujours un bon vent pour les animer tout au long de leur vie.
@ Solange : Merci beaucoup, Solange, c'est vrai que c'est plus intime sur un blogue, quand c'est le ton qu'on veut lui donner, bien entendu. Je ne connais pas de meilleure manière d'échanger, de communiquer avec nos lecteurs. C'est magique, ça. Et unique. Tu n'aurais jamais pu lire mon billet dans un livre, c'est sûr, parce qu'aucun éditeur ne publierait quelque chose d'aussi intime et personnel. Quelque chose d'inclassable. D'ailleurs, aucune maison d'édition sérieuse ne publie un manuscrit tel quel. Il faut l'adapter, le refaire, le réécrire, le retravailler jusqu'à ce qu'il entre dans leurs critères et chaque éditeur a son créneau bien particulier. À la fin, est-ce que l'auteur publie ce qu'il avait voulu écrire? Ce que je trouverais le plus dommage, si je publiais ailleurs qu'ici, ce serait de ne pas pouvoir lire vos commentaires...
@ Modotcom : T'es trop chouette. Oui, on est tellement spontanées. Même que parfois, on l'est quasiment trop! Je réagis trop souvent avec fougue, passion et impulsivité et comme tu dis, après « l'irrémédiable post », je peux juste me dire... Oups, advienne que pourra, j'espère que j'ai pas insulté personne! T'as l'impression de connaître Isa, tu dis? C'est drôle, tu me fais si souvent penser à elle, dans ce que t'écris. Tu veux l'entendre chanter? Dans cette publicité de Tourisme Abitibi-Témiscamingue, les futurs parents de Petit Mini ont collaboré de très très près, Dom a fait la réalisation et le montage des images, et Isa, la chanson dont on entend le refrain de 30 secondes. Elle passe actuellement sur plusieurs réseaux mais tu peux aller sur www.tourisme-abitibi-temiscamingue.org et dans la page d'accueil, tu descends en bas, tu cliques sur vidéo. J'y vais souvent ces temps-ci moi-même, à cause du sourire dans sa voix...
@ Renart l'éveillé : Nenon, nenon, je ne parlais pas d'UN ami écrivain, ils ont tous et toutes eu cette MÊME RÉACTION, c'était unanime! Notre conversation s'arrêtait tout le temps « drette là », j'ai même jamais pu leur dire que je m'appelais Zoreilles, encore moins leur refiler l'adresse de mon blogue! Ça s'impose pas ces affaires-là... J'ai beaucoup trop de respect pour mes amis(es) écrivains(es), auteurs(es), poètes pour les juger, et d'ailleurs, ils sont très représentatifs du monde en général.
@ Macamic : C'est drôle que tu me parles de Michel Perron, de sa biographie, écrite par un Monsieur Nadeau, si je me souviens bien. « Du bois d'oeuvre aux bonnes oeuvres »... Michel Perron est un homme d'affaires très connu ici, comme chacun sait. Il a longtemps été à la tête d'une entreprise très florissante qui a déviargé en masse nos forêts boréales, de là le titre de l'ouvrage. Il était président d'honneur de ce dernier Salon du livre à La Sarre. Tout un président d'honneur! C'est parce que c'est lui qui était à l'honneur! Plutôt que de faire la promotion du Salon du livre, des auteurs invités, des activités littéraires qui s'y déroulaient, de la lecture, du monde de l'édition, Monsieur faisait beaucoup la promo de... son livre. Tout un Monsieur. Heille, il a réussi sa vie, lui, il a son nom étampé sur une couverture de livre... et tout plein de temps d'antenne et d'entrevues avec les médias, comme président d'honneur, pour faire une exceptionnelle promotion de... son livre! Ça va être un best-seller, c'est sûr, il le donnait GRATIS aux visiteurs du Salon. Si je veux être honnête, j'ajouterai que dedans son livre, il y avait une enveloppe pour faire un don à la Fondation des maladies du rein.
C'est triste quand même, bon! ;)
@ Macamic : Skuze-moi, j'ai pas été ben fine, là. Tu m'as fait un si joli commentaire et moi, au lieu de te répondre gentiment, j'ai pété ma coche...
;o)
Je me reprends : Merci pour ta fidélité, mon cher Macamic, c'est toujours un plaisir de te croiser ici, d'échanger avec toi, un éternel amoureux de l'Abitibi-Ouest, comme moi. Tu sais quoi? Même si je te sais heureux et je te situe dans la belle région des Laurentides, j'ai toujours une bonne pensée pour toi à chaque fois que je passe à Macamic ou près du lac Macamic.
Tu vois je n'ai pas fait de commentaires sur le livre de M. Perron. J'ai gardé ça pour moi. Il y a plusieurs choses qui m'ont dérangés dans ce livre, dans cette vie... Plusieurs...Ces le genre de personne ou tout doit être centré sur elle, qui prend toute la place. Moi et toujours moi.
Je voulait seulement faire le parallèle entre un livre à lire et un blogue ou l'on peut échanger et ou l'on peut sentir la chaleur humaine.
Tu n'a pas à me faire d'excuse Zoreille, j'ai très bien compris que ton commentaire n'était pas diriger contre ton lecteur et son commentaire. Seulement, chez toi cette personne est venue éveiller un point sensible. Je comprend.
Ces lui-même qui m'a donné ce livre lors d'une rencontre amicale entre gens de l' Abitibi-ouest à St-Eutache fin Avril.
Il ne prend pas un sous ces vrai aussi et Il y avait effectivement une petite enveloppe dans le livre pour faire un don à la fondation des maladies du rein.
Déviarger des forêt ces sur !
UN PARADOX, combien de gens ont étés honnorés à leur décès ou durant leur vie pour avoir trimés dure pour leur familles, ou pour le développement de la région, tous ça en travaillant en forêt ou dans d'autres domaines industriel qui pollue et détruisent l'environnement.
Lui, ce Monsieur je ne sais pas s'il a été honnoré. Mais en lisant son livre avec une concience écologique ont peut imaginer tout l'étendu des domages causés à la nature.
Merci de penser à moi quand tu passes par l'Abitibi-Ouest ces gentil.
Chère Zoreilles,
très très très touchant ce billet ! J'en ai eu les larmes aux yeux pour bien des raisons ( que je suis la seule à connaître ), et je t'en prie ne cesse pas d'écrire.
Depuis que j'ai découvert le monde des blogues, moi aussi je trouve des talents extraordinaires, et ta manière d'écrire, chaleureuse et intime, fait que tes lecteurs se sentent proches de toi. En tout cas c'est ce que je ressens, comme si je te connaissais depuis toujours...
J'aime les livres, les écrivains, et je serai toujours une rate de bibliothèque, mais le matin j'ai sacrifié mon heure de lecture matinale afin de faire la tournée de mes sites préférés. Les blogues permettent un échange c'est vrai, même s'il ne s'agit que de quelques mots, ce qu'on ne retrouve nulle part ailleurs dans le monde virtuel.
Le fait d'avoir partagé, en partie, la conversation via courriel entre Isabelle et toi, avec tes lecteurs, est une preuve de plus de ta grande générosité. Je dois avouer que j'aurais tout gardé égoïstement pour moi !
Je crois que tu seras la jeune grand-maman-mamie idéale, et que ta fille, si sensible et à l'écoute des autres, l'anecdote avec le petit garçon le démontre bien, sera une mère à l'image de la sienne. Sans oublier le futur papa Dominic, que vous aimez déjà comme un fils !
J'adore les enfants, et ce soir, en revenant d'aller voir ma mère à l'hôpital, alors que j'attendais l'autobus, une jeune femme est arrivée avec ses trois fillettes. La plus petite, environ quatre ans, ravissante et avec de longs cheveux blonds bouclés, ne cessait de m'apporter ( ne ris pas ! ) des pissenlits qu'elle cueillait, en me faisant un grand sourire. Te dire comme j'étais touchée c'est impossible même si l'anecdote est bien pâlotte comparée à celle d'Isabelle. Je n'urais peut-être pas dû la raconter, car elle n'a pas sa place ici, mais ça m'a fait tellement chaud au coeur !
Pour terminer ce très long commentaire ( avec mes excuses ) je dirai , pour faire suite à celui de Bibco; maintenant que tu as apprivoisé tes lecteurs, tu n'as pas le choix de continuer à écrire, car le renard a aussi dit " on est responsable de ce qu'on apprivoise ", donc...
Ça va être un best-seller, c'est sûr, il le donnait GRATIS aux visiteurs du Salon.
Héhé, la belle Zoreilles pète une coche.
Et mon respect pour toi vient de monter à un autre niveau. Le Journal de Montréal, donne aussi son torchon gratuitement, dans les expositions, salons, etc...
Ça reste un torchon pareil!
Tu es très douce belle Zoreilles, mais tu n'es pas naïve. Le monde de l'écriture, tu le connais. Ne regrette aucun des mots que tu as écrit au sujet de ce "président". Criss que j'ai ressenti instantannément, toute la frustration que tu as dû vivre, en voyant ce cirque.
Mamie, tes petit-enfants seront fiers de toi. Et ça, c'est peut-être le plus important!
P.S. Tu permets Zoreilles? Merci...
Lise, quelle plume tu as. Quelle belle plume!
@ Renart : Je l'sais ben... ;o)
@ Macamic : Je n'ai pas lu son bouquin, pas l'intention de le lire non plus. Déjà, juste le titre, « Du bois d'oeuvre aux bonnes oeuvres », je trouve ça prétentieux à mort. L'entreprise Normick Perron a fait de l'argent comme de l'eau sur le dos de nos forêts mais pire encore, sur le dos des travailleurs mal payés de l'Abitibi-Ouest dans les années 50 et après. Aujourd'hui, après avoir écumé nos plus grandes richesses, humaines et forestières, il est facile de faire publier un livre où l'on se met en vedette en essayant de se donner une belle image, on s'achète un peu de bonne conscience. Il faut croire que dans leurs vieux jours, certains hommes d'affaires ont comme une petite prise de conscience, un instant de lucidité. J'ignorais qu'il avait été le donner aux gens dans une rencontre des gens d'Abitibi-Ouest à St-Eustache. Il ratisse large, le Monsieur des bonnes oeuvres! Bof, il en a les moyens...
@ Lise : T'en fais pas, Lise, si j'ai partagé avec vous un petit bout de ma conversation virtuelle avec Isa, j'ai gardé jalousement le meilleur pour moi. Comme un secret d'amour. Et j'ai adoré lire ton moment avec la petite fille et les pissenlits. Magnifique histoire vécue. Touchante parce que simple, pure, vraie et belle. Ces sentiments-là, les siens, de vouloir te faire plaisir en t'offrant ce qu'il y avait de plus beau autour d'elle et les tiens, en acceptant avec reconnaissance et grattitude ce modeste bouquet fleuri, c'est l'essence de la vie, de la joie, de ce qu'il y a encore de pur chez l'être humain. Il faut beaucoup de sensibilité pour savoir apprécier ces instants uniques, ce cadeau inestimable d'un peu d'innocence préservée miraculeusement dans notre monde agité. Tu as une belle plume, Lise, mais tu as une belle âme aussi...
@ Guy : Je pète une coche et je te vois apparaître! Je saurai comment faire quand tu seras trop longtemps sans venir me visiter ici! ;o)
Oui, j'étais pas mal hors de moi, surtout que je n'ai entendu personne s'insurger contre ça. Pire encore, il y avait du monde pour le trouver telllllllement fin, tellllllement généreux, sa madame aussi, en plus, « c'est un livre historique, ça raconte l'Abitibi-Ouest ». Foutaise! Si ça ne raconte pas trop de menteries, ça devrait raconter l'exploitation éhontée de nos forêts et de nos travailleurs, dans le temps, et il faudrait leur baiser les pieds, en plussssssse? Des fois, Guy, je comprends pas le monde... Naïve? Oh oui, je le suis rien qu'en masse mais quand je m'aperçois qu'on a abusé de ma naïveté ou de celle des autres, qu'on prend du bon monde pour des innocents, ben... je pète une coche! Et puis là, il y a un gars à Radisson qui applaudit tellement fort... qu'il casse ses cuillères!
Merci Zoreilles d'avoir apprécié l'anecdote de la petite fille, que je croyais déplacée dans le contexte.
Sa maman était occupée avec l'aînée, qui n'était pas contente, et la discussion était animée. J'ignore si la petite cherchait l'attention de sa mère, mais je ne crois pas. Les enfants viennent me voir spontanément très souvent, et c'est gênant car beaucoup de parents se méfient. Considérant tout ce qui arrive c'est facile à comprendre...
En tout cas je suis entrée fièrement dans l'autobus, avec mon bouquet de pissenlits, mais dès que maman est descendue avec ses filles, et hors de vue, j'ai ouvert la fenêtre et jeté le tout dehors. C'est pas fin hein ?
Je sais bien que tu as gardé le plus personnel du message d'Isabelle, mais c'est généreux tout de même d'avoir partagé avec nous.
Et j'aime bien quand tu pètes ta coche, car tes colères saines sont toujours justifiées et constructives.
Bonne fin de mois, future grand-mère-mamie...
:-))))
Les blogs sont méprisés oui certainement. Je parcours et lis beaucoup de blog. C'est une écriture de l'intime, de l'anecdotique, de l'instant. J'ai fais ça et j'en parle sur mon blog. J'ai vécu ça et j'en parle sur mon blog. J'aime écrire et je publie mes histoires sur mon blog. Tout cela est bien, souvent passionnant, et parfois fait avec beaucoup de talent et une qualité d'écriture. Nous en sommes tous spectateur attentif est régulier. Depuis plus de deux ans que j'ai commencé je ne m'en lasse pas. Je regarde des gens évoluer des écritures changer, des blogs apparaître, disparaître, progresser, évoluer. Je découvre des gens, des façons de vivre différentes et j'adore ça.
Les commentaires des blogs sont souvent trop élogieux et le nombre de visite n'est pas un gage de qualité nous le savons. Il y des sujet des formes de textes qui génèrent plus ou moins de commentaires et de visites. Attention à la grosse tête et ce mépris pour les blog dont nous parlons il est facile de voir d’où il vient.
(Zoreille pas de méprise j'apprécie beaucoup ton blog, et c'est aussi ce coté dépaysement qui m'a toujours intéréssé depuis le sud de la france. )
@ Lise : Je suis convaincue que la petite ne cherchait pas l'attention de sa mère, elle s'y serait prise autrement. Les enfants ressentent avec beaucoup d'acuité les coeurs sensibles...
@ Marc : Ce que vous décrivez, c'est bien le type de blogue « perso » auquel vous et moi sommes habitués. Nos lecteurs, qu'ils commentent ou pas, sont souvent des fidèles, ils se laissent atteindre, s'abandonnent avec confiance à ce qu'on a le goût de raconter. Voilà pourquoi ils nous connaissent mieux, plus intimement, même s'ils sont à l'autre bout du monde, que ceux qui sont tout près... On en vient donc à la même réponse à la question « Pourquoi écrire? » : Pour n'être jamais seul et parce que ça rapproche.
L'autre jour j,ai écouté un reportage sur Michel tremblay... Ça ne fait que quelques années qu'il s'est "converti" à l'ordinateur.
Bien que maintenant il trouve ça bien pratique, il a été longtemps enfermé dans la conviction que l'acte d'écrire n'existait qu'avec une plume et du papier...
Peut-être que ces écrivains que tu as rencontrés croient, de leur côté, que l'acte de lire ne se fait que par un livre...
Personnellement, j'accorde tout autant de crédibilité aux écrits virtuels que je lis qu'aux livres que, cependant, j'adore aussi (je suis un acheteux de livre, un bouquineux).
N'oublions pas qu'il y a aussi de nombreux livres médiocres... comme il y a des bloqgues médiocres. Il y a aussi des livres qui ne m'intéressent pas et d'autres qui me passionnent.
Zoreilles,
le commentaire d'Esperanza me rejoint tout à fait, et j'ajouterai qu'un blogue a beau gagner tous les prix du Blog'Or, si l'auteur ne prend pas le temps de répondre à chaque commentaire, même de manière concise, c'est comme s'il disait à ses lecteurs qu'ils ne valent pas la peine qu'il perde son précieux temps pour eux.
Enfin c'est ce que je ressens, mais je sais que j'ai une tendance un peu parano...
Et je ne devrais pas juger, n'ayant pas de blogue, mais si je m'y décide un jour, chaque lecteur sera important à mes yeux. Comme c'est le cas chez-toi !
Bonsoir
Lise, j'aurais fait la même chose pour les pissenlits: les accepter avec plaisir et bonheur et m'en débarrasser discrètement ensuite, hihihi!
Zoreilles, comme toi je connais la famille Perron et ce qu'ils ont fait endurer aux anciens. Combien ont tout perdu avec les malversations du père Henri, on ne le saura jamais. J'en ai bien entendu parler par mes parents: des chèques sans provision pour "payer" les hommes, des "emprunts" jamais remboursés et aucun recours pour personne... Bien des familles et des enfants ont souffert, des vies ont été brisées... Il y a de quoi être en colère! Dire qu'il y a des gens qui admirent ce genre de personnes, ces hommes d'affaires qui ont bâti leur fortune sur les dos des autres... C'est vraiment désolant!
J'ai soupé au Pajegasque avec des invités Belges ce soir: ils voulaient connaître les lieux où avait travaillé Blanche Pronovost! Une amie, mariée avec un immigrant Belge, leur avait refilé les livres d'Arlette Cousture, Les filles de Caleb...
Pourquoi écrire?
Ben c'est pour qu'on puisse continuer de te lire!
Ouppsss! J'ai accroché "enter "
Michel Perron et autres m'es-tu lus...euh m'as-tu vus. Tu as bien raison encore une fois.Les vrais héros n'ont pas besoin de nous convaincre ou de se convaincre.
@ Esperanza : Fascinant comme on se ressemble, j'avais l'impression de m'entendre!
@ Lise : Je crois que mon blogue est devenu assez rapidement un mélange entre blogue et forum de discussion. C'est plus fort que moi. J'aime écrire, bien sûr, mais j'aime encore plus communiquer, échanger. Ce sera probablement ce qui se produira, le jour où, enfin, tu te décideras à plonger! ;o)
@ Soisig : Enfin, il y a quelqu'un qui s'insurge contre cette injustice! Je croyais être la seule, t'sais, comme une chiâleuse frustrée? T'as fait la même lecture des événements que moi, je trouve ça rassurant. À moins qu'on soit deux chiâleuses frustrées!!! Des Belges qui voulaient connaître les lieux où a vécu Blanche Pronovost? Les Européens aiment beaucoup notre région, ses paysages et son histoire et toi, tu es une formidable ambassadrice. Quel accueil tu leur offres, « à bras ouverts »!
@ Jocelyn : Bon, mon p'tit frère, te v'là! Je te reconnais tellement dans ton commentaire. Ça aussi, c'est rassurant. En tout cas, le bonhomme, il en a peut-être charmé qui n'avaient pas de mémoire mais il y a au moins trois personnes ici qui n'aiment pas qu'on les prenne pour des carpettes!
Pourquoi écrire, pour toutes sortes de raisons qui sont différentes selon les personnes. Moi je pense que ceux qui se permettent d'écrire sur les blogs ont de émotions ou des histoires à partager mais surtout ils veulent recevoir un feed back à ce qu'ils écrivent et ce pas par des critiques littéraires dans un journal quelconque. Ceux qui écrivent des bouquins, expriment aussi des émotions, et nous font vivre des histoires, mais ils ne nous donnent pas l'opportunité d'échanger directement avec eux sur ce qu'on ressent quand on les lit. Pour certains, c'est sans doute mieux ainsi...
Peut-être que ces personnes qui méprisent ou ignorent les blogs en ont surtout peur, peur de livrer des émotions et des histoires un peu plus personnelles mais surtout peur des échanges qu'ils pourraient déclencher avec les gens...
J'ai toujours adoré écrire, ça m'a souvent permis de survivre, de mon adolescence jusqu'à maintenant, les nombreux cahiers remplis d'émotions, d'anecdotes, de tranches de vie m'ont aidé à régler bien des choses et surtout à exprimer parfois des émotions que je ne me serai jamais permis d'exprimer ailleurs. Un jour, lors de mes 50 ans, je les ai relu, tous pendant la fin de semaine de ma fête, un verre de vin à la main, sur la terrasse au soleil et j'en ai détruit plusieurs, recopié des moments plus importants parce que ce que je voulais que mes enfants qui un jour trouverai ces reliques découvre la mère qu'ils ont aimé tel qu'ils la percevait et non à travers des écrits souvent relatés sous le coup des émotions trop fortes. Et ça m'a fait du bien, ça m'a permis de me libérer d'une partie de ma vie et d'en débuter une nouvelle sur de nouvelles bases.
alors pourquoi écrire, chère zoreilles, la réponse est simple, pour nous faire le cadeau de te lire.
xxx
J'aime aussi l'idée du blog dans lequel s'installe un dialogue voir un débat grace aux commentaires. Je réponds de plus en plus à mes commentaires. Je ne le faisais pas avant et c'était plutôt incorrecte. Je pense aussi que tous les écris ont leur valeur blog, livre, lettre, carte postale, etc ...J'aime l'idée aussi que avec un blog nous sommes nous les visiteurs, les lecteurs le seul juge de la valeur, qualité par nos visites et notre fidélité.
Je savais bien qu'il me serait impossible de lire ce texte sans que le coeur me remonte dans le gorgoton ...
Comparer le livre au blogue est une erreur (que vous ne faites pas), il s’agit de deux choses fort différentes. Publier n’est pas «poster». Beaucoup de blogues existent, ils naissent, ils meurent et pour la plupart, sans être lu, ou très peu. Quand un blogue ferme, il disparaît, quand un livre est terminé, sa vie commence, il reste dans les archives, dans les bibliothèques.
Il n’y a pas de risque à poster, publier exige une longue réflexion ainsi qu’un investissement et avant de mettre sous presse on se voit confronté, il faut convaincre. Le blogue n’oblige à rien, c’est selon chacun.
Le blogue offre ce que le monde de l’édition ne fait pas. Il est accessible de partout malgré qu’on ne lise en majorité que les blogues «locaux». Certains, pas moi, voient une « démocratisation » dans la blogosphère. Je dirais qu’il permet à chacun de s’exprimer, ce qui est différent. Il permet aux parents et amis d’accéder à ses écrits et ses images, peu importe où ils sont, de nouer des liens avec d’autres personnes autrement difficiles à rejoindre, il permet d’écrire sans censure ni contrôle (lame à deux tranchants), de s’adonner à la poésie, à la littérature, à la discussion, aux échanges, à un tas d’autres passe-temps avec une facilité déconcertante, les hyperliens sont nombreux tout comme la publication d’images, de films… etc. La liste est longue. Le blogue est plus éphémère mais plus «souple» que le livre.
Le blogue se transformera en autre chose mais pour l’instant il nous donne la chance d’accéder au monde de Zoreilles et de bien d’autres, ce qui constitue une richesse. Bien vrai, quelques écrivains méprisent les blogues, considèrent la blogosphère comme une ligue mineure, à tort. Se sentent-ils menacés par le fait que l’on puisse offrir des écrits sans passer par le monde de l’édition? Le blogue ne menace pas les écrivains. Un blogue n’est pas un livre, c’est autre chose.
Quant à l’écriture, l’acte d’écrire, le sujet est vaste, sans fin. J’estime qu’il ne suffit pas d’écrire pour être écrivain mais l’exercice en soi vaut autant pour chacun, peu importe les motivations.
Accent Grave
ha je me rappelle très bien mon initiation aux blogs et le tien faisait parti des premiers que j'ai lu et aimé. Je me rappelle t'avoir complimenté sur ta façon d'écrire et demander si t'écrivais des livres.
Je suis d'accord: on écrit pour ne pas être seul et partager. Partager nos moments présents et comme tu le fais si bien des moments passés.
@ Voyageuse du monde : C'est vrai, il y a autant de raisons d'écrire qu'il y a de personnes. En fait, je me demande parfois plutôt l'inverse : « Comment font-ils ceux qui peuvent vivre sans écrire? »...
@ Marc : Et votre fidélité, comme vos écrits, savent me toucher.
@ Crocomickey : Tu connais bien le pouvoir des mots, Croco, et tu as beaucoup d'amour pour le genre humain. Sous ton humour, j'ai lu depuis longtemps qu'il se cachait un coeur sensible. J'en ai épousé un comme ça, un Croco...dile Dundee, lui!
@ Accent Grave : Quelle réflexion riche, un magnifique point de vue, une analyse sensible de ce qui distingue l'univers des blogues (souplesse, liberté) de celui des livres publiés (moins éphémères, devant répondre à des critères de qualité). C'est comme si vous partagiez avec nous le fruit de votre expérience, vous qui êtes blogueur depuis longtemps et qui fréquentez aussi les gens du domaine littéraire. Quel que soit le moyen de diffusion choisi, l'acte d'écrire, effectivement, est un sujet vaste. Merci pour cet éclairage. Moi, en tout cas, je verrai la chose autrement quand se mêleront dans ma vie ces deux univers.
@ Gaétan : Oh merci. Je me souviens aussi de ton arrivée, c'était facile, agréable et fascinant de communiquer avec toi. On sentait que t'avais bien des choses à écrire, à partager. Heureusement pour nous, tu as plongé assez rapidement dans la blogosphère!
Bonsoir Zoreilles
Je t'ai dit un petit bonsoir en passant près de chez-toi ce soir. Je suis allée finaliser les "comptes" pour le rallye à Rouyn!
En revenant, j'ai trouvé tellement belle la nature avec ses teintes de vert tendre et ... j'ai pensé à toi encore plus, hihihi!
À ton amour de la nature, des gens et des... mots! Ça nous change des ... maux de notre société!
Au plaisir de "piquer une jasette"...
Belle Zoreilles, je vais m'adresser à Accent, avec ta permission, mais j’aimerais bien entendu tes commentaires aussi et ceux de toute personne intéressée. Et excuse la longueur, je n’ai pas trouvé de raccourci pour parler de cela. Bon, je suis vers la fin, ça ne devrait pas être si épouvantable... J'espère! ;-)))
Cher Accent,
Voilà une chose avec laquelle je ne suis pas d’accord, enfin, pas sur tous les aspects que tu soulèves.
Oui, il y a une différence entre un blogue et un livre. Mais tant de points communs aussi. Ça dépend et des livres, et des blogues.
Plusieurs blogues ferment sans disparaitre. Plusieurs livres passent au pilori. Dans un cas comme dans l’autre, ce ne sont pas toujours les pires qui disparaissent et les meilleurs qui restent.
Publier un imprimé n’exige souvent à peu près aucune réflexion au sens où tu l’entends, si je te comprends bien. Le livre des blagues de blondes me vient à l’esprit. Mais il y en a tant d’autres, qui malheureusement occupent la première place sur les étals des grandes librairies, volant celle des livres précieux, ceux qui représentent des acquisitions, des trésors, des héritages et auxquels on n’a la plupart du temps accès qu’en commande spéciale, dorénavant. Ceux qui nous rejoignent sensuellement par leur format, leur couverture, leur texture, le poids de leurs feuillets, la douceur de leur papier, frôlé par les doigts, le poids, aussi, et l’empreinte de leurs mots, qui viennent (se) marquer dans l’imaginaire, exciter neurones, phéromones, apporter excitation, intelligence, information, plaisir, relaxation, questions, etc. Tout dépend du livre, comme tout dépend du blogue.
Il y a sur les blogues des trésors de poésie et d’écriture. Vraiment. Étonnement garanti, quand on cherche un peu. En fait, de toute cette sensualité, cette magie, il y a bien quelque chose d’équivalent dans certains blogues. Ça dépend.
Plusieurs blogues engagent totalement les personnes qui les écrivent, y engagent des discussions souvent animées, y réfléchissent, y laissent des morceaux de cœur et ou d’intelligence, de réflexion qui sont le fruit d’années de recherche, de questionnements. Que de générosité, parfois sur les blogues! Plusieurs blogues mettent en danger leurs auteurs/es, car il s’agit d’engagement sociaux, d’actions citoyennes qui dérangent.
Dans tous les cas, un blogue engage l’intégrité de la personne. Ce qu’elle fait, qu’elle signe, qui peu à peu la révèle, d’autant plus que, malgré une possible profonde réflexion, la fréquence et la spontanéité d’un blogue font qu’on en dit sur nous-mêmes beaucoup plus que dans un imprimé, lu, relu, corrigé des dizaines de fois pour en éliminer les incohérences, les coquilles, les répétitions, etc. Si quelqu’un laisse un déchet, cette personne vient de laisser sa photo derrière elle. Si elle laisse la magie, la réflexion, de même. Le livre fait de même. On peut aussi signer un livre sous un nom de plume et rester anonyme toute sa vie alors que sur un blogue, on est beaucoup plus facile à repérer et on donne soi-même, dans le moment émotif, trop d’indices, bien souvent.
Je crois qu’il y a une démocratisation au sens où les échanges d’informations, souvent de première source, y sont fréquents, non censurés ou moins. Il y a certainement moins de problèmes de contingentement de l’information et de l’opinion dans les blogues.
Les blogues ne sont pas tous des passe-temps, comme les livres ne sont pas tous de grandes recherches intellectuelles ou de grands ouvrages littéraires ou philosophiques. Pour ma part, je suis dégringolée en bloguant et on m’a rattrapée là aussi. On s’y fait de bons amis, parfois de très bons amis, qui peuvent décider de se voir dans la vie aussi. On y vit aussi des deuils, de véritables deuils, qui nous affectent et nous versent dans les larmes, de vraies larmes, liquides et salées qui chamboulent le cœur, l’âme et la santé. Des différences, oui, mais beaucoup de similitude aussi.
Un blogue, c’est une sorte de vie en accéléré. Il permet, oblige à se retourner rapidement, à réfléchir, à se confronter, même si parfois c’est à la dure, dure indifférence. On peut y grandir ou y presque mourir. Écrire, ça fait cela, aussi dans un livre imprimé, mais dans un blogue, s’il y a le moindrement interaction, c’est de l’accéléré pas à peu près. On a tout intérêt à apprendre rapidement comment communiquer et savoir se retirer quand il le faut, s’il le faut. Le livre imprimé permet de se boucher les oreilles (pas pour toi, ça, Zoreilles! Hihihi!) et les yeux. De rester sur son ile déserte.
Là où on se rejoint tout à fait, par contre, c’est dans l’esprit que ce qui s’ajoute n’enlève rien à ce qui est. Que le monde des blogues n’enlève rien au livre. Si, peut-être… Il rappelle aux personnes qui impriment que d’autres, qui pixellent, ont un amour des mots et de la littérature, de la poésie, de la réflexion, de la pensée qui peut avoir considérablement de l’effet. La barre est plus haute. Mais comme les livres trésors rapportent peu, on continuera à les cacher. Il y a enfin les auteurs/res qui utilisent le blogue soit pour publier, soit en cours de processus d’écriture.
Flexible, dis-tu? Oui, pas mal. Mais le zap est sans pitié.
Moi, je fais partie des personnes qui ne se passeraient pas du tien. Je sais bien que, derrière la carapace, il y a tant de cœur et de sensibilité, que se cache à peine derrière la spontanéité, pas mal de réflexion.
Et ici, chez Zoreilles je viens à la rencontre d’un pays que je connais bien trop peu, raconté avec tout le cœur et toute la sincérité du monde.
Zed
merci maman...tres beau texte que je viens de lire en direct de Marrakech en ce 4 juin au matin...
Gros bizou Isabellexxx
Ce blogue est magique....une envolée littéraire, une réponse intelligente, suivi d'un clin d'oeil du Maroc etc,etc..c'est un trésor que l'on retrouve au quotidien.
Longue vie Zoreilles et ces complices
@ Soisig : C'est donc ça que j'ai ressenti hier soir? J'aurais dû me douter qu'il y avait du Soisig là-dessous! J'étais en train de transplanter des « forget-me-not » pour les regrouper (mes fleurs préférées) et c'est à ce moment-là que le huard est passé tout près du quai avec sa compagne... ;o)
@ Zed : C'est étrange, je suis invitée ce soir (5 à 7) au lancement du roman d'un vieil ami auquel je suis très attachée. Je vais y rencontrer encore une fois tous mes autres amis écrivains. Je ne pourrai pas faire autrement que de penser à toi, tes réflexions, celles d'Accent Grave...
@ Isabelle : Ravie et charmée de te « voir » Belle Isa... D'habitude, tu interviens seulement sur mes vieux billets, tu me fais ce matin toute une surprise! Je suis touchée... Tu es ma première lectrice du Maroc!!! Sérieusement, de Marrakech au Lac Dufault, grâce à nos mots, on est tout près, tu le vis comme moi. En fait, c'est toi qui me l'as appris. Tu m'as vraiment livré une partie de la réponse à « Pourquoi écrire? ». Je t'aime. À dimanche. Tout plein de bizous à vous trois. Maman xxx
@ Jocelyn : Le super... zoomer... boomer..., c'est notre « inside » pour désigner notre frère Yves. Décidément, on est en famille ici, ce matin! Et parlant de famille, mes sincères félicitations à « la Famille de l'année à Val-d'Or »... C'était une belle soirée, hier? J'ai hâte que tu me racontes!
Un lancement... c'est violent ou simplement athlétique (lire sous l'effet de?) Un lancement, qui aura du poids?
Ne te livre pas trop à ceux et celles qui y seront et n'en vaudront pas la peine! Certains/es sont durs/es de la feuille. Il faudrait écrre un papier là-dessus, mais je sais que tu sais lire entre les lignes.
Je ne peux m'empêcher de voir une image avec plein de gens qui lancent poétiquement ou pas gentiment du tout, leurs livres, dans les ères. :DDD
Je te laisse, avant d'écrire tout un roman ou de lancer la serviette aant la douche du midi. Je vais travailler.
Je te laisser sans te parler du jeu de mots trop facile avec le nom des personnes « de métier » qui méprisent les écrits des blogues... (les écriv...)
Zed:) xox
Wow! Quel beau commentaire avec lequel je suis entièrement d'accord Zed Blog! C'est tellement ça!
Zoreilles, ma fille a enfin réussi à me rejoindre hier soir... Je venais de revenir de Rouyn! On a placoté... pas mal longtemps, hihihi! Son chum la surveille car elle a tendance à répondre en anglais depuis qu'elle travaille en anglais, hihihi. La lecture a toujours fait partie de sa vie, elle a même hérité de l'encyclopédie LAROUSSE de son arrière-grand-père! Une autre qui aime les mots!
Avec toi, grâce à tes mots, nous côtoyons la vie dans toute sa beauté et sa simplicité... Merci
@ Zed : C'était un fichu de beau lancement, hier, le troisième ouvrage de cet ami, écrivain et conteur. Il y avait invité plein d'amis qui sont aussi les miens, au moins des connaissances. Nous étions tous et toutes à notre joie de nous retrouver. Ambiance amicale, sans prétention et enjouée. La petite librairie était pleine à craquer. Fernand avait quelque chose à nous offrir et autour de lui, pour l'événement, il avait réuni des gens qui lui ressemblent un peu. Il n'a pas été question une seule minute de moi, de mon blogue ou du phénomène des blogues en général ni même d'autre littérature que celle que notre ami nous offrait. Et c'est ça, un lancement réussi. J'ai remarqué qu'autour de moi, il y avait toujours du monde, des rires, des bisous, des accolades. Chez ces écrivains, il y en a des vrais, je sais les reconnaître, c'est facile, ils aiment écrire! Et hier soir, il y avait juste ça, des vrais...
@ Soisig : Bien sûr, pour se rapprocher, il y a aussi le téléphone! C'est bon d'entendre la voix, n'est-ce pas? Surtout en français!!! Merci pour ton commentaire.
Bravissimo!
Il y a des livres de 30 pages qui ne sont pas à la hauteur de leur épaisseur et d'autres si immenses qu'on n'arrive pas à les d'écrire.
Bonne journée!
Zed xx
Zoreilles,
c'est mon quatrième commentaire cette semaine, alors inutile de dire à quel point je suis accrochée à tes textes.
J'ai toujours hâte d'en lire un nouveau, et je sais, il est facile de le comprendre, que tu es une écrivaine dans l'âme. Tes mots chaleureux font tellement, tellement de bien, sans mièvrerie, et avec une attention toute spéciale pour chacun.
Prends soin de toi, même si c'est un cliché de le dire, autant au moins que tu prends soin des autres...
Encore moi, Zoreilles...
Je voulais dire merci à Soisig. :)
Zoreilles,
et moi un merci en retard à Guy, pour son beau compliment. Je n'en mérite pas tant. C'est vrai que c'est un forum de discussion chez-toi, en attendant ton retour...
Chère Zoreilles tu as parfaitement raison. À quoi bon écrire un livre quand tes écrits sur ton blog laissent d'aussi intéressants et nombreux commentaires.
@ Zed : Ouais... « L'épaisseur » d'un livre, ça ne se mesure pas en centimètres... Difficile à « d'écrire » en effet!
@ Lise : Quand on aime, on ne compte pas, Lise! Tu viens ici quand tu veux, si je n'y suis pas, tu sais où est la bouilloire, je t'ai sorti ma grande tasse avec un coeur en dentelle dessus, choisis-toi une tisane à ton goût (il m'en reste encore à la pomme/cannelle). Oui, je prends soin de moi, c'est promis. Je pars dans une heure pour 3 jours à Rapide Deux, j'apporte un dossier lourd et ennuyeux mais en forêt, dans le calme, sûrement que je trouverai l'inspiration qu'il faut pour en venir à bout.
@ Re-Zed : Moi aussi, je veux dire merci à Soisig. Parce qu'elle est tellement... Soisig justement!
@ Re-Lise : Tiens, moi aussi, je dis merci à Guy, parce qu'il est tellement... Guy. Je suis désolée qu'il me manque du temps pour pouvoir lui écrire. Heureusement que sur son blogue, je peux toujours le lire. Tiens, je viens de trouver une autre qualité aux blogues : ils rendent accessibles les gens qu'on aime lire.
@ Gaétan : Je ne l'aurais pas dit comme ça parce que je comprends très bien que la plupart des gens voudraient être publiés sous le format classique du livre. Mais moi, je n'en sens pas le besoin. La formule du blogue (sa souplesse comme disait Accent Grave) me convient et me plaît, parce que justement, ça me permet d'échanger avec des gens formidables que je n'aurais pas connus autrement. Tu as raison, il y a de si intéressants commentaires ici et ailleurs, je le constate souvent, que si je publiais des bouquins, il me manquerait tout ça. Et puis, soyons réaliste, je ne fais pas dans le roman, ni dans la nouvelle, pas dans le polar ni dans la science-fiction, pas forte sur l'éditorial non plus, pas trop portée sur l'analyse. Bref, je suis inclassable, comme la plupart des blogueurs!
Pourquoi écrire?
Tu es du type "mot" c'est pour cela que tu dois écrire.
Moi je suis du type "chiffre"
c'est pour cela que je tenais à être le 50e commentaire.
Tout le monde est content!
Bon week-end et grosse bise à Isabelle, Dominique et le mini.
Bon 50ième -)
(commentaire)
Petit texte lu sur le net:
»Les mots des maux ou les maux des mots ? Il y a comme dans "l'œuf et la poule", une difficulté à savoir qui se trouve à l'origine de l'autre.
Est-ce les mots qui engendrent des maux ?
Ou les maux qui s'expriment par des mots ?
Prenons un mot simple, comme Birmanie, il n'engendre pas de maux, il est synonyme de "voyage, orient, exotisme"
Mais si on y ajoute le mot "actualité", il s'associe aussitôt à un autre mot "dictature" et nous nous trouvons devant des maux qui s'expriment par les mots "répression, souffrance, prison, torture".
Le mot "actualité " ouvre la boite de Pandore et d'autres maux s'expriment "guerre, meurtre, violence, drogue, égoïsme, orgueil, vanité, cancer, alzheimer etc."
Et on en revient à notre interrogation !
Alors prenons comme autre exemple le mot "argent", mais voilà-t-il pas qu'arrivent de suite se coller à lui d'autres mots "richesse, pouvoir, puissance, salaire, bourse" et bien sur, irrémédiablement les maux de notre société s'expriment à travers "injustice, délit d'initié, pauvreté, précarité, chômage".
Et on en revient à notre interrogation !
Un autre exemple ?
Cette fois-ci prenons en un parmi les maux de notre siècle "parole"…
Ben oui quoi... "parole" est bien un mot non ?
Pourtant c'est bien un mot qui se prend et qui se donne...
Cela vous étonne-t-il que je mette "parole" dans les maux de notre siècle ?
L'actualité (un mot qui revient tous les jours) nous montre que les mots de la parole engendre des maux terribles "mensonge, dissimulation, ruse, manipulation, arbitraire, injustice" et j'en passe…
Et l'actualité (décidément ce mot est récurrent) me dit qu'il y a un mot pas joli du tout qui a exprimé des maux récurrents eux aussi, ce mot est "dégueulasse" et il a voulu exprimer les maux qu'endurent les étrangers au milieu de nous, mais ne peut-il pas aussi exprimer les attentes des jeunes dans les banlieues, des personnes âgées dans leur HLM, des ouvriers licenciés, des vieux en fin de vie, des malades sans argent, etc.
Tiens voilà un mot qui est terrible "etc.", un mot de trois petites lettres, mais avec lui on exprime tout ce qui est inexprimable pour cause de perte de mémoire, de paresse, d'indifférence, etc. etc. etc.
Il y a bien des maux qui nous atteignent tous et parfois, souvent, nous ne trouvons pas les mots pour les exprimer. Cela produit en nous "révolte" et "souffrance" et nous l'exprimons avec des mots incorrects, déplacés, impropres, insensés, violents, blessants.»
D'où l'importance d'utiliser les mots avec respect, comme tu sais si bien le faire, Zoreilles...
@Soisig,
vos commentaires me touchent toujours, d'une manière ou d'une autre, et celui-ci tout spécialement. Les mot/maux peuvent causer bien des dommages, lorsque mal exprimés, c'est vrai. Les mots non-dits qui ravagent à l'intérieur. Les mots qui tuent l'estime de soi, la confiance, et l'espoir. Les silences-indifférence de celui/celle qui n'écoute pas. Les silences blessés de celui/celle qui a peur de répondre.
Le mot argent, l'unique moteur de notre société, signifiant puissance. Tant mieux pour ceux qui en ont, tant pis pour les autres.
Et le mot parole, souvent à tort et à travers, dans l'actualité le plus souvent, ce que j'appelle la parlotte, ou parler pour ne rien dire. Les mots qui ne signifient rien, qui tournent en rond, alors que tant de choses importantes ne sont jamais exprimées, balayées sous le tapis, dans l'indifférence générale.
Le respect des mots, c'est ce que je retrouve ici, et la raison pour laquelle il est si plaisant de revenir!
@ Zoreilles
Le respect des mots, et le fait qu'il est impossible de ne pas s'attacher à tant de chaleur humaine, à travers tes écrits.
Et puisque j'ai la permission de revenir ici tant que je veux, je me suis permis de le faire en ton absence. Mais comme il fait trop chaud pour une tisane, j'ai pris un thé glacé...
@ Zoreilles
Oups ! à la place de signer mon prénom, j'ai répété @Zoreilles.
Lapsus...
@ Joce : T'es drôle, tu prends soin de mes stats, alors que moi, c'est ta visite qui me fait chaud au coeur, que tu sois le 1er ou le 50e! Deux ou trois petites choses font monter le chiffre des commentaires : j'écris pas souvent (pas le temps) donc le même texte reste à l'affiche depuis... deux semaines? Ensuite, les gens se parlent entre eux, ce qui est magnifique et aussi, je viens faire mon tour souvent moi-même! Ça ne fait rien, t'es ben fin de toute cette écoute, cette bienveillance et cette fidélité! Ta grande p'tite soeur, x x
@ Gaétan : J'ai pas de mérite, en plus, je me fous des stats, c'est pas moi qui ai commencé, c'est mon frère!!! Mais ça me fait toujours plaisir de te voir! ;o)
@ Soisig : Les mots peuvent nous éviter bien des maux... comme ils peuvent en causer. Ça me rappelle la chanson de Francine Raymond, qui commence ainsi « Y a les mots qui usent et ceux qui abusent, ouais... » et dans le refrain, elle chante encore « au bout des chaînes, là où y a les mots ». Je la faisais souvent à la guitare, tiens, je m'ennuie de ma guitare tout à coup!
@ Lise : Un thé glacé, quelle bonne idée! Tu me donnes l'inspiration pour le faire moi-même, et te l'offrir, avec du bon Earl Grey refroidi, du jus d'orange et de citron, des tranches d'orange pour garnir et pour l'aspect festif. La chaleur que tu trouves ici, Lise, tu l'alimentes, tu en es la cause et la conséquence à la fois.
Quelle belle surprise que ce billet qui m'attendait dès ma rentrée au bercail ! C'est toujours un vrai plaisir de te lire, Zoreilles. La chaleur de ton coeur, la sensibilité de ton âme, la fluidité de ta plume si haute en couleur... J'ai l'impression de te connaître â titre de maman, d'amie intime, de future grand-maman, de soeur même... Pourquoi écrire, demandes-tu ? Parce que sans tes textes, la vie serait bien monotone... N'arrête jamais, ma belle Zoreilles, et merci du fond du coeur de partager tous les moments que tu vis avec nous. Grâce à tes textes remplis de tant d'amour, je me sens unifiée à toi, à ton époux, à Isa et à Dominic et enfin, à ce petit miracle qui verra le jour sous peu... Je t'aime Zoreilles et ne peux rien ajouter de plus... ;)
@ Rosie : J'avais hâte que t'arrives et que tu saches... Comprends-tu pourquoi j'ai été si souvent chez toi voir la photo de Genilou bébé? Elle me chatouille le coeur cette photo-là, cette enfant grandie entourée d'amour, devenue une jeune femme, peut-être que c'est ce lien entre vous deux que je ressens très fort aussi. Pourquoi écrire? Parce que ça nous rapproche, pour n'être jamais seule et mille autres raisons. Ton commentaire le dit aussi. Notre monde a tellement besoin d'amour et d'espoir, Rosie...
Oui, ma belle Zoreilles, notre monde a en effet besoin d'amour, d'espoir et n'oublions pas la tendresse, ce sentiment que plusieurs semblent malheureusement ne plus éprouver...
@ Rosie : Ouais, tu as raison, la tendresse, c'est ce qui manque aussi, ça peut prendre la formue d'une écoute empathique, un souci de l'Autre, un peu de temps, une gentillesse, un compliment, un sourire, un petit service, un geste gratuit, un mouvement de solidarité, un repas chaud, une invitation, bref, des attentions qui font plaisir autant à celui ou celle qui les donne qu'à celui ou celle qui les reçoit. Comment se fait-il qu'on a oublié ça?
Salut....60
Zoreilles,
Quelle merveille que ce billet! Et toute une nouvelle! Imagine, je l'avais lu, mais j'avais manqué l'essentiel. Merveille, nouvelle, essentiel, tous des mots qui riment avec Isabelle et même Zoreille.
j'avais manqué l'essentiel parce que j'avais parcouru tous tes billets depuis le début en arrivant chez Zoreilles.
Comme tu dois être heureuse, Zoreilles. Je le suis moi aussi pour plusieurs raisons: les mots touchants bien mérités et bien sentis qu'on t'a laissés, la reconnaissance pour ce que tu es et transmets dans tes mots, Isabelle dont tu as raison d'être fière, Isabelle qui se prépare à être mère et perpétuer un peu de ce que tu es, Isabelle qui t'envoie un mot touchant du Maroc et bien d'autres choses encore.
C'est vrai que le temps passe... Et tu nous donne l'occasion de réaliser toutes les merveilles qu'il peut transporter.
Encore une fois, mille bravos et merci d'être là pour ensoleiller si bien ensoleiller le temps qui passe.
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