Surprise!!! Cette fois, aucune de mes photos ne vient illustrer ce que j'ai à vous dire. J'ai plutôt repris cette caricature parue cette semaine dans notre presse écrite régionale, le journal La Frontière, qui couvre surtout l'actualité de Rouyn-Noranda et de la région de l'Abitibi-Témiscamingue.
Si vous avez lu mon billet précédent, Nounours en détresse, vous savez déjà que cette histoire s'était bien terminée pour deux des trois petits oursons qui essayaient tant bien que mal de survivre sans leur maman et qui avaient élu domicile dans la presqu'île où j'habite. En effet, deux des trois petits nounours s'étaient retrouvés au meilleur endroit possible pour eux, le Refuge Pageau, à Amos. Et depuis, plusieurs personnes, moi la première, s'inquiétaient de ce qui allait advenir du troisième, devenu introuvable et maintenant tout seul...
Alors, je vous annonce que j'ai eu des nouvelles de lui hier, tout le monde est content par ici, parce que dimanche dernier, le troisième, sûrement le plus peureux des trois, a grimpé en haut d'un arbre chez Diane, l'une de nos voisines. Il ne pleurait pas, celui-là, il s'était réfugié là, un peu perdu et ne voulait plus redescendre. On pense qu'il était au bout de son rouleau... Diane a fait ce qu'il faut, elle a appelé les agents de conservation de la faune qui sont venus le cueillir dans une petite cage exprès et il paraît qu'ils ont dû le piquer deux fois pour l'endormir mais tout s'est bien déroulé.
Alors, comme dans un beau conte de fée, le troisième petit nounours est allé rejoindre ses deux p'tits frères au Refuge Pageau où il trouvera beaucoup d'amis, parce qu'il paraît que là-bas, on est actuellement débordé, avec plus de 27 oursons qui n'ont plus de maman et qui n'ont pas appris comment ni quand il faudrait hiberner!
Voilà une belle collaboration entre des citoyens, des agents de conservation de la faune et le Refuge Pageau, l'une de nos fiertés régionales.
Je le sais bien que ça fait Walt Disney mais je vous jure, je vous raconte fidèlement la suite et la fin heureuse de ces nounours en détresse.
18 commentaires:
eh ooo, Gaston ,vient nous raconter l'histoire du gros OURS avec des GRANDS GRIFFES qui mangeait les petits enfants dans la forêt des mal aimés......et ça c'est juste Lapointe de l'iceberg.
Allo Zoreille,
J'avais lu précédemment ton texte sur les oursons et j'étais bien contente de l'heureux dénouement. Maintenant le troisième sera lui aussi entre de bonne main quelle bonne fin n'est-ce pas.
Chère Zoreilles,
Que j'aime donc ça les histoires qui finissent bien!
Cependant, il me faut noter que Nounours se trouve en compagnie de plus de 27 oursons qui n'ont plus de maman et qui n'ont pas appris comment ni quand il faudrait hiberner
Je serais curieuse de savoir comment le refuge va pouvoir enseigner à tous ces petits ours comment vivre bien, chasser, manger, hiberner... Le sauront-ils d'instinct?
@ Joce kidding : T'as l'air de savoir « câller » l'homme qui a vu l'homme qui a vu l'ours!
@ anonyme 13:49 : Allo! Oui, il ne pouvait y avoir une finale plus heureuse à cette histoire. Je peux te demander quelque chose? Pourrais-tu me donner juste ton prénom, un pseudonyme, une initiale, quelque chose pour que je puisse te nommer autrement, je suis complètement déstabilisée et ça me fait tout drôle de te répondre en t'appelant... anonyme 13:49!
@ En direct des îles : Moi aussi, je serais bien curieuse de le savoir mais les oursons ne sauront sûrement pas d'instinct comment il faut faire, sauf qu'au Refuge Pageau, ils sont habitués et expérimentés pour gérer tous ces cas exceptionnels. En plus, ils ont la collaboration de vétérinaires, de biologistes, etc. J'imagine qu'après être nourris suffisamment, quand ils verront faire les gros ours en novembre, ils les imiteront?
une fin heureuse comme je les aime, c'est merveilleux. Ce sont des nouvelles comme ça qui devraient passer à la télé, ce serait bien plus le fun d'écouter les nouvelles.
Merci pour nous avoir donné les dernières nouvelles.
Mardi, le 2 octobre 2007
Yvette Poitras a juste eu le temps d’entrer dans la maison
Attaquée par un ours
Par Ghislain Loiselle
La situation avec les ours est devenu disons périlleuse chez les Poitras, un homme de 61 ans et une femme de 57 ans demeurant au lac Opasatica. Yvette s’est fait pourchasser par une de ces bêtes noires dans la nuit du 18 septembre.
«Il était environ 22 h 45. Elle est allée dehors pour faire sortir du hangar notre chien. Elle est alors arrivée face à face avec un ours qui l’a chargée. Ma femme a juste eu le temps d’entrer dans la maison. Traumatisée, elle ne veut plus retourner au garage où on garde le petit chien. Elle veut que je m’en débarrasse. Tout ça à cause des ours qui pullulent autour de la maison», a déploré Serge-Paul Poitras.
Celui-ci en a tellement marre des ours qu’il a appelé la Protection de la faune et s’est choqué après eux. «Ils m’ont dit qu’ils étaient débordés. Je les comprends. Mais il y avait urgence», a déclaré M. Poitras. Des agents sont finalement allés le rencontrer chez lui vers minuit après l’incident et ils ont installé des cages le lendemain (mardi) afin de capturer une ou quelques bêtes qui parasitent les environs.
Plusieurs bêtes
«Des ours, il y en a trop par ici. Outre celui qui a couru après ma conjointe, j’en ai vu circuler aux alentours, parfois de loin, tantôt de trop près. Je suis arrivé face à face avec un à notre poubelle et il s’est sauvé. Un autre est monté sur la galerie. Et il y a celui qui s’est rendu chez mon voisin après être venu dans ma cour. Celui-ci a même coupé ses arbres fruitiers pour ne pas attirer ces animaux. Il faut faire quelque chose pour se protéger. Est-ce que la Faune attend qu’il arrive quelque chose pour agir. Voyez ce qui est arrivé à ma femme. Il est sûr que je ne vais pas hésiter à tuer, si les ours nous attaquent. C’est une question de vie ou de mort, sinon de santé», a fait savoir M. Poitras.
photo - Yvette Poitras est tombée sur son ours à cet endroit précis.
@ Voyageuse du monde : Ouais, nos médias, regarde de quoi ils nous entretiennent plutôt...
@ Gaston Perron, Repentigny : J'arrive pas à le croire... Dois-je en rire ou en pleurer? Comment êtes-vous tombé sur cet article de la page 7 de La Frontière... à Repentigny? Ah oui, je le sais, il figure à la une, donc, il se retrouve inévitablement sur la version électronique abrégée de notre hebdo régional. Il fallait que vous tombiez là-dessus!
Bon. Je suis consultante en communication. Travailleuse autonome. Et ma face est dans mon blogue depuis le début, donc, je m'auto-censure sur quelques sujets et celui de nos médias régionaux en est un. Je me dois d'être neutre ou en bons termes avec nos journalistes, chroniqueurs, reporters, recherchistes, rédacteurs en chef et chefs de pupitre.
La Frontière est la propriété de Québécor, comme L'Écho Abitibien, Le Citoyen de l'Harricana, de la Vallée-de-l'Or, de Rouyn-Noranda, d'Abitibi-Ouest et Le Témiscamien.
Cet article, titré « Attaquée par un ours » a fait la une et s'est retrouvé également en page 7. Juste en dessous, il y avait le complément d'article, par le même journaliste, où l'on donnait le point de vue du responsable de la Direction de la protection de la faune qui nous traçait un portrait réaliste de la situation, sans aucun sensationnalisme.
Ah oui, j'oubliais de vous dire aussi... Quand un journal vend des espaces publicitaires, la page 7, ça se vend très cher...
Une fin heureuse pour le troisième ourson, c'est le cas de le dire. Intriguée par ce Refuge Pageau, j'ai visité le site virtuel. Tout est mis en oeuvre pour soigner et aider les animaux en détresse, sans les habituer à l'homme, afin de les relâcher dans la nature, lorqu'ils sont prêts. Les oursons orphelins (tous, pas seulement les trois) hibernent au Refuge, si j'ai bien compris, n'ayant pas tout lu encore... Enfin, tout est bien qui finit bien. Heureusement qu'il existe encore des gens comme le couple Pageau et l'équipe qui les entoure !
Et Zoreilles, tu mérites cinq étoiles pour ta patience et ta diplomatie. Inutile d'en dire davantage, n'est-ce-pas !!!
Gaston strikes again!
C'est pas moi, je vous le jure! À l'heure où son message fut écrit je travaillais!
J'ai un alibi
Accent Grave
Ah ben là, je suis tombé en bas de ma chaise ! Un article de la Frontière qui parle des méchants ours en Abitibi. C'est sûrement une légende urbaine... ou plutôt rurale...
Non mais ici, les ours sont gentils. La preuve ? Je demeure dans le fond d'un rang, près du bois. Et comme cette année, les ours avaient peu de nourriture, j'ai pris l'initiative de nourrir quotidiennement deux oursons et leur mère.
Avec le temps, nous sommes devenus très proches. Les ours sont devenus de moins en moins agressifs et moi de plus en plus confiant. Et maintenant, nous vivons en parfaite harmonie. L'autre soir, j'ai même laissé ma petite fille de 3 ans flatter l'un des deux oursons. Le petit ronronnait de bonheur. Il me faisait penser à Winnie l'Ourson d'ailleurs (le t-shirt rouge en moins évidemment).
Vous savez, un ours, c'est comme un chien sauf que ça ne jappe pas lorsque tu reviens du bureau.
Finalement, il ne faut pas croire tout ce qui est écrit dans les journaux... et encore moins dans ce commentaire :-)
Zoreilles,
Il faut que tout le monde s'enferme dans sa maison. Les champignons hallucinatoires toxiques sont de retour (conte pseudo scientifique...)!
On sait que les ours, ça peut être dangereux. Peut-être parce qu'on les dérange? Les animaux les plus dangereux, sont les zumins. Une espèce en voie d'autoextinction, il parait.
En attendant, je suis heureuses pour les trois grâces.
Zed :DDD
P.-S. ─ Et quelle perle, cette citation de Monsieur Poitras... « C'est une question de vie ou de mort, sinon de santé. » Hahahahaha! Quel humour! J'en tombe sur mon ours.
M. Gaston vous avez raison...o.k. statistiquement y a pas grand monde qui se font manger par les ours....mais comme on a presque pas de viaduc a recevoir sur la tête!!
Y a aussi les orignaux qui se cachent en bordure du fossé pis qui attendent la venue d'un p'tit char, pis lâ BANG!
Les castors ça c'est le pire....faut pas que tu reste debout dans le bois sans bouger,ça te gruges le tibia le temps de crier Bertrand...Parlant de Bertrand le castor Faut que j'y alles
Gaston y a le téléphon qui son.
Merci à tous pour vos savoureux commentaires, vous avez fait ma journée, j'en ris encore même si l'origine de toute cette saga n'est pas vraiment drôle. En fait oui, ce doit être une farce, je ne peux pas croire qu'une personne pense réellement que les ours sont une menace plus grande que les automobiles, les avions, les trains, les viaducs, surtout en ville. J'ai beau regarder dehors dans le petit bois près de chez nous tous les jours et je n'ai toujours pas vu d'ours...
@ Lise : Tu as eu une belle et noble curiosité, celle d'en apprendre davantage sur ce qui se fait au Refuge Pageau, c'est tout à ton honneur! Pour les 5 étoiles que tu me donnes, euh... j'en prends un petit crédit, merci, mais d'un autre côté, ça m'a permis de faire un peu de sensibilisation sur un aspect du monde des communications et des relations de presse où j'évolue. Le mot « évoluer », ici, a une connotation assez... discutable!
@ Accent Grave : ;o) Je vous crois sur parole. En plus, vous avez un alibi béton. C'est plutôt à moi que profiterait le crime : Ça fait émerger chez mes fidèles amis lecteurs une créativité extraordinaire, un humour très subtil. Mais j'ai beau avoir le mobile du crime, je n'y suis pour rien moi non plus, me croyez-vous?
@ Henri : Tu vois ce que je dis? De la créativité à revendre! On a ici une version moderne et plus éclatée de Boucle d'or et les deux ours, de Yogi l'ours devenu papa de jumeaux ou de Winnie l'ourson... tout nu.
@ Zed : T'as remarqué toi aussi la grande sagesse des paroles profondes de Monsieur Poitras? On voit à qui on a affaire. Et dire qu'on coupe des arbres pour publier ça...
@ psychose : Bienvenue ici, psychose! T'oublies les pies et les écureuils, j'aime mieux pas penser aux blessures qu'ils peuvent t'infliger. Et les loups... Parlons-en des loups. Des fois, ils se battent en dedans de toi pour que tu leur donnes à manger. Et le Petit Chaperon rouge, hein? Tu crois que c'est drôle, ce qui lui est arrivé? On ne devrait plus jamais apporter des galettes à notre grand-mère!
Interdiction de manger de l'ours noir : voir le lien http://www.radio-canada.ca/regions/abitibi/2007/10/03/002-ours-noir.shtml
Et est-ce qu'ils ont averti les ours noirs de ne pas manger les p'tites filles ?
C'est drôle, j'ai pensé la même chose que toi ce matin, en entendant cette nouvelle sur les ondes de Radio-Canada en Abitibi-Témiscamingue!
Les p'tites filles en plus, celles qui se tiennent dans le centre-ville, qui sait ce qu'elles auraient pu consommer comme substances? On se méfie jamais assez des p'tites filles...
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