Ce matin, 15 octobre 2007, 7 h 10, j'étais déjà assise à mon bureau, en train de faire la revue de presse des hebdos régionaux de la fin de semaine lorsque le soleil s'est levé d'une manière si flamboyante que je n'ai pu résister, je suis sortie dehors en pyjama avec mon appareil et j'ai pris 5 photos. Entre la première et la cinquième, la lumière changeait et le paysage aussi. Comme ça m'arrive souvent, je me faisais la réflexion suivante : « Si je savais peindre... je n'écrirais pas! »
Ce sera probablement mon plus court billet à vie. Il y a des images qui valent mille mots... Mais aussi, je veux compenser un peu à l'avance parce que le prochain sera sûrement mon plus long. Je l'ai retrouvé parmi bien d'autres que j'avais écrits en 1996 et de le relire aujourd'hui, 11 ans plus tard, m'a fait comprendre tant de choses que rien que pour ça, j'étais contente de l'avoir écrit un jour. Ça vaut tellement la peine de laisser des traces, même dans ses fonds de tiroir, pour soi-même, pour que jamais on n'oublie ce qui nous a construit, quelles sont nos motivations profondes et pourquoi on s'acharne à réaliser nos rêves.
25 commentaires:
wow... il y avait effectivement de quoi sortir la camera!
Merci d'avoir partagé avec nous ce beau lever de soleil.
"Ça vaut tellement la peine de laisser des traces, même dans ses fonds de"...........tiroirs.
Là j'avoue que tu m'as fait peur! Je me demandais bien où tu t'en allais avec cette phrase.
Je suis rassuré, Bonne journée.
Quelle magnifique photo !
En me rendant au bureau, je voyais ce ciel au-dessus du lac Osisko et je m'en voulais de ne pas avoir apporté mon appareil avec moi. Mais je me promets bien de prendre ma revanche.
P.S. Heureusement que tu ne peints pas, on perdrait une auteure très talentueuse.
Merci d'avoir partagé ces merveilleuses couleurs avec nous. Tu te sers si bien de cet appareil, tu sais capter l'essentiel et la beauté des images.
bonne journée à toi.
Magnifique ton levé de soleil.
Merci de nous le faire partager.
Ça, je regrette de ne pas avoir tenu un journal. Je suis sur qu'il me serait utile aujourd'hui.
Je suis persuadé qu'un journal peut nous éviter bien des pertes de temps en nous donnant la possibilité de connaître nos motivation profondes qui nous font parfois refaire les mêmes erreurs.
Ou tout simplement se connaître soi-même pour donner un sens a sa vie.
D'une beauté...zorélienne!?! ;) Ton blog doit la transposition de tes mots en images...ou l'inverse :)
Bravo pour cette photo. Vraiment superbe...
Quand je viens ici, je n'ai pas l'impression de visiter un carnet. J'ai plutôt l'impression d'être sur ton terrain, dans tes affaires.
Tu es une hôtesse vraiment chaleureuse...
J'apprécie vos photos mais j'aime aussi vos textes. Vos textes, ce sont vos toiles. Inutile de peindre, vous écrivez.
Accent Grave
@ En direct des îles : Ah vraiment, c'était trop beau pour garder ça pour moi toute seule, c'était un plaisir de le partager!
@ Mon frère qui me suit à la trace : Hé que t'es fin... de me suivre à la trace. Ça me réchauffe tellement. En passant, la réponse à ta devinette sur les frannefroutes, on l'attend toujours...
@ Henri : Je ne suis pas inquiète, tu vas savoir prendre ta revanche, je suis jalouse de ton héron... Merci pour ton P.S. ça me touche.
@ Voyageuse du monde : Comme Henri et moi, je te sais passionnée de la photo et je te retourne le compliment pour avoir déjà vu tes clichés.
@ Macamic : Oui, un journal ou un fonds de tiroir, c'est inimaginable comme les choses nous apparaissent clairement quand on les lit avec plusieurs années de recul. Ça nous ramène à ce qu'on est vraiment, à notre essentiel à nous.
@ Jo le grand blond : Doublement merci!
@ Guy Vandal : Mais c'est même plus que ça, t'es sur mon terrain, dans mes affaires... et dans mon âme! Carrément!
@ Accent Grave : C'est comme si vous veniez de me faire cadeau de toutes nouvelles couleur pastel.
On dit qu'une image vaut mille mots. Ta photo en vaut au bas mot plusieurs milliers. Tu vois, tu écris même contre ton gré! ;-)
et dans mon âme! Carrément!
Me semblait aussi...
Tes photos reflètent tes textes, si belles, si beaux...La vraie beauté, celle qui fait du bien.
@ André Bérard : Vous faites aussi de fort jolies images, des textes magnifiques, et je vais vous dire quelque chose... Bien égoïstement, je regrette que vous n'ayiez plus le temps d'alimenter votre blogue « Kayakoïnomane » même si vous faites tellement oeuvre utile et nécessaire dans Blogues-notes.
@ Guy Vandal : Je savais que tu savais! Parce que nous en avons déjà discuté toi et moi. Quand on écrit, on fait appel à ce qu'il y a de plus profond, de plus vrai en nous, alors, les gens qu'on lit et qui nous lisent, ils deviennent précieux, des êtres chers à qui on s'attache, qu'on aime vraiment. On leur dessine une voix, un visage, une allure, une âme...
@ Bibco : Je ressens la même chose quand je vais chez toi, Bibconfidences. Tu nous amènes dans ton univers, ton monde que tu sais décrire, partager, dédramatiser, tu nous le rends joyeux, serein et familier, on a l'impression que tu es l'amie de la rue voisine. Chaque fois que je te lis, je deviens une meilleure personne!
@ Zoreilles
J'aurais bien aimé alimenter davantage mon carnet sur le kayak, car cela aurait signifié que j'en aurais fait durant tout l'été. Malheureusement, l'actualité adéloise en a décidé autrement.
Tes photos sont vraiment bonnes...faudrais que tu m'en envoie....pour les merveilles!
Zoreilles,
ton blogue est un baume pour le coeur et l'âme, un véritable anti-dépresseur naturel.
À partir d'un tableau, on peut imaginer des millions de mots, à partir de mots, on peut imaginer des millions de tableaux.
Zed ;-)
Je connais bien cette sensation que l'on a en lisant les écris passés. J'ai pris un peu de retard dans mes lectures chez toi . A bientôt.
@ André Bérard : Je sais bien, je ne voulais pas vous bousculer mais plutôt révéler aux autres qui nous lisent que vous écrivez aussi autrement que comme journaliste, que vous savez reconnaître et vous émerveiller des beautés de ce monde.
@ Joce : Merci. T'as qu'à passer ta commande. Livraison la même journée dans ta boîte de courriels!
@ Lise : Te lire est aussi un baume pour le coeur et l'âme...
@ Zed : Chez toi aussi, il y a des tableaux et des mots, comme si les deux étaient toujours complémentaires et indissociables. Si les images valent mille mots, nous deux, on ne prend pas de chance, on expose tout!
@ Marc : Il y avait longtemps qu'on ne vous voyait plus en effet mais je ne vous oubliais pas. La France, c'est tout près, je vous l'ai dit souvent. En retrouvant mes écrits de mes souvenirs d'enfance, j'ai pensé à vous qui savez si bien vous y replonger. La nostalgie doucereuse des souvenirs intimes ne vous fait pas peur et à ce chapitre, vous n'avez donné de délicieuses leçons, de beaux moments.
On s'expose à tout? :D Zed
Ou à n'importe quoi?
J'espère bien que non!
;o)
J'ai installé ta belle photos sur le bureau de mon ordi.
Alors, quand je l'ouvre je vois un beau payasage d'abitibi et ça me fait chaud au coeur.
@ Macamic et @ Modotcom : Ah là, vous me faites rougir... Mais vous me faites donc donc donc plaisir!
J'aime bien votre positivisme et votre joie de vivre. J'ai lu avec intérêt tous vos textes, ne lâchez pas.
Je suis aussi un ancien de l'Abitémis et j'ai étudié au Collège de Rouyn (dans le temps). Maintenant à la retraite, je prends plaisir à faire de la photo et à numériser mes diapos.
J'ai un blogue ou je présente quelques unes de ces photos dans le plus complet désordre : http://pelariviere.blogspot.com/
Au plaisir!
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