mardi 29 janvier 2013

Nos jeux d'enfants


C'était l'été dernier, au campe à mon frère, à un kilomètre du nôtre, à Rapide Deux. Nous étions à faire des travaux extérieurs pendant que les enfants jouaient autour de nous. 


Y a-t-il quelque chose de plus attirant qu'une balançoire aussi rustique en plein bois?


Adam, Félixe et Clara ont eu un plaisir fou ce jour-là!

Nos jeux d'enfants

En classant mes photos ce matin, je me faisais la réflexion que les jeux d'enfants les plus mémorables qu'on a connus quand on était petits ne s'achètent nulle part dans les magasins. Vous souvenez-vous de ces jeux-là? On n'avait rien mais on avait tout!

Les familles étaient si nombreuses que nos parents avaient bien d'autres choses à faire que de nous divertir et nous amuser. C'est tout juste s'ils nous surveillaient, on avait la responsabilité de se surveiller entre nous autres et de régler nos différends sans qu'ils s'en mêlent. D'ailleurs, on aimait mieux qu'ils ne s'en mêlent pas, on aurait pu se faire chicaner, on ne prenait pas de chance. « Jette un oeil sur tes p'tits frères » que Maman disait. Et Maman était très représentative de tous les parents de l'époque. 

On n'avait pas besoin de bébelles, on avait plein d'amis! 

Jouer à la cachette était une activité très populaire. Des heures de plaisir. Comme la tag. Fallait courir vite et anticiper les déplacements. On a déjà poussé le raffinement jusqu'à jouer à la tag Bar-B-Q. Je me souviens de soirées complètes à jouer à Police délivrance aussi. Et aux Drapeaux. Le summum du bonheur, c'était quand l'une de nos mères cassait son manche à balai ou à moppe. Là, on héritait du manche cassé et on demandait à l'un de nos pères de le couper droit avec une scie pour en faire un petit et un grand bâton, on se divisait en deux équipes et on était repartis pour au moins une semaine! 

À Matagami, on construisait des campes au bout de la rue Rupert qui était encore boisée et plus tard, sur le boulevard Matagami, où il y a aujourd'hui un bar très populaire. Ils ont dû en trouver des bouts de planches et des 2 par 4 quand ils ont construit ce bar! On en avait semé partout, des campes, et on ne coupait jamais d'arbres. Au pire, on en pliait quelques-uns des petits rabougris pour s'en faire un toit. On construisait écolo avant la mode et pour nous autres, le développement durable, ça voulait dire le temps d'un été... 

La corde à danser... Il suffisait qu'un parent, dans un grand élan de générosité printanière, en trouve une en faisant l'épicerie et la mette dans son panier avant de passer à la caisse. C'était d'ailleurs un signe de printemps quand une fille arrivait à l'école avec une grande corde à danser toute neuve. « C'est pas moi qui tourne stampette », ça voulait dire que c'est pas moi qui tourne, stamp it, genre c'est coulé dans le ciment, c'est pas moi qui tourne, je suis la première à le dire. On n'aimait pas ça tourner, on aimait juste sauter à la corde mais ça en prenait deux qui tournaient pour que les autres puissent jouer. On pouvait être jusqu'à huit, dix, douze, à s'amuser avec la même corde. 

Je sais pas pourquoi, les petites chansons de corde à danser, je m'en souviens de toutes. « Ah ah ah que je t'aime/Viens ici ma très chère Claire à ma porte/J'ai un secret à te dire dans l'oreille/Que je t'aimerai toute ma vie/Ah oui chérie youpi ».

Quand mes parents sont déménagés de Matagami à Noranda, (j'ai eu tellement de peine, si vous saviez, je ne vivrai plus jamais pire déracinement...) les filles de ma nouvelle rue jouaient à la corde à danser en scandant : « Thinker taylor soldier sailor richman poorman bigman chief/A doctor/a lawyer/a pow wow chief ». J'avais compris que j'étais alors dans une ville minière où il fallait devenir bilingue au plus vite si on voulait se faire des amis. On avait de la misère à se faire servir en français chez Woolworth, Vic's Handy Store, Superior Food Market mais nous autres, on achetait toujours Chez Dumont! Heureusement, quelques années plus tard, le Parti Québécois et la Loi 101 ont changé la donne et dans ma famille on lisait plus La Frontière et L'Écho Abitibien que le Northern Miner et l'autre dont j'oublie le nom, sinon j'aurais été complètement perdue.

La balle. Vous souvenez-vous des balles bleu blanc rouge? Je m'excuse de vous taper sur les nerfs avec ça mais je vais vous la rechanter, celle-là aussi : « Allons dîner chez le Chinois/Rien à faire/Sans parler/Sans rire/Sans bouger/D'une main/De l'autre main/D'un pied/De l'autre pied/Tapez en avant/Tapez en arrière/En avant en arrière/En arrière en avant/Salut les garçons/Salut les filles/Salut les Scouts/Awinchigo! ». Magali nous avait dit que ça s'appelait la balle au mur. 

Je ne vous ai pas parlé de Magali... À Matagami, sur la rue Rupert, on habitait dans des maisons mobiles. On disait « les roulottes de la mine ». Une fois, Papa nous avait dit que la roulotte de biais à la nôtre allait être habitée prochainement, un nouveau mineur venait d'arriver, directement de la France, il travaillait à la Orchan Mines lui aussi. C'est là qu'on a connu Magali et son p'tit frère Bernard. Ils étaient adorables. Avec un accent très fort du Midi de la France. Ils ne jouaient pas aux mêmes jeux que nous. Ils nous ont donné de grandes leçons d'intégration ces deux-là. 

Au début, Magali disait à toutes les deux phrases : « Nous autres, à Toulouse, en France... » mais on lui a vite fait comprendre que jouer à la marelle, ici, ça s'appelait « jouer aux carreaux » mais c'était pareil. Ils nous ont montré de si belles chansons... dont je me souviens encore mais je ne vous les chanterai pas toutes! Et puis, la mère de Magali et Bernard a cassé son manche de moppe  presque en arrivant et on leur a montré à jouer aux bâtons. Ils savaient jouer à la cachette mais ils appelaient ça « à cache-cache ». Fallait tout leur expliquer, à Magali et Bernard, mais ils apprenaient très très vite. Aujourd'hui, je comprends qu'ils devaient beaucoup s'ennuyer de leur pays d'origine... à Toulouse, en France. Et me reviennent tous ces récits qu'ils nous racontaient parfois quand on leur posait des questions sur leur vie d'avant Matagami, parce qu'en pays neuf, on venait tous d'ailleurs et eux venaient d'encore beaucoup plus loin que nous. Ils aimaient à en parler et nous, on les écoutait avec des envies de voyages... avant de retourner jouer. 

Une fois, Papa était devenu le héros instantané de la rue Allard. Là, on avait eu un loyer de la mine et on se trouvait beaucoup mieux logés que dans la roulotte, c'était immense il me semble. Papa s'était construit un garage et avec les restes de 2 par 4, il m'avait fait des échasses. Le grand luxe! Tout le monde voulait les essayer, avoir son tour, alors Papa en avait fait d'autres jusqu'à ce qu'il ne lui  reste plus de 2 par 4. On avait grandi de 18 pouces tous en même temps dans la même semaine! 

Je sais pas pourquoi je vous raconte ça... Ah oui, je le sais, c'est parce que je me trouve chanceuse d'avoir vécu ces belles années d'enfance où l'on n'avait besoin de rien pour s'amuser, juste des amis... Savez-vous quoi? Cela construit une vie, je crois. Aucun jeu éducatif et coûteux ne nous en apprendrait autant sur la vie et sur le monde. 

Si j'avais un souhait à faire, ce serait que nos petits d'aujourd'hui connaissent de temps en temps ces plaisirs démodés. 

59 commentaires:

Anne-Marie a dit…

Quelle belle surprise ce matin Belle-Sops! Voir la binette de mes mousses comme ça en surprise, ça m'a réchauffe le coeur!

Quel billet sage aussi! Tu sais, j'ai grandi dans le même quartier que vous! Et même si c'est quelques années plus tard (!!!), nous aussi on était toujours dehors! On rentrait pour dîner et pour souper!!! Et comme ton frère me le faisait remarquer l'autre jour, on avait une sorte d'horloge interne "dans ce temps-là"!!! Tout l'monde dînais à 12:00!!!

La tag, la corde à danser, l'élastique, la cour "à scrapp" à côté de chez JP ROSS!!! Nostalgie tout d'un coup!

J'me souviens même que j'allais souvent devant une certaine petite maison de la 10e Rue parce qu'il y avait de grands garçon qui lavaient leurs camions... ;)

Merci pour ce beau cadeau ce matin!!!

Belle-sops
xx

Bonne journée

P.-É. Larivière a dit…

Bonjour,

Les jeux de mon enfance au Témiscamingue ressemblaient beaucoup à ceux que tu décris dans ton récit.

Et le jeux avec un manche à balais recoupé pour produire un grand bâton et un petit qui s’envolait, on appelait ça jouer aux «moineaux».

On y passait des heures sans voir le temps passer. Bonne journée!

Un lecteur assidu.

Solange a dit…

En effet nos petits-enfants sont très ouvert à l'électronique, ils peuvent m'en montrer sur l'ordi, mais les jeux extérieurs sont moins prisés. Il faut dire qu'il y a moins d'enfants aussi. Nous en sortant de la maison nous avions quelqu'un aver qui jouer. Mais peut-être aurons-t-ils d'autres souvenirs qui les rendrons aussi nostalgiques que nous.

Zoreilles a dit…

@ Anne-Marie : L'élastique! Je l'avais oublié, ce jeu-là... Petite, tu avais remarqué les beaux garçons de la 10e Rue qui lavaient leur camion? Là, tu m'épates. On peut dire que tu as de la suite dans les idées!!! Ça devait être Yves parce que Joce, à mon souvenir, avait plutôt une auto!

C'est vrai qu'on jouait toujours dehors...

La cour à scrap chez JP Ross, c'était de l'autre bord de la track, ça? Savais-tu que j'ai connu la Murdoch avant qu'on y construise le viaduc? On passait su'a track en char comme à pied, des fois on restait bloqués là un bon moment quand le train passait. Chu vieille, hein?

De l'autre côté de la track où tu habitais, on appelait ça le « townsite » de Noranda! C'était plus chic que dans le Bronx (chez nous) mais nous autres, on avait des beaux gars, hihihi!

J'étais pas mal sûre que ça ne te dérangerait pas de voir tes p'tits minous ici mais je pensais pas que ça te réchaufferait le coeur. J'en suis bien contente!

Zoreilles a dit…

@ P.-É. Larivière : Je suis bien contente d'apprendre que de « jouer aux bâtons », ça se faisait chez vous aussi, au Témiscamingue, même si ça s'appelait jouer aux moineaux, on parle de la même affaire!

Mon mari qui est natif du Témiscamingue ne connaissait pas ce jeu-là. Chez lui, c'était une ferme expérimentale à Ville-Marie (sur le chemin de Guigues) et ses jeux d'enfants se résumaient beaucoup à chevaucher les p'tits veaux, nourrir les poules, conduire le tracteur, promener ses 13 chats dans sa voiturette et aller observer les castors au bout de la terre...

Zoreilles a dit…

@ Solange : Sans doute auront-ils leurs propres bons souvenirs d'enfance, tu as raison. Peut-être que si nous avions eu beaucoup de jouets (électroniques ou pas) on aurait été moins portés à aller jouer dehors?

Je trouve que les jeux d'aujourd'hui isolent plus les enfants chacun dans leur univers. C'est comme les adultes, ils n'ont jamais si peu communiqué entre eux que depuis qu'ils ont tous les outils pour le faire...

Le factotum a dit…

Cela me rappelle beaucoup de beaux souvenirs.
On est treize enfants, frères et soeurs et j'étais le plus vieux des garçons. On jouait aussi aux bâtons et j'étais le meilleur. Lalala lalère.

Pour mes petits-enfants, ils aiment bien jouer avec moi à l'extérieur. Il s'agit souvent de seulement les accompagner et de leur donner l'exemple. Ce que les parents font de moins en moins, à cause de leur vie trépidante.

Zoreilles a dit…

@ Le factotum : Vous étiez en masse pour jouer aux bâtons, à cachette, à Police délivrance, aux Drapeaux et à tout ce que vous vouliez! T'étais le champion aux bâtons? C'était souvent des gars, les champions à ce jeu-là!

Moi, c'était à la corde à danser, à deux cordes. J'étais la championne de la rue Allard, à Matag. La la la la lère!

À l'école, je me faisais tuer très vite au Ballon-Chasseur mais je clenchais toute ma classe dans les combats de vocabulaire en revenant de la récré! La la la lalère!

On en a tu, des beaux souvenirs d'enfance, hein?

Quelle bonne idée de jouer dehors avec tes petits-enfants, ils ont un Papi en forme, ils vont suivre l'exemple, j'en suis certaine. Nous autres, nos grands-parents n'auraient jamais fait ça! Pour commencer, ils avaient des petits-enfants par centaine... Je sais même pas s'ils connaissaient notre prénom...

Hier, c'était ma journée bibliothèque avec Félixe, quand je suis allée la chercher à la garderie à 3 heures, son éducatrice me racontait que beaucoup de grands-parents, encore aujourd'hui, des gens de mon âge, disent « Moi, j'ai élevé ma famille, je garde pas mes petits-enfants ». Je trouvais qu'ils se privaient de quelque chose d'extraordinaire. Tant pis pour eux...

Anne-Marie a dit…

Ohlalalalala Belle-Sops!

Tu ne savais pas que j'avais grandi en partie dans le BRONX moi aussi?!!! Au moment où je remarquai les beaux gards de la 10e, j'habitais à 2 pas de chez vous! Sur la St-François!!! 57 St-François pour être plus précise!
Et oui j'ai de la suite dans les idées!!! Je ne lâche pas l'morceau facilement!!! Mais tout vient à point à qui sait attendre!!!!

xxx

Zoreilles a dit…

@ Anne-Marie : On en apprend, des affaires, sur les blogues... ;o)

Au 57 St-François, t'étais collée chez nous! Ma grande amie Sylvie habitait juste en face, au 58 St-François, les Desjardins habitaient au 82, les Trudel entre les deux, la patinoire chez Coki était juste derrière chez vous, du bon côté de la ruelle de la Matapédia, Yves a dû t'en parler, de la patinoire chez Coki? Il y a eu des joueurs de hockey de la Ligue Nationale qui sont sortis de là!

Ah ben là, tu m'épates vraiment très énormément beaucoup. T'avais beau avoir été dans son voisinage depuis toujours, ça t'a pris de la détermination pour arriver jusqu'à ton Cher Chéri!!!

Il y en a eu pas mal des histoires d'amour qui sont nées dans le BRONX ♥

Anonyme a dit…

Bonjour Zoreilles .
Que de souvenirs dans ton message d`aujourd `hui .... les jeux de notre enfance ... ! Tu as bien raison ...... nous n ` avions rien et nous avions tout .... Le plaisir ... l `imagination .... le partage avec nos amis .... rien que d`y penser et j`en suis toute émue .....
Quand je regarde mes petits enfants qui s`amusent avec ces jouets si instructifs ... je me dis qu `il leurs manquent le plaisir de créer ... d`inventer ... de réaliser ... mais autre temps ... autre moeurs n `est ce pas ..
Je ne regrette pas mon enfance malgré les écorchures ... les bosses qu `elle m `a apporté .... c`était le bon temps .... du moins pour moi !
Bonne journée .
Au plaisir de te lire .
Capucine .

Joce ...qui s'en va travailler a dit…

Rouyn-Noranda Press.....c'est le nom qui te manque!
Moi je m,en rappelle pass que je le vendais!!!

Lise a dit…

Chère Zoreilles,


maman a emménagé ce matin dans sa nouvelle résidence, avec chambre privée, plus grande que là où elle était. Je l'ai accompagnée il va sans dire: je n'entrerai pas dans les détails qui n'intéressent personne, comme déménager ses meubles personnels, sa télé et le reste. Inutile d'expliquer et je n'en ai pas envie; heureusement je n'étais pas seule. De l'aide il y en avait à plein, merci aux directrices des deux établissements; maman a été accueillie avec une grande gentillesse, et sa chambre a la fenêtre ouverte sur un jardin et non sur la rue.

Je suis restée avec elle jusqu'au moment où elle s'est endormie, épuisée par toutes ces émotions.

Et lorsque tu parles de tes jeux d'enfants, je me souviens parfaitement de la cachette, de la tag, y compris celle Bar-B-Q, mais te souviens-tu de la tag malade? Une de mes préférées. La corde à danser aussi était un bonheur, seule ou à plusieurs (mais dans ce cas la comptine était à peu près "rentre petit Pierre rentre petit Paul, deux oiseaux sont sur le sol, rentre petit Pierre rentre petit Paul").

Le jeu des drapeaux je ne connais pas, mais je me souviens du "ballon chasseur", mon jeu préféré.

Les souvenirs d'enfance sont un trésor pour les adultes que nous sommes devenus, et heureusement pour ma part ma mémoire sélective a gardé les meilleurs. Les autres je ne les ai pas oubliés mais je préfère les occulter. Qu'ils demeurent dans la chambre noire, dont la porte est fermée la plupart du temps.

Pour ce qui est des photos, après lecture des commentaires, c'est ta famille qui a les mots magiques, les plus beaux.

:)

Demain, retour au travail; je ne suis pas retraitée moi!

:-DDD et ♥

Zoreilles a dit…

@ Joce : Rouyn-Noranda Press! C'est le nom que je cherchais, j'espérais que tu me le trouves, je me souvenais que t'avais été camelot pour ce journal. Yves aussi, je pense? Dans ce temps-là, vous aviez les mêmes jobs... et les mêmes clients... et les mêmes loisirs (hockey!...)

Tu sais que j'ai beaucoup d'amies qui se souviennent de vous autres et qui pensaient que vous étiez jumeaux!

Zoreilles a dit…

@ Lise : Le pire est fait, je pense bien... Il ne restera à ta Maman qu'à profiter de tout ça, plus d'espace et fenêtre ouverte sur le côté jardin.

Non, je ne me souviens pas de la tag malade... C'était quoi au juste? J'aime ta petite chanson pour le saut à la corde, merci de la partager, comme quoi entre la Côte-Nord et l'Abitibi, il y avait des petites variantes!

Et là, on ne parle que des jeux d'enfants à la belle saison. L'hiver, il y avait les batailles de balles de neige, la construction des forts, des tunnels, des bonhommes de neige, le patinage, le hockey de ruelle, le ski bottine et j'en passe et des meilleures.

Bon retour au travail demain. J'ai plein de compassion, je t'assure.

Zoreilles a dit…

Ça serait un peu indiscret d'écrire ça sur un billet mais je m'en permets toujours plus dans les commentaires...

Crocodile Dundee me disait hier soir que lui, une fois qu'il est déménagé à Noranda (dans le coeur du Bronx, à quelques rues de chez nous) ses jeux d'enfants ont été complètement chamboulés. Ses préférés étaient de faire des courses de pneus sur la 5e Rue avec les gars, de faire des seatrides aux filles sur son bécyk avec poignées Mustang et siège banane, de défendre sa petite soeur Céline et de péter la yeule aux Anglais!

L'hiver, il faisait du ski bottine en arrière des chars et du hockey de ruelle... et il pétait la yeule aux Anglais.

Passer tout à coup de la ferme familiale sur le chemin de Guigues au Témiscamingue à la 5e Rue en plein coeur du Bronx a été tout un traumatisme. Il dit toujours que s'il gagne un jour un gros montant à la loterie, il achète le quartier au complet pour passer le bulldozer dedans! Lui-même!

Heureusement qu'il avait connu autre chose avant...

Zoreilles a dit…
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Lise a dit…

Zoreilles,

tu as raison en ce qui concerne les jeux d'hiver; la "traine sauvage" avec mon frère, le patinage sur le lac gelé, pleins de souvenirs de bonheurs qui ne reviendront plus pour moi. Mais toi tu revivras tout ça à travers petite Félixe j'espère.

J'aurais été désolée d'être une enfant rivée devant son ordinateur; il me semble que les plaisirs d'autrefois étaient tellement plus riches, plus créatifs. Et mon frère qui n'a pas connu ce monde internet l'aurait apprécié encore moins que moi j'en suis certaine; Facebook et ses clones lui auraient été étrangers encore davantage qu'à moi.

La tag malade, il s'agissait de toucher quelqu'un à un endroit spécifique, et la personne devait la transmettre au même endroit, jusqu'à ce que les joueurs se tannent...

Mille excuses, je parle trop, mais c'est parce que je suis heureuse aujourd'hui, ça fait du bien!

Lise a dit…

Zoreilles,

la tag malade (je me suis trompée) en fait, il fallait garder une main à l'endroit où on avait été touché et poursuivre les autres en les taguant de l'autre main.

Bon, avec mes cinquante-sept ans je crois que mes souvenirs font mieux de retourner dans le passé, auquel ils appartiennent...

:(

Zoreilles a dit…

@ Capucine : Mille excuses pour le délai, ton commentaire n'était pas arrivé dans ma boîte de courriels comme il aurait dû, ah cette foutue technologie, c'est jamais fiable à 100 %...

Je pense que c'est justement parce qu'on n'avait rien qu'on avait tout!

Te souviens-tu de l'émission Sol et Gobelet? Pas de décor, pas de costumes flamboyants, pas d'effets spéciaux? Juste des personnages attachants, de bons textes, beaucoup de poésie, quelques notes de musique d'Herbert Ruff et notre imaginaire faisait le reste. C'était pareil pour nos jeux d'enfants.

On n'avait pas le choix d'inventer... même les couleurs absentes de nos télés en noir et blanc!

Les générations suivantes se sont fait bombarder d'images choc qui se succédaient à un rythme infernal. Vite vite, consommons tout à la même vitesse. C'était le prélude à tout ce qu'on connaît aujourd'hui. Mais qui a le temps de rêvasser, d'imaginer, de créer, d'inventer?

Oui, moi aussi, j'ai eu une belle enfance, je m'y réfère souvent et ça m'aide encore aujourd'hui dans ma vie d'adulte!

Zoreilles a dit…

@ Lise : Nenon nenon, tes souvenirs ne doivent pas retourner dans le passé, il est bon de les actualiser de temps en temps!

La traîne sauvage, aller glisser ou patiner... Comment avais-je pu oublier?

Merci pour les explications sur la tag malade, tu viens de m'apprendre encore quelque chose.

Tu ne parles pas trop, enfin, c'est jamais moi qui pourrait te le reprocher, ici on se laisse aller à jaser entre amis(es) et puis, si c'est un trop plein d'heureusité qui t'amène, personne ne trouvera rien à redire.

;o)

Guy Vandal a dit…

Moi je jouais à Linda pis Ti-gars avec ma soeur. Linda était fine et Ti-gars était le pas fin. Des bouts de deux par quatre étaient nos voitures, le sable notre ville, notre imagination le reste.

Dans ce temps-là je restais à La Croche. C'est un drôle de nom pour un village, n'est-ce pas?

Bonne journée chère Zoreilles!

Zoreilles a dit…

@ Guy : Linda et Ti-gars, c'est la première fois que j'entends parler de ça! Tu devais avoir de la misère à jouer le pas fin, toi?

C'est fou, tout ce qu'on pouvait faire avec des bouts de deux par quatre, hein?

La Croche, ça existe tu encore, ton village d'enfance? C'est proche de La Tuque que tu as grandi, il me semble? En Mauricie?

Bonne journée à toi aussi. Sortons nos pelles!

Noémie Turbide a dit…

Il y a une chose qui me frappe dans ton billet! On avait les mêmes chansons de corde à danser :) Je me demande si elles ont continué à se transmettre dans les écoles d'aujourd'hui....

Tu savais qu'ils avaient interdit la tag dans mon école primaire quand j'était en 5e année? C'était trop dangereux à ce qu'il parait.

Au moins il nous restait la cachette ;)

Anonyme a dit…

Bonjour Zoreilles .
Merci pour ton gentil coucou .
Je n `étais pas inquiète ... je savais bien que je recevrais un coucou chaleureux de ta part .....
Je me souviens très bien de l `émission " La boite à surprise et de ses personnages ..... Quelle époque que la télé sans couleur et les inventions que toutes ces équipes trouvaient pour notre plus grand bonheur ! .....
Tu as bien raison de dire que notre enfance nous apporte encore à l `age adulte des instants d `émerveillement ..... grâce à nos beaux souvenirs .
Bonne journée
Amitié
Capucine .

Guy Vandal a dit…

Tu ne peux pas avoir entendu parler de Linda pis Ti-gars, c'est ma soeur et moi qui avons inventé ce jeu. Pis on ne l'a pas commercialisé.

On avait une cousine qui s'appelait Linda et un cousin qui n'était pas fin. C'est eux qui nous ont inspiré ce jeu. Ti-gars n'était que dans le titre du jeu, il ne participait jamais.

Pis bien sûr que La Croche existe encore. Oui proche de La Tuque, en Mauricie.

Ouin l'appel de la pelle résonne ici aussi. Ça tombe en tabar...

Zoreilles a dit…

@ Noémie : Toi aussi? Les mêmes chansons? Surprenant, avec la différence d'âge qu'on a, 55 moins 21 = 34 ans plus tard, tu chantais toi aussi « Ah ah ah que je t'aime... » et « Allons dîner chez le Chinois... », ou bien « Thinker taylor soldier sailor richman... »

Ils vous ont interdit de jouer à la tag dans ta cour d'école en 5e année? Ça a dû faire une émeute! Tu parles d'un règlement de fou. Dangereux, la tag, sont tu drôles...

La cachette, ça ne passera jamais, je pense, à moins qu'il y ait une direction d'école qui décide un bon matin que c'est dangereux, hihihi ♥

crocomickey a dit…

À Thurso dans l'Outaouais, quand j'étais ti-cul, j'aimais bien que la noirceur arrive l'été parce que nous prenions des pelles (légères) et on essayait d'assommer les chauve-souris qui venaient nous narguer dans la cour arrière qui donnait sur la petite forêt. En 5 années (ou presque) , j'en ai eu ... une ! :-)

Zoreilles a dit…

@ Capucine : Je comprends que tu n'étais pas inquiète de recevoir un coucou chaleureux de ma part mais moi, ça m'inquiète si un commentaire n'arrive pas dans ma boîte de courriels comme c'est programmé, ça pourrait faire qu'une personne se sente oubliée... Et ça, je ne voudrais pas, j'aime trop ça jaser avec vous autres.

J'ai eu des difficultés de connection hier, ça doit être pour ça que ton commentaire ne s'est pas rendu là mais au moins il s'était affiché et j'ai pu le voir... en retard! Mais pas trop tard!

Zoreilles a dit…

@ Guy : Je pouvais bien ne pas connaître ton jeu de Linda et Ti-gars, vous l'avez inventé à La Croche, ta soeur et toi!

L'appel de la pelle... J'en arrive et il va falloir que je retourne tout à l'heure, la poudrerie défait mon ouvrage à mesure... Là, ça ne tombe plus en tabar... mais ça poudre en Simonac. Dommage que ce soit si lourd sur les branches des arbres parce que ça fait des paysages extraordinaires.

Zoreilles a dit…

@ Crocomickey : On ne peut pas dire que tu étais un chasseur chanceux, une en 5 ans, t'as sûrement pas nui à l'espèce!

Ça doit être très difficile, les chauve-souris ont une sorte de radar et ils devaient te repérer bien avant que tu les repères?

À Thurso, t'as sûrement dû jouer au hockey? Non, je dis ça pour te taquiner, je sais que t'as déjà été dans l'équipe de Guy Lafleur, ton idole, ça m'étonne que tu l'aies pas dit!!!

;o)

Barbe blanche a dit…

À cette époque, il suffisait de mettre le nez dehors, et dans le temps de le dire, il y avait suffisamment de monde pour former deux équipes pour jouer à la balle.
Avec deux bouts de bois, naissait un camion, une avion, une charrue pour ouvrir une route dans le brin de scie, ou encore, la neige du printemps nous permettais de faire des dames, sur le bord de la route,et de modifier le chemin des rigoles formées par la fonte printanière.
Courir sur les crans, au désespoir de la mère, qui craignait de nous voir arrivés blessés par une chute malencontreuse.
Jouer aux quatre coins, à quick la quecanne,
mais, nous de pouvions pas péter le yeules aux anglais, nous n'en avions pas,
le bonheur total, mais, nous n'en étions pas conscients, nous ne savions pas que ça existait.
Nous les avons rencontrés que beaucoup plus tard.

Zoreilles a dit…

@ Barbe blanche : Les mamans ne devaient pas toujours aimer les bizarres de sports qu'on privilégiait... Tu as désespéré ta mère en courant sur les crans... Avec une pareille grande famille de 20, elle a dû s'inquiéter souvent, ta chère Maman...

Jouer aux quatre coins! Là, tu me rappelles quelque chose, c'est bien trop vrai, j'avais oublié ce jeu-là! Kik la quécanne, on jouait aussi, mais on appelait ça « botte la canne », là aussi, tu me rappelles des beaux souvenirs, comme quoi la Gaspésie et le Nord-du-Québec, c'était pas si loin après tout! (Matagami est située dans le Nord-du-Québec, pas loin de l'Abitibi)

Péter la yeule aux Anglais, c'était le sport national entre la 4e Rue et la 9e à Noranda, et particulièrement sur la 5e et 6e, où Crocodile Dundee habitait. Mais moi, j'habitais sur la 10e, on s'arrangeait pas pire avec les Anglais. À Matagami aussi d'ailleurs...

Lise a dit…

Zoreilles,

juste un mot pour dire que l'adapation pour maman n'est pas facile, comme tu dois t'en douter. Je t'écrirai en privé dans quelques semaines (ce soir je suis si fatiguée que j'irai au dodo dès ce commentaire terminé), et si ton adresse de courriel n'est plus valide, j'écrirai sous un "vieux" billet.

J'ai lu tous les autres commentaires, et ça m'a ramené plein de souvenirs oubliés de jeux (moi non plus je ne me souvenais plus des quatres coins) et autres, de mon enfance. Ça fait du bien de se remémorer tout ça. Et à l'époque l'obésité enfantine était quasi inconnue; on se dépensait, courait, brûlait les calories au lieu d'être assis des heures devant un ordinateur occupé à des jeux souvent malsains (je ne nommerai rien) avec une machine.

Bon sur ce je cesse de critiquer ma merveilleuse époque et je vais me coucher.

:)

Zoreilles a dit…

@ Lise : Tout changement (même pour le mieux) nécessite une adaptation et par le fait même, devient une source de stress... Ça n'arrange rien de le savoir mais ça aide à comprendre.

Mes proches et amies me disent depuis une semaine que les courriels qu'on m'envoie « rebondissent » une fois sur deux. Mon antivirus est passé date et je n'ai pas le temps de m'occuper de ça, dans la poussière de plâtre, la peinture et les rénovations. Alors si jamais je semble silencieuse trop longtemps (c'est pas mon genre!...) c'est peut-être que je ne reçois pas systématiquement tous les messages qu'on m'envoie...

Caboche a dit…

C’est amusant de se rappeler nos jeux d’enfants.

Mes jeux ressemblaient aux tiens. Je me souviens que ce qui annonçait le printemps dans la cours d’école, hormis la corde à danser, c’était les jeux de billes. Quand il restait encore un peu de neige et de glace dans la cours, on faisait des trous pour y rouler les billes. (un mini-golf, quoi). Évidemment, il ne fallait plus porter nos grosses mitaines. Alors, on se gelait un peu les doigts.
L’été, on jouait à « branch et branch », un jeu de cachette en équipes très stratégique.

Il y a un jeu que tu ne connais peut-être pas. Le jeu du magasin. On allait chez l’épicier qui nous donnait des bouchons de bouteilles (il n’y avait pas de cannettes à l’époque) et on les classait par couleurs. Ensuite, lorsque l’autobus s’arrêtait au coin de la rue, on demandait au chauffeur de nous donner les « vielles correspondances », c’était des bouts de papiers qu’on appelait des transferts. On les classait aussi selon le nombre de petits trous qu’il y avait dedans. Quand on avait tout notre matériel … pédagogique, on s’asseyait dans les marches de l’escalier et le jeu du magasin commençait. Des heures de plaisir avec un jeu éducatif gratuit ;-)

Au parc, j’aimais me promener sur les échasses, jouer au drapeau, et au ballon chasseur. Y a pas un jeu que je n’aimais pas. J’ai toujours été partante pour jouer et je le suis encore.

Pour ce qui est de la télé, c’était trop cher pour nos moyens. Alors, le mercredi soir, ma mère et moi allions siroter une liqueur douce au resto pour regarder la famille Plouffe. Je te parle d’un temps que les moins de … 20, 30, 40 ans ne peuvent pas connaître. Plus tard, mon fils voyait aussi de la couleur sur la télé noir et blanc qu’on avait. Aujourd'hui, il a un écran 42 pouces HD!

Joli sujet de billet. Propice à des échanges intéressants.

Lise a dit…

Zoreilles,

encore une fois j'ai écrit un long commentaire qui s'est perdu (page publicitaire, pouf!), alors pour moi c'est terminé en ce qui concerne l'écriture. Mon ordinateur est à bout de souffle, comme moi...

Tant pis!

Zoreilles a dit…

@ Caboche : Les jeux de billes, branch et branch, j'en avais déjà entendu parler que c'était populaire mais ça ne s'est pas rendu jusqu'à mon patelin!

Jouer au magasin, ça devait être super ça aussi, que de beaux souvenirs tu nous fais partager. Tu me rappelles que nous, on faisait des « cirques », on préparait des jeux d'adresse pendant des jours, on les testait et le moment venu, on ouvrait les portes de notre cirque et les enfants payaient un sou pour visiter le tout et jouer. On avait même des prix à gagner (du recyclage avant la mode). Au fond, c'était créatif et très marketing, comme votre jeu du magasin. C'est ce que je disais : On avait rien alors on avait tout! Tu dis que c'était amusant et pédagogique et moi j'ajoute que c'était extrêmement formateur. C'est fou, tout ce qu'on apprenait et tout ce qu'on développait comme habiletés et compétences avec nos jeux d'enfants...

La télé, ça ne faisait pas beaucoup partie de nos vies, hein? Comme c'était un plaisir rare, il te laisse un souvenir tendre de partage avec ta Maman et moi, je me souviens toujours avec émotion de Bobino, Bobinette, Sol, Gobelet, Isabelle comme du miel, Mandibule, Bedondaine, Paillasson, Friponneau, Dame Plume, Giroflée, Pirate Maboule, Madame Bec Sec, Loup Garou, Marie Quatre Poches, Général Tortillas, Aristide Cassoulet, Major Plum Pouding et tous les autres...

Ton commentaire, Caboche, c'est du bonbon! J'avais pensé un jour d'écrire un billet sur les bonbons de notre enfance (certains existent encore!...) ça aussi ça pourrait réveiller de formidables souvenirs pour nous tous...

Lise a dit…

Zoreilles,

juste pour te dire "Bon courage!" avec les travaux dans la nouvelle maison. Hier quand j'ai cliqué sur Publier une page publicitaire Google est apparue; je me demande si c'est arrivé à d'autres...

Bonne journée!

Zoreilles a dit…

@ Lise : Je ne sais pas quoi te dire... Ces pubs, je n'y suis pour rien, je te jure...

Si je laisse mes portes ouvertes ici et qu'on n'a pas besoin de prouver notre identité virtuelle ni d'écrire une série de chiffres et de lettres avant de laisser un commentaire, ça explique peut-être que ma porte est peut-être trop ouverte justement et que ça laisse toute liberté à la pub de s'infiltrer?

Quel est le moins pire des pièges? Laisser ma porte ouverte à tous sans distinction ou bien rendre mon blogue si peu accessible que tous le déserteront? Je réfléchis à cette question.

Lise a dit…

Je le sais bien que tu n'es pas responsable de la publicité; en fait je commence à penser que c'est mon ordinateur qui n'est pas "à jour". Mon antivirus est dépassé; il faudrait que j'y voie et ça ne me tente pas.

Ta maison virtuelle est parfaite comme elle est, toutes portes ouvertes...

Zoreilles a dit…

@ Lise : Moi aussi, je serais due pour renouveler mon antivirus devenu périmé, ce que j'ai négligé dernièrement. Mon ordinateur est vieux vieux vieux, c'est un 2006, t'imagines? Il bogue fréquemment, il est très très lent mais j'y suis attachée, parce qu'il me ressemble de plus en plus! Quant à mon portable, qui me servait beaucoup plus dans mon travail que dans ma vie personnelle, il est juste bon pour prendre mes courriels, il fonctionne avec Vista et je n'ai jamais pu m'habituer à cette manière de « penser ».

Je pourrais quand même me forcer un peu et installer un antivirus mais dans mes priorités les plus urgentes présentement, c'est pas encore rendu dans le haut de la liste!

Tant mieux si tu trouves que je peux laisser mes portes ouvertes parce que je ne saurais même pas programmer mon blogue autrement.

Caboche a dit…

@ Zoreillles et Lise

Dites donc les filles, vous avez tout un goût du risque! Êtes-vous adeptes des sports extrêmes pour utiliser un ordi sans antivirus? ;-))) Parce que s’il n’est pas à jour, c’est tout comme.
C’est imprudent, casse-cou, dangereux, hasardeux, inconscient, insensé, irréfléchi, négligent, osé, périlleux, risqué, et téméraire. (Je ris un peu.)

J’ai aussi un vieil ordi qui roule sur Windows XP et sur lequel j’ai un antivirus gratuit, Avast. Il se met à jour automatiquement à l’ouverture de l’ordinateur et une fois par année, lorsque je reçois un avis, je le renouvelle.

Simple à installer, efficace et gratuit.

Lise, je ne sais pas pour cette histoire de pub qui te fait perdre ton commentaire, moi ça ne m’est pas arrivé sur le site de Zoreilles et j’apprécie qu’on n’ait pas à entrer des chiffres et des lettres souvent indéchiffrables.
Je suis d'ailleurs surprise de ne voir aucune pub avec Blogger.
Par contre, je sais que c’est enrageant d’écrire un long commentaire et de le perdre d’un coup de souris. Moi, j’écris mon commentaire d’abord sur Word et je fais un copier/coller sur le site. Je garde le fichier tant que je ne suis pas certaine qu’il soit bien enregistré sur le site.

Zoreilles, ton jeu de cirque, chez moi j’appelais ça une tombola. Il y avait aussi un prix d’entrée d’une cent noire.

Lise a dit…

@Caboche,

tu as raison, pour ce qui est de l'antivirus et pour ce qui est d'écrire d'abord sur Word, sauf que dans mon cas j'ai toujours préféré écrire directement (et spontanément) sur les blogues. Le copié-collé oui je sais...

Un jour je serai sage; et l'antivirus dépassé est aussi une porte ouverte. Mais je ne fais aucune transaction, n'achète rien sur internet, ne suis pas sur Facebook, Twitter, Google (etc...)et ne donne aucune information personnelle.

Et comme je reçois peu de courriels je ne m'inquiètes pas trop même si je devrais être plus prudente. Le commentaire écrit hier à Zoreilles me tenait vraiment à coeur, d'où ma déception...

Zoreilles a dit…

@ Caboche et Lise : D'accord, je l'admets, je vis dangereusement! Mais pas pour longtemps, je mesure encore plus les risques et je vais m'acheter l'antivirus Norton (le plus populaire) d'ici une semaine tout au plus! J'ai déjà eu Kapersky comme antivirus et il était pas mal mais j'ai eu de la misère à l'installer, parce que Norton ne veut pas de compétition...

Bonne idée d'écrire d'abord sur Word et de faire un copié-collé mais je n'ai pas pris cette habitude, parce que dans mon travail, il fallait toujours aller au plus rapide, alors je rédige directement... et je tape très très vite! Même pour mes billets, je les écris toujours directement et spontanément sans passer par Word.

Ça m'arrive souvent de perdre des commentaires écrits ailleurs, sur d'autres blogues. J'ai de la misère à déchiffrer la série de chiffres et lettres qui devraient prouver que je ne suis pas un robot. Au bout de quelques essais non réussis (c'est tellement flou des fois) si je perds mon commentaire, je laisse faire, je passe... à un autre blogue!

Sur certains blogues, il y a beaucoup de publicités qui apparaissent (des pop up), j'ignore d'où ça vient et pourquoi mais ça ralentit beaucoup la navigation. D'autres blogues doivent approuver un commentaire avant qu'il soit publié... Ça m'insécurise toujours un peu et ça brise la spontanéité!

Finalement, quand ça devient trop compliqué, je passe mon chemin... Puisque c'est un loisir, ça doit demeurer un plaisir.

Grand-Langue a dit…

Sur ce point, je crois que les choses ne changent pas. Chaque génération a eu ses jeux et plusieurs sont universels. Un ballon, un terrain, un boisé, une plage... tout est là.

Même dans la maison, les jeux simples et improvisés marquent les souvenirs.

Combien de jeux avons-nous organisé en vélo? Dans les ruelles de Montréal? La balle bleu-blanc-rouge perdait vite ses couleurs sur le ciment des ruelles. Au hockey elle devenait de plus en plus petite et quand elle atteignait la grosseur d'un oeuf, on la remplaçait.

L'électronnique, la télé et le petit nombre d'enfants changent les choses mais seulement en partie.

Grand-Langue

Zoreilles a dit…

@ Grand-Langue : C'est sûrement plus une question de génération que de localisation! Dans les ruelles de Montréal, comme dans une petite ville minière en train de voir le jour au Nord du Nord, comme à Toulouse en France, d'où venaient Magali et son frère Bernard, nos jeux étaient souvent les mêmes, à peu de choses près.

Vous m'avez fait rire en parlant de la balle bleu blanc rouge qui perdait vite ses couleurs et qui, au hockey, rapetissait au point qu'il fallait la remplacer. C'est vraiment universel, ça aussi!

J'espère que vous avez raison au sujet de l'électronique, la télé et le petit nombre d'enfants qui ne changeront pas trop le cours des choses pour les enfants qui grandissent aujourd'hui. Je voudrais tellement que vous disiez vrai... Je le souhaite sincèrement pour ces petits.

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Bonsoir Zoreilles

Quand j'étais jeune,j'ai joué souvent dans la cour du château Dufresnes,on inventait des histoires,c'était magique.

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Mijo a dit…

Oh, tu me fais replonger dans mes jeux d'enfant également : dont les nuits d'horreur avec les cousins (Deux équipes, faire des pièges dans le sous-sol, plonger le sous-sol dans le noir et lâcher l'équipe adverse et hurler d'horreur en tombant dans les pièges), on en reparle à chaque fois tellement c'était drôle.
Escalader les bottes paille chez d'autres cousins.
Dévaler des sous-bois à vélo sans toucher les pédales avec des copines. (Quand je pense que personne n'a été blessé !!)
Et d'autres jeux avec mes frères.

Mes petits loulous n'ont jamais eu le droit de passer des heures entières devant la télé quand ils étaient plus petits, ils se sont donc inventés des jeux également. Un sac à dos, un bâton, un carnet et ils partaient en expédition dans le terrain. Ils revenaient crottés et affamés pour le goûter. Ou alors, leur fameux pouic-pouic. On n'a jamais compris les règles car seuls les enfants sont en mesue de les comprendre disaient-ils. Ou encore le peperoni. Un autre jeu bizarroïde qui nous faisait mourir de rire en les voyant jouer.

Zoreilles a dit…

@ Mijo : Moi aussi j'ai replongé dans mes jeux d'enfants en écrivant ce billet et en lisant vos savoureux commentaires!

C'est étonnant en effet qu'on ne se soit pas blessés plus souvent... Je n'ai curieusement aucun souvenir moi non plus que quelqu'un se soit blessé et pourtant, avouons qu'on courait après les problèmes, des fois!

Trop d'heures devant la télé étouffe l'invention, la bougeotte et la créativité, nous avions la même philosophie avec notre fille et elle a continué dans la même veine avec sa petite. Tes petits loulous ont eu une belle enfance, ils s'en souviendront toute leur vie et je suis certaine qu'il leur en restera toujours quelque chose. Ne sommes-nous tous et toutes un peu enfant dans nos vies d'adultes? Prenons bien soin de ça, c'est notre fontaine de Jouvence!

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