lundi 10 décembre 2007

Une tradition... glacée et bien ancrée

Je ne sais plus en décembre de quelle année j'ai pris cette photo parce que cette fresque sportive glacée et bien vivante se déroule devant chez nous à tous les ans depuis que nous habitons ici, en 1991. Au début, nous faisions la patinoire pour les petits mais on s'est bien vite rendu compte que ce n'était jamais aussi désintéressé qu'on le disait. Oui, bien sûr, nos enfants ont grandi avec la patinoire devant la maison tous les hivers et ça a donné lieu à plusieurs situations drôles et très extrêmement pédagogiques mais surtout, la tradition s'installait au fil des ans de manière très profonde jusqu'à devenir LA TRADITION du temps des fêtes!

Et cette année, notre 17e saison d'hiver qui débutait de manière inhabituelle avec trop de neige et pas assez de glace nous désespérait pas mal. Nos enfants ont maintenant 20, 21, 22, 23 ans et n'habitent plus ici mais ils s'inquiétaient beaucoup eux aussi du fait « qu'on n'aurait pas de patinoire c't'année » et donc, que les parties annuelles du temps des fêtes n'allaient pas avoir lieu. Qu'allions-nous faire?

« Partir » la patinoire sur le lac, ce n'est pas si simple qu'on pourrait le croire et il ne suffit pas de se retrousser les manches pour pelleter après toutes les tempêtes. La patinoire, c'est tout un art! Crocodile Dundee, Alain, notre voisin, ainsi que mon frère Yves sont devenus des pros de la patinoire. Ils savent quel est le moment exact où il faut la faire, comment s'y prendre, combien de pouces de glace sont nécessaires, comment éviter de « slusher » le plus possible, surtout dans les coins, comment réparer et lisser la glace avec des barils d'eau, des pelles, des truelles, etc. Des pros, je vous dis!

Au début de la saison, elle est toujours très grande, une vraie patinoire olympique. Plus l'hiver avance, plus les « bandes » sont hautes et plus la patinoire rapetisse. Moi, ce que j'aime, c'est de l'entretenir après les petites chutes de neige. Pas une grosse tempête, non, dans ce temps-là, on y va à plusieurs et même on a déjà passé la souffleuse dessus mais quand il y a eu juste une petite chute de neige, je me dépêche d'aller passer la gratte avant que les autres arrivent et qu'on me vole ma job de Zamboni de luxe! Là, je chausse mes patins, je prends la gratte (il traîne toujours des grattes et des bâtons de hockey sur les filets) et je fais de beaux sillons bien droits dans les deux sens. Je peux faire ma perfectionniste tant que je veux. C'est tellement zen.

Les règlements du hockey chez nous ont la particularité d'être adaptables et élastiques. Tous âges confondus, filles ou garçons, les chiens avec, en patins ou en bottes, nombre de joueurs illimités et aucun contact physique, à part les bisous et les câlins, parce que les retrouvailles se font aussi sur la patinoire. En général, les bâtons de hockey sont en nombre suffisant mais on manque toujours de rondelles molles (de couleur orange). Les lancers frappés (slap shots) sont interdits et pas seulement pour éviter des blessures. Le héros du moment, c'est celui qui trouve la rondelle dans le banc de neige pour que la partie puisse reprendre. D'habitude, au printemps, on retrouve des rondelles oranges qui flottent devant chez nous et chez Alain...

Par contre, il y a des règlements très formels : dans la glacière, (qu'on voit au premier plan et je vous rappelle que vous pouvez cliquer sur la photo pour l'agrandir) il y a des Gatorade pour les petits et de la bière pour les grands et personne n'ouvre la glacière avant la fin de la partie parce qu'il peut y avoir des surprises dedans, comme un trophée ou quelque chose du genre. On ne compte pas tellement les points, en fait, c'est qu'on ne s'entend pas toujours si le but était bon ou pas, alors, on se concentre plus à fabriquer de beaux jeux en essayant de faire compter des buts aux petits ou à ceux qui jouent pour la première fois. Pour ceux qui sont trop âgés pour jouer (mais mon père jouait encore à 75 ans) ou les jeunes mamans avec des petits bébés, ils peuvent suivre le déroulement de la partie aux premières loges, dans la maison chez nous ou chez Alain. Et tout le monde comprend que si nous sommes des hôtes accueillants en temps normal, pour la partie de hockey, on abandonne notre visite et on s'en va jouer dehors.

Après le hockey, il y a toujours l'après-hockey. C'est là qu'on ouvre la glacière! Très beau moment. Les familles et amis sont mélangés, tout le monde est parent sur la patinoire et après. On pète de la broue, on félicite les petits, on écoeure les grands, on s'obstine sur un paquet d'affaires et on rit, c'est effrayant comme on rit. On se remet de vieux trophées recyclés, on nomme des catégories du genre « le joueur le plus amélioré depuis l'an passé mais c'était pas dur », etc. Tranquillement pas vite, on rentre dans les maisons, chez nous et chez Alain, on mange avec nos invités mais ce n'est jamais un souper conventionnel des fêtes, plutôt un genre de repas communautaire pas compliqué où chacun apporte sa part de bouffe et de petits boires. Dans l'entrée chez nous et tout le long de la rampe, sur la patère et dans la garde-robe, il y a des montagnes de manteaux, tuques, mitaines tout trempes, foulards, bottes, etc., mais les patins, ça reste dehors, OK?

Quand la veillée avance, parfois, un plus petit groupe d'adultes ne peut résister et on se lance des défis avec le voisinage. Ça commence à se piquer des clins d'oeil dans l'après-hockey pour remettre ça « aux lumières » dans une deuxième partie où là, les règlements sont ceux du vrai hockey avec des joueurs pas mal plus chevronnés. Les parties qui commencent vers 23 heures sont toujours les plus enlevantes! Le hockey de nuit réveille les vrais, ceux qui sont insatiables.

Alors, on ne pouvait se résoudre à passer à côté de tout ça et plus encore cette année malgré la difficulté de « partir » la patinoire. Samedi soir, Crocodile Dundee et Alain se sont dit qu'ils n'allaient pas baisser les bras. Nenon, pas question. Ils ont appelé Yves. Consensus entre les trois, rendez-vous hier, dimanche, à 13 heures. Avec acharnement et vaillance, mes trois super héros ont fait un miracle, dans les circonstances. Danièle et moi, on a fait le café, on a fourni la bière et les encouragements et... Ça y est, la patinoire est faite! Mais elle est très inégale et raboteuse. Slushée dans les coins. Il y aura de l'ouvrage à faire cette semaine, tous les soirs, pour bien la lisser avec de gros barils d'eau et des outils improvisés.

Alors, je vous l'annonce en grande primeur et j'invite ceux qui se reconnaîtront, LA PARTIE DE HOCKEY ANNUELLE du chemin des Castors au lac Dufault aura lieu le 31 décembre autour de midi. Si vous venez, comme d'habitude, apportez votre bouffe et vos petits boires, vos patins si vous y tenez, vos bâtons de hockey, vos enfants et ceux qui vous sont chers, comme votre chien Polux. C'est pas vrai qu'on va passer à côté d'une aussi belle tradition!

22 commentaires:

Anonyme a dit…

Je me souviens de notre patinoire à Macamic ou il fallait que nous pelletions après chaque tempêtes pour jouer au hockey et patiner. Il y avait de grosses pelles et de grosses grattes larges pesantes en acier avec les bouts retroussés pour la plupart et ont commençaient par le milieu en tassant la neige sur les bords pour ensuite la pelleter par-dessus les bandes. Bien sur lors de petites chutes de neiges.

Lors des grosses tempêtes les employés municipaux venaient en renforts.

J’ai recommencé à patiner l’an passé après 35 ans d’abstinence. Merveilleux le patin, je vais mi remettre encore cette année. Il y a plusieurs patinoire extérieure dans le coin et il y a les arénas bien sur. Belle traditions que vous avez là pour conserver les liens d’amitiés entre vous.

crocomickey a dit…

Que j'aimerais vous voisiner ...

gaétan a dit…

Que de souvenirs tu me rappelles Zoreilles. J'en évoque un parmi tant d'autres. Nous jouions sur des patinoires extérieures. 10-12 parties par année. Quand il neigeait les jours d'école et que nos parties avaient lieu en soirée plutôt que d'aller diner à la maison le midi je me rendais à la patinoire municipale et je pelletais avec le responsable pour être certain que notre partie ne serait pas annuler. Moi aussi j'ai connu les grattes larges et pesantes avec les bouts retroussés.
Bonne partie.

Anonyme a dit…

Incroyablement depaysant pour moi qui suis dans le sud de la France. A bientot.

Solange a dit…

Comme ça a l'air plaisant,on a le goût de chausser nos patins et d'y aller.

Rosette ou Rosie, c'est pareil a dit…

Comme dit si bien Crocomickey, j'aimerais bien être une de vos voisines ! :-))))
Incroyablement sublime cette photo et de plus, ça me donne envie d'enfiler mes patins, chose que je n'ai pas faite depuis des lustres ! :-(

Zoreilles a dit…

@ Macamic : On les gagne, hein, nos parties de hockey? On a l'impression de les mériter quand on a tant pelleté! Hier, en fin d'après-midi, je m'en suis payé une belle traite, une petite neige de quelques centimètres, un vrai bonheur! Je l'ai fait avec mes bottes, la patinoire n'est pas encore assez belle pour patiner. En plus, je suis restée très peureuse depuis une triple fracture à la cheville droite... en patins!

@ Modotcom : Les plaisirs de l'hiver, il y en a tellement quand on y pense. Je crois aussi que tu aimerais ça.

@ Crocomickey : Oui et tu ferais honneur aux gens de Thurso. Au hockey, vous savez faire votre marque!

@ Gaétan : C'est drôle comme les grattes larges, pesantes avec les bouts retroussés sont inoubliables. Quiconque a déjà déblayé une patinoire s'en souvient. Il fallait être vaillant pour jouer au hockey! Maintenant, on est high tech, on a des grattes légères qui font le même travail!

@ Marc : C'est aussi ce que nous disent nos amis Français quand ils viennent chez nous. Et j'ai hâte de vivre la réciproque...

@ Solange : Alors, tu viens? T'es plutôt bière froide ou Gatorade après la partie? On a du chocolat chaud aussi!

@ Rosie : On dirait que je fais de la promotion pour l'activité physique sans le savoir. Quand je vois cette photo, je me dis qu'on aurait dû arrêter la partie un peu pour passer la gratte... Il neigeait beaucoup cette journée-là et on voit que le ciel est encore chargé de neige!

En direct des îles a dit…

le 31 décembre? j'y serai en pensée, promis!
Quelle belle façon de jouer au hockey, quelle belle façon de s'amuser!

gaétan a dit…

Les rues aussi servaient pour jouer au hockey. Quelques fois les automobilistes faisaient par exprès pour écraser les mottes de neige durci qui nous servaient de but et c'est à l'unisson que nous interpellions le malfaisant qui bien souvent se révélait être un voisin ou pire un parent.

Zoreilles a dit…

@ En direct des îles : Tu y seras avec nous en pensée? Alors, tu auras le meilleur des deux mondes, celui du soleil et de la neige!

@ Gaétan : Ah oui, ça, c'est universel également. Mes petits frères connaissaient tous les « écraseurs de buts » du secteur. Mais les parents faisaient très attention, eux!

En direct des îles a dit…

Il n'y a pas de plus belle lumière en février que celle de Montréal lorsque le soleil brille dans un ciel bleu vif et que scintille la neige fraîche sur le Mont Royal...
Oui, j'aime beaucoup le mois de février au Québec, alors que les journées ont commencé à rallonger et qu'il y a quelque chose de sucré dans l'air qui nous fait penser que le printemps n'est plus bien loin.

voyageuse du monde a dit…

quelle belle description que tu as fait d'une activité merveilleuse. J'espère que la patinoire tiendra le coup jusqu'en février et que tu auras une paire de patin à me prêter à moins que j'apporte les miens...
en tout cas, j'apporterai la bière et le vin, ça c'est certain.

Anonyme a dit…

Soisig qui n'est pas capable de se brancher, loll

Moi ça me rappelle la nuit de Noël. Tous les ans, on appelait les voisins d'en face, les G (qui étaient une douzaine au moins!) et les 5 J leur demandaient: "Y en as-tu qui sont "game" pour en jouer une?" Invariablement la réponse était oui, hihihi!

On se retrouvait dans la rue, avec nos bâtons, notre tit-verre à s'amuser et à rigoler... commme chaque année, d'une heure à 3h du matin! Ensuite tout le monde rentrait chacun chez eux, bien contents d'avoir échanger les dernières nouvelles!

Malheureusement, les maisons ont été vendues, les gens ont déménagé pour la plupart. Quand les parents ne sont plus vivants, les grands enfants se réunissent moins maintenant! Chacun a sa petite famille au loin.

Mais au moins ils restent de si beaux souvenirs de ces moments de notre enfance!

Anonyme a dit…

Ce match annuel demeure pour moi un tas de souvenirs impérissable.J'en ai joué des "games" de hockey dans ma vie mais comme ceux-là pas souvent. Voir ton frère marqué un but assisté de toi et ta nièce,c'est plutôt rare.
On dirait que le temps s'arrête et puis la joie de se retrouver dans le "bunker" à travers les peaux de castor à Gilles...on sait à ce moment précis que le bonheur est là avec nous autres en train d'en siroter une p'tite frette.

Anonyme a dit…

Zoreilles,

je ne voulais plus laisser de commentaires, mais on dirait que c'est plus fort que moi, et ça me fâche un peu. Comme si je ne pouvais pas m'empêcher de donner mon opinion, si peu importante soit-elle !

J'aime patiner, même si le hockey m'est totalement étranger (sauf à travers l'émission télé "Les Boys", shame on me.), je comprends très bien ce plaisir de retrouver des gens aimés, qui vous acceptent tel que vous êtes, sans jugement.

Mais le bonheur d'être dehors la nuit, et de pouvoir voir les étoiles et constellations (une passion chez moi) est unique. En ville c'est extrêmement difficile à cause des lumières qui voilent tout. Je ne reconnais que la Grande Ourse, uniquement parce qu'il est impossible de ne pas la voir. Et je m'ennuie des aurore boréales de mon enfance...

bibconfidences a dit…

Pourquoi est-ce qu'on voudrait toujours être là, chez vous, avec vous?
La notion du bonheur comme je le conçois. Et raconté comme il se doit.
Un jour je vais aller y voir de près c'est sûr...
Pour le cheval blanc, j'aurais tellement voulu avoir cette relation avec mon père...mais ma mère a pris sa place parlant pour lui, pensant pour lui, ce qui fait que je ne peux que m'imaginer qu'il aurait pu y avoir cela entre nous deux. C'est toujours ça de pris. On voit que tu chéris ces souvenirs et à la façon dont tu le fais, tu sais toi aussi que c'est un merveilleux moment de vie que tu auras partagé avec lui.

Jo le grand blond a dit…

Merci de nous présenter ces si beaux souvenirs et cette si belle traditions, cela m'a aussi rappelés quelques souvenirs d'enfances...!:)

Zoreilles a dit…

@ En direct des îles : Nous sommes pas mal plus au nord que Montréal mais le bleu du ciel qui contraste sur la neige blanche, c'est pas mal non plus. Notre printemps, nous, ce serait plutôt en avril...

@ Voyageuse du monde : Je ne voudrais pas te faire de peine mais la patinoire, en février, c'est plutôt rare qu'elle tienne le coup jusque là. D'habitude, après le Jour de l'An... N'apporte pas tes patins, je te prêterai les miens si jamais mais il y a d'autres merveilles à faire chez nous l'hiver, tu verras bien!

@ Soisig : Ah, te v'là, toi! Long time, no see! T'as donc connu ça dans ton Normétal natal? Quelles belles nuits à jouer au hockey. Les G contre les J, ça devait être quelque chose... J'imagine que tout le monde était gagnant à la fin?

@ Jocelyn : T'as mis le doigt dessus : Voir ton frère marquer un but assisté de toi et de ta nièce... C'est ça qui n'a pas de prix. La p'tite frette dans le bunker (c'est le sous-sol de notre garage) un endroit... indescriptible. Ouais, c'est ça le bonheur et ça vaut toutes les heures passées à prendre soin de la patinoire. T'as un chum de Val-d'Or qui a repris la tradition, je crois?

@ Lise : Patiner sur le lac, la nuit, sous les étoiles, avoir l'impression de profiter de toute cette nature, c'est vrai qu'on y trouve un sentiment de liberté. Au fond, la patinoire, c'est un peu le prétexte pour rassembler tout ce beau monde. Sur ta Côte Nord natale et chez nous, les aurores boréales sont moins fréquentes que dans la région Nord-du-Québec mais plus présentes qu'à Montréal, je comprends qu'elles te manquent...

@ Bibco : Est-ce que ça te consolera, j'ai beaucoup pensé à toi hier après-midi. Vraiment. Nous avions un match de hockey sur la patinoire avec les amis de notre fille, son amoureux et nos amis aussi. La moyenne d'âge devait être de... 35 ans! (plusieurs 20 ans et plusieurs 50 ans) et tout s'est terminé à la chaleur avec un café « spécial » et du gâteau au rhum. La patinoire, c'est une fabrique à bonheur... Mais comme disait Félix Leclerc, « Le bonheur, c'est comme du sucre à la crème, quand on en veut, on s'en fait! », alors, samedi toute la journée, mon chum et ma fille ont déblayé la patinoire à la souffleuse et samedi soir jusqu'à 22 heures, ils l'ont « réparée » pour éliminer encore les imperfections... Autrement dit, ça me fait réaliser que le bonheur, finalement, ça n'arrive pas tout seul, ça se cultive, ça s'organise, se planifie, se peaufine... Et pour dire vrai pour le vrai, je ne raconte ici que des moments de bonheur, le reste, bof, on le gère comme on peut!

@ Jo le grand blond : Pour ceux et celles qui ont vécu une belle enfance, on dirait que tout ce qui vient nous rappeler ces souvenirs nous rend heureux et... un peu nostalgiques à la fois! Parfois, je me dis que Crocodile Dundee et moi, on a révécu notre enfance avec notre fille et qu'on s'apprête à la revivre encore lorsqu'elle aura des enfants...

Anonyme a dit…

Malheureusement pour cette année, nous ne pourrons participer au traditionnel match contre les Julien-Fort. On s'en reparle le 25.

Zoreilles a dit…

@ Joce : Oui, Guylaine m'a dit ça, vous descendez à Victo pour le Jour de l'An. Tu vas nous manquer, Gretzky... mais ce qui me console, c'est que vous pourrez vivre un beau match semblable, le 28 je crois, avec vos chums de Val-d'Or. Et puis, on se voit à Noël. Youpi. Gros becs à vous autres, même à Polux aussi!

gaétan a dit…

Joyeuses fêtes avec toute ta famille Zoreilles. Je vous entends déjà chanter -)

Mijo a dit…

Une belle façon de clore l'année et d'ouvrir la nouvelle lors de la partie de nuit.
ça me semble tellement exotique, j'adore.