dimanche 6 janvier 2013

Libération!


Le phénomène des trois soleils s'est reproduit encore devant mes yeux, au matin du 20 décembre dernier. J'aime toujours y voir un heureux présage... C'était le jour où ma mère célébrait ses 81 ans, j'ai pensé qu'elle allait avoir encore beaucoup d'années de bonheur devant elle. 


Mitraillant le paysage avec ma caméra, j'essayais de capter cette lumière pour m'en imprégner comme j'en avais besoin. Un soleil n'était pas assez, j'en avais besoin de trois pour terminer l'année et me rendre jusqu'à la fin de ces quarante années où j'avais donné le meilleur de moi-même sur le marché du travail. 



J'avais avisé mon client au début du mois de septembre, ils avaient amplement le temps de réagir et de voir à se trouver une autre consultante en communication pour me remplacer. Comme travailleuse autonome, on sait qu'on doit faire partie d'une équipe tout en n'en faisant jamais partie vraiment. On donne tout ce qu'on a et on ne reçoit jamais autre chose que le paiement de la facture mensuelle qui devrait faire office de claque dans le dos. 


N'empêche qu'à l'approche de ma retraite, je trouvais dommage que ça finisse ainsi, en queue de poisson, dans le silence et l'indifférence. Je n'en étais pas démolie mais un peu triste tout de même et je me faisais la réflexion qu'au fond, dans notre travail comme dans la vie, on est souvent tout seul. 


Et finalement, ces trois soleils au matin du 20 décembre étaient vraiment un heureux présage mais pour moi... Dans la même journée, juste avant d'aller célébrer l'anniversaire de Maman, je suis passée prendre mon courrier postal où m'attendait un écrit qui a fait toute la différence, un écrit sensible, touchant, reconnaissant et chaleureux de la part de mon client, une lettre signée par le directeur général et la directrice générale adjointe, au nom de l'ensemble du personnel. Jamais je n'aurais même imaginé recevoir pareille claque dans le dos. J'en étais fière, un peu émue même, et je pouvais, grâce à cette lettre,  passer à cette étape de ma vie de manière sereine et assumée. 

Libération!

Pourtant, s'il y en a une qui a toujours été consciente du pouvoir des mots, c'est bien moi... Mais ça m'étonne encore chaque fois de constater combien une lettre, un message, une carte de voeu, un mot de remerciement, une « présence » écrite, peut faire toute la différence dans la vie d'une personne ou même d'un groupe de personnes. 

Le jour où je suis devenue écrivain public, en 1993, ma grand-mère qui venait de vivre toutes les réactions de sa très grande famille à sa biographie qu'on avait faite ensemble, m'avait pris les deux mains dans les siennes et m'avait regardée droit dans les yeux avec un air solennel que je ne lui avais pas vu souvent. Elle m'avait dit : « Bon, maintenant, tu ne vas plus jamais arrêter d'écrire, tu n'as pas le droit, parce que tu sais comme les gens en ont besoin... » et on savait l'une comme l'autre tout l'engagement que ça représentait et la nécessité de le faire de tout son coeur. Grand-Maman avait toute sa vie rapproché des familles, tissé des liens, aidé des gens, grâce à ses lettres, de l'Abitibi jusqu'aux Îles de la Madeleine, en passant par le Nouveau-Brunswick. Elle connaissait encore bien plus que moi le pouvoir des mots, ceux qu'on écrit. 

L'intensité de son regard bleu, ce jour-là, ne m'a jamais quitté. Ça fait partie de mon héritage. Elle est décédée quelques semaines plus tard. Je la sens toujours avec moi quand j'écris quelque chose de difficile, de délicat, quelque chose qui pourrait faire la différence, qui pourrait rapprocher des gens, donner un peu d'espoir, de répit ou une mince consolation.  Je n'ai jamais d'attentes mais j'ai souvent des surprises. Comme cette lettre que j'ai reçue le 20 décembre de mon dernier client et qui m'a permis enfin de dire et de ressentir « mission accomplie ». 

Depuis, je me sens libérée. Encore plus depuis le 31 décembre.

Je mesure tellement l'esclavage qu'était devenu mon travail. La responsabilité était lourde... Je devais être disponible chaque fois qu'on avait besoin de moi mais je ne pouvais compter sur personne ni prévoir à l'avance. Ils étaient 800, je faisais affaire avec une trentaine de gestionnaires et j'étais seule dans mon bureau. On m'appelait toujours en cas de catastrophe, je devais être calme, à l'écoute, rassurer et voir la situation dans son ensemble pour mettre en place des stratégies de communication et des relations de presse qui feraient la différence. Ma marque de commerce a toujours été la transparence. C'était non négociable et c'est ce qu'on a retenu de moi, disponibilité, rigueur, professionnalisme et transparence.

Mon rôle était celui de la consultante en coulisses. Jamais on ne m'a vue ou entendue dans les médias, en tout cas pas dans le cadre de mes fonctions avec ce client, je n'étais pas autorisée à être une porte-parole mais je devais former les porte-parole. C'est la partie de mon travail que j'ai le plus aimée, parce que j'étais en lien avec des gens. J'aime le monde, que voulez-vous et le monde me manquait, toute seule dans mon bureau.

La partie la plus difficile était la vigie médiatique, surtout ces dernières années. Qu'est-ce que la vigie médiatique? Surveiller, être aux aguets, écouter, lire, voir, analyser, décortiquer et résumer en quelques lignes ce qui se dit, s'écrit, se rapporte, et se diffuse dans les médias, en lien avec le réseau pour lequel je travaillais, pour en informer le client qui n'a pas le temps ou la disponibilité de se taper l'écoute, le visionnement et la lecture de toutes ces sources d'information qui se multiplient de manière exponentielle, la presse écrite, radio, télé et web. Un esclavage qui me minait de plus en plus. Une surinformation de laquelle je m'éloigne avec grand soulagement.

Et c'est commencé depuis le 1er janvier! Libération!

Les hebdos régionaux du mardi et du mercredi, je les ai lus seulement vendredi, deux jours en retard. Bonheur!

Les hebdos du vendredi matin qu'on doit résumer avant midi? Je les ai lus seulement hier soir au souper et rien que les grands titres, en plus. Youpi!

Les actualités régionales télévisées de cette semaine? Je les ai manquées deux soirs d'affilée, ça me dérangeait même pas!

Je n'ouvre plus la radio en me levant le matin. Je me fous de l'heure des bulletins de nouvelles. C'est fini, ce temps-là!

Je ne traîne plus crayon et papier systématiquement quand je m'informe et qu'est-ce que je m'en fous du titre exact de la personne qui donne l'entrevue à la caméra! Je retiendrai ce qui m'intéresse, c'est tout.

Je serai toujours à l'affût de ce qui se passe dans ma ville, dans ma région, dans les autres régions, au Québec, et dans le monde mais je ne suis plus concernée autant ni responsable d'en rendre compte à d'autres en trois lignes et d'un point de vue sans parti pris. Je peux penser.... librement. Je peux m'en sacrer pas mal aussi, si je veux!

J'ai encore beaucoup de réflexes automatiques d'une travailleuse autonome, consultante en communication. J'en aurai encore pour un petit bout, je pense, il me faut désapprendre tellement de paramètres qui ne me serviront plus à rien. Tenez, par exemple, je prenais rendez-vous au téléphone avec ma coiffeuse pour la semaine prochaine et lorsqu'elle m'a proposé une plage horaire qui normalement ne m'aurait pas convenue, j'ai presque dit non mais je me suis ravisée. Mais oui, je suis libre vendredi avant-midi, pourquoi pas?

Je me sens un peu exaltée, c'est vrai. Je voudrais m'en excuser auprès de ceux et celles qui sont encore pris pour des années dans leur travail, en leur souhaitant que ce ne soit pas un esclavage pour eux comme ça l'était pour moi, à la fin. Continuer à travailler quand on ne trouve plus le sens ni la motivation et qu'on ne croit plus à ce qu'on fait, tout en demeurant professionnelle et efficace, c'était au-dessus de mes forces. Si j'avais continué encore, j'aime mieux ne pas savoir ce qui aurait pu m'arriver. J'ai fait des choix. Que je vais assumer. Être libre, c'est aussi ça, ASSUMER quoiqu'il arrive. Je me sens d'attaque!

Me reviennent aujourd'hui encore ces mots de Grand-Maman qui me disait que je n'avais pas le droit d'arrêter d'écrire, parce que les gens en avaient besoin. D'accord, Grand-Maman, je vais continuer à écrire, à mon rythme, à mon heure et à mon pas, mais sûrement pas des communiqués de presse qui ne servent qu'à nourrir la grosse machine médiatique dans laquelle je ne me reconnais pas.

Il y a tant d'autres choses à écrire... 

63 commentaires:

Solange a dit…

Je suis bien heureuse pour toi, je sais si bien le soulagement que cela procure. C'est bon aussi de savoir qu'il y a des gens qui savent reconnaître la valeur d'une personne. Je souhaite pouvoir te lire encore longtemps.

Guy Vandal a dit…

Ben moi là, il faut que je dise merci à ta grand-maman. Pis je suis bien content que tu l'aies écouté!

Pis là, malgré ta grippe, t'as l'ai de péter le feu. Ça c'est une super nouvelle pour les lecteurs, qui comme moi, sont devenus addicts.

Tu écris merveilleusement bien. Tu nous fais voyager dans la réalité, une réalité que tout le monde pourrait vivre, s'ils le voulaient.

Chère Zoreilles, je te souhaite la plus merveilleuse des retraites. Pourtant, mon petit doigt me dit que tu ne resteras pas retraitée longtemps.

Je crois qu,il va se présenter une occasion que tu saisiras et que tu vas adorer. Je ne suis pas devin, mais avec tout le talent que t'as, j'ai de la misère à croire que tu travailleras plus jamais.

Mais bon, si c'est vraiment ce que tu veux, je m'incline. Mais je te dis, le doute m'assaille.

En attendant, soigne bien ta grippe, prend soin de toi, repose toi au maximum... pis écris-nous des billets de temps en temps.

J'espère que tu sais que tu nous rends heureux de te lire. En tout cas, ta grand-maman te l'a déjà dit et c'était il y a presque 20 ans. Je suis sûr qu'elle était visionnaire.

Bon, ça va faire les longs commentaires.

Salut!

P.S. Promis, je te préviens d'avance quand j'aurai comme projet de me rendre à Loin-Noranda. ;0)

gaétan a dit…

Désapprendre...ça fait partie de l'apprentissage de la retraite.
Beaux soleils en effet.

Barbe blanche a dit…

Maudit que tu écris bien, mais, je sais pourquoi, tu as non pas un, non pas deux, mais trois soleils pour t'inspirer, et ce sont nous tes visiteurs qui en profitons.
Aussi, désapprendre les vieux réflexes de travailleuse,tu vas vite t’apercevoir que c'est un des grands plaisirs d'une jeune retraitée.
Tu viens de commencer une retraite qui je te prédis sera longue et sereine,
une retraite
que tu sauras combler de petits bonheur,
tout au long de ces jours
qui maintenant, t'appartiennent.

Anne-Marie a dit…

Chère Francine!

Quel beau titre pour ton billet...Quel beau billet aussi!!!

La libération se sent vraiment dans cet écrit. Écouter les bulletins de nouvelles "sul tard"!!! Le gros luxe!!! Les écouter sans prendre de notes, sans être attentive aux moindres virgules... WOW...L I B É R A T I O N ...T O T A L E!!!

Profites-en de ce temps! Repose-toi, gâte-toi! Paresse au lit (dans la mesure du possible!!!), sirote ton café en regardant dehors sans avoir cette heure de tombée toujours présente en premier plan!!!

Mais je suis du même avis que grand-maman... N'arrête surtout pas d'écrire!!!! Ce serait du gaspille!!! Tes mots sont trop beaux, trop chantants, trop vrais pour qu'ils ne cessent d'être.

Prends le temps de savourer cette nouvelle libération, mais n'accroche pas ton crayon pour de bon!

...je te laisse! J'ai Cher Chéri qui revient d'une supere mission à l'étranger!!!

Je lui donne un x pour toi?

Bonne continuation de retraite!!!
...moi je retourne au boulot demain matin. C'est lundi et pour toi demain c'est samedi!!!!!

Belle-Sops
:0)

Noémie Turbide a dit…

Ah je suis contente pour toi! Profites en bien :)

xxxxxx

Zoreilles a dit…

@ Solange : Tu partages mon soulagement, je le sens! C'est vrai qu'il est bon de savoir que quelque part, il y a encore des gens qui savent reconnaître et apprécier le travail ou l'effort ou l'engagement. La première surprise et heureuse, c'est moi, ils n'étaient pas obligés de m'écrire ça, je n'étais qu'une externe, ils ne me devaient rien du tout...

Je sais comme il est difficile pour eux de rédiger des lettres, et je le sais parce que d'habitude, c'est à moi qu'ils confiaient ce genre de « mission »!

Heille Solange... Tu sais pas quoi? Au moment où je t'écris ce commentaire, il y a encore le phénomène des trois soleils qui se produit sous mes yeux!!! Je vais aller poser ça, ce sera un heureux présage de plus, pour toi comme pour moi ♥

Zoreilles a dit…

@ Guy : Le phénomène des trois soleils est encore là, je viens d'aller le poser, en pyjama et la porte patio ouverte, et comme c'est très froid ce matin, c'est encore plus spectaculaire comme couleurs et lumières... mais c'est en train de s'en aller tout doucement, ah que je voudrais que tu voies ça!

Si tu parles à ma grand-mère, dis-lui que je pense à elle souvent et que je l'aime! Je te dis qu'elle en a écrit, elle, des affaires qui ont eu des conséquences durables et merveilleuses! Quand ils sont venus s'établir en Abitibi, le groupe des 104 Madelinots, c'est elle qui faisait toutes les correspondances écrites pour toute la gang avec les responsables du gouvernement de l'époque. Et ensuite, elle a conservé bien vivants tous les liens familiaux qu'on avait aux Îles et au Nouveau-Brunswick. Elle a su faire tant de bien autour d'elle toute sa vie, juste avec des mots écrits!

Je sais que tu ne me veux que du bien... Nenon nenon, trouve-moi pas de job, j'en veux pas! Et bien honnêtement, je pense que tu me surestimes, on va m'oublier bien vite, surtout qu'en dernier, j'étais cloîtrée dans mon bureau, il y a longtemps que je ne suis plus sur le marché!

Et je te promets de prendre soin de moi, d'ailleurs il le faut et j'ai décidé d'être ma propre meilleure amie, de prendre soin de ma santé.

Et je n'arrêterai pas d'écrire... pour le plaisir d'échanger, de rencontrer, de lire les autres.

Merci de ton mot, on dirait que tu m'as fait un hommage pour ma retraite, c'est super!

Zoreilles a dit…

@ Gaétan : Oui, désapprendre... Un méchant beau contrat, hein?

Ayant eu à m'adapter toute ma vie à des nouveaux contrats, des nouvelles gangs, des façons de faire différentes, des institutions aux structures tellement lourdes où je devais me fondre sans faire de vagues, je devais apprendre sur le tas et très vite!

Je me demande si je suis capable de désapprendre vite? C'est là qu'on va le savoir!

Les trois soleils, ça vient de se produire encore ce matin, et on a un moins trente au thermomètre, c'était encore plus spectaculaire...

Zoreilles a dit…

@ Barbe blanche : Merci pour tout, pour l'inspiration aussi...

Tu dis : « Aussi, désapprendre les vieux réflexes de travailleuse,tu vas vite t’apercevoir que c'est un des grands plaisirs d'une jeune retraitée »

Et je te réponds : Mets-en!

Mes jours m'appartiennent, dis-tu? J'aime ça, dis-le encore!

Non mnais sérieusement, Barbe blanche, cette liberté nouvelle qui m'habite présentement et me rend euphorique, je vais en prendre grand soin parce que je l'ai choisie délibérément en acceptant d'en payer le prix. Les prochains mois, j'ai à coordonner deux grosses transactions et une rénovation majeure à la nouvelle maison. Ce n'est pas moi qui fait les travaux, c'est mon menuisier préféré, mais moi, je vois à tout le reste, c'est comme ça qu'on a toujours fait une super équipe.

Tout cela ne me préoccupe pas mais disons que ça m'occupe!

Zoreilles a dit…

@ Anne-Marie : Je suis quasiment gênée de tant me vanter de ma libération, alors que toi, toute jeune, tu retournes au boulot ce matin... Mais on a besoin de toi et tu sais faire la différence dans la vie de tant de gens, tu ne dois sûrement pas remettre en question le sens ou la motivation ou ton apport à notre société.

Paresser le matin au lit? Pas capable! J'aime mieux me lever de bonne heure pour pouvoir flâner plus longtemps, hihihi!

Si mon frère est revenu de sa mission à l'étranger, donne-lui le plus gros des bisous pour moi, ça lui en fera un de plus et il sera aussi heureux qu'on puisse l'être. À chacun sa libération!

Zoreilles a dit…

@ Noémie : Moi aussi, je suis contente pour moi!!!

Et là, vous êtes de retour à l'université ce matin, je crois? À toi et à Hubert, je vous souhaite une session passionnante et féconde, en pensant à vos projets futurs. Vous investissez présentement dans votre bel avenir. Je vous envie et vous admire, tous les deux.

Merci d'être passée ici, ma belle No ♥

Ah oui, j'oubliais, j'ai tout pris le sirop de sapin qu'on avait fait ensemble aux Fêtes. Je vais m'en sortir, tu vas voir, et j'espère que vous prenez du mieux, vous autres, les jeunes?

Anonyme a dit…

Bonjour Zoreilles ...
Que j`aime ton message que je viens de lire .... Ta grand maman te connaissait bien .... tu es faites pour écrire et tu écris très bien ..... Dans ton récit .... je me revois dans mes dernières années sur le marché du travail . la motivation n `y était plus.....c`est dure de continuer et qu `est ce qui arrive si on persiste ?
Ce que j `aime surtout de tes écrits c`est que tu assume ta décision et cela avec beaucoup de sérénité ... c`est important de rester serein devant une décision pas facile à prendre ....
Je te souhaite pour cette première année de retraite bien méritée de vivre tout plein de découvertes et de partages enrichissants .
Bonne journée
Amitié
Capucine .

Solange a dit…

Zoreilles, j'ai plaisir à croire à tes trois soleils, ça ne peut qu'être de bon augure.

Solange a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Le factotum a dit…

Désapprendre…
Donne-toi toute l’année pour désapprendre.
Moi, je m’émerveille encore, en me levant, me demandant, bon, qu’est-ce qu’on fait aujourd’hui?
… et ne t’inquiète pas, même moi, je n’ai pris aucun travail sous aucune considération depuis ma retraite.
Les trois soleils, magnifique augure.

Étoile a dit…

Bonjour chère Zoreilles. Savoir écouter avec son coeur et ses oreilles ceux qui sont passé avant nous est si enrichissant.Durant les fêtes j'ai fait la magnifique rencontre d'une dame de 87 ans.Elle était avec ses 16 enfants et quatre autres qu'elle devait garder pour quelques mois mais qui sont demeurés plusieurs années.Ce fut mon plus beau cadeau des fêtes. Elle m'a donné son adresse et je compte bien aller lui rendre quelques petites visites.Je suis assurée qu'avec tout le bagage d'expériences que tu as en toi tu ne pourras que faire profiter à ton tour les gens autour de toi et ce tout en prenant ton temps et en pensant à toi.Je suis attéri ici par hasard et je suis si heureuse de te lire.Les souvenirs que je garde de l'Abitibi me sont précieux et je sens en te lisant comme une petite partie de moi qui n'est jamais vraiment partie. Sois heureuse c'est vraiment mérité!

Zoreilles a dit…

@ Capucine : C'est vrai, je pense que dans toute décision, on doit beaucoup réfléchir avant, soupeser le pour et le contre, et une fois qu'on l'a prise, cette décision, il faut regarder en avant, et ne rien regretter ni culpabiliser pour rien, ça ne donne jamais rien de toute façon.

C'est toujours comme ça que j'ai mené ma vie et jusqu'ici, ça m'évite des regrets inutiles et ça me permet de vivre les choses plus sereinement.

Et si je fais des erreurs? Ben je me pardonne comme je pardonnerais à n'importe qui d'autre!

Difficile, hein, de travailler quand on ne trouve plus de sens à ce qu'on fait? La motivation n'était plus là dans mon job et un autre job, même comme salariée, n'aurait pas été mieux, j'en étais sûre. C'est tout le monde des médias que je trouve superficiel et loin de la réalité...

J'étais mûre pour la retraite, méritée ou pas et j'ai bien l'intention de continuer d'être passionnée par plein d'autres choses dans la vie, comme toi!

Zoreilles a dit…

@ Solange : Continuons à le croire et à l'espérer en tout cas!

Zoreilles a dit…

@ Le factotum : Et tout à coup je désapprendrais aussi vite que j'apprenais? Ça se peut, ça!

Et ça doit être franchement pas pire de se réveiller le matin et de se demander : bon, qu'est-ce que j'ai le goût de faire aujourd'hui? Je suis pas encore rendue là mais je sens que ça pourrait arriver durant l'année 2013...

M'étonne pas que tu n'aies pris aucun contrat ou mandat depuis ta retraite, j'ai encore là bien l'intention de t'imiter!

Zoreilles a dit…

@ Étoile : Si notre grand-mère (maternelle) habitait avec nous après la mort de mon grand-père, c'est toute la famille, je veux dire mes deux frères et moi qui avons bénéficié tellement de sa présence. Pour nos parents, par contre, ce fut tout un sacrifice, parce qu'ainsi nous devenions la maison familiale pour toute sa nombreuse famille... Pas facile... On n'a pas connu souvent des soupers de famille rien qu'à nous six, il y avait toujours du monde chez nous mais c'est peut-être, au fond, ce qui a contribué à créer et renforcer notre esprit de famille au-delà de tout, qui sait? Disons qu'on manquait d'intimité familiale!

On a toujours considéré qu'on était une famille de six : deux parents, trois enfants, une grand-maman adorable qui priait pour nous à la journée longue (elle m'a mise si souvent « sous la protection de la Sainte Vierge » que je peux traverser la rue sans regarder jusqu'à la fin de mes jours!...) et elle nous tricotait des bas, des mitaines, elle nous faisait des galettes blanches, elle aimait écouter le hockey à la télé aussi et suivre la politique! Mais surtout, elle nous aimait inconditionnellement et c'était réciproque...

Ah je pourrais te parler d'elle longtemps...

Et je comprends que tu sois tombée sous le charme de cette dame de 87 ans à laquelle tu vas rendre visite, tu viens de te faire une vraie charmante nouvelle amie!

Ça me touche que tu me dises que je réveille en toi ce côté abitibien qui n'est jamais bien loin!

Air fou a dit…

BRAVO!

Ça c'est de la SÉRÉNITÉ!

Au boulot, je crois qu'il est exceptionnel, presque impossible de laisser sa trace. Surtout si on a innové dans un milieu étroit d'esprit ou avec des standards qui se foutent bien des nôtres.

Ton texte coule comme l'eau d'un petit ruisseau clair au printemps. Ta chandelle de veille obligatoire est morte, pas ta plume!

Que cette nouvelle partie de ta vie soit encore plus belle que toutes les précédentes, chère Zoreilles!

Air fou ¦)

Zoreilles a dit…

@ Air fou : Sérénité? Mets-en!

Vrai qu'il est difficile de laisser sa trace, surtout dans mon métier où l'on travaille dans l'ombre! J'étais très bien à l'ombre... ;o)

Ce dont je suis le plus fière à la fin de mes 40 années sur le marché du travail, c'est d'avoir été fidèle à mes opinions et convictions, de n'avoir jamais fait de compromis sur ce en quoi je croyais fondamentalement. La population, c'est pas des deux de pique, ils ont le droit de savoir et de se faire leur propre opinion mais pour cela, il faut les informer, leur dire ce qui se passe, la vérité. Joliment présentée peut-être mais la vérité en toutes circonstances. C'est ce que je prônais, la transparence. Je n'ai jamais voulu être le département des menteries publiques d'une institution, quelle qu'elle soit. J'ai déjà refusé des postes, où j'aurais fait de l'argent comme de l'eau « d'un petit ruisseau clair au printemps »! Mais j'y aurais laissé mon âme... et ma conscience, j'étais pas à vendre!

Cette nouvelle partie de ma vie me semble déjà plus proche de ce que je suis devenue avec les années, de plus en plus mal à l'aise avec le concept des « deadlines », de l'information spectacle, de la belle image parfaite qu'on veut projeter dans les médias, de l'aspect « politique » présent partout et qui sonne tellement faux, à bien des égards.

Ma vie va être encore plus belle parce qu'encore plus vraie!

;o)

Le factotum a dit…

"Ma vie va être encore plus belle parce qu'encore plus vraie!"

Que c'est donc vrai! Je t'appuie en 100%.

Air fou a dit…

Ce que tu as évité, chère Zoreilles, ne ressemble en rien à un petit ruisseau clair au printemps... C'est plutôt une pauvre rivière polluée!

Profite de ta santé et vis minimum jusqu'à 120 ans, hein! Que toutes ces années de travail ait valu la peine et les joies. Après tout, le boulot nous prend nos plus belles énergies sur le plan santé.

:)

Barbe blanche a dit…

Cela a peut être l'"Air Fou" de même, mais, 120 ans, c'est le chiffre que je me suis fixé...
À 119, je publierai mon dernier billet, histoire de préparer correctement mon départ vers l'autre monde.
Je te ferai un dernier signe par ici...

Air fou a dit…

Ahahaha! Barbe blanche... Mieux vaut viser 123 pour être en forme alors! Mourir en forme ou mourir malade... Ouin... Mais en forme on ne veut pas mourir! Dilemme. :D

Air fou

Zoreilles a dit…

@ Le factotum : M'étonne même pas que tu te reconnaisses là-dedans!

Zoreilles a dit…

@ Air fou : Cent ving ans... 120 ans? Ouais, il faut viser haut, n'est-ce pas? Moi, déjà, si je pouvais atteindre l'âge vénérable de mon arrière grand-mère, 103 ans, « avec le génie pas trop attaqué », je ne demanderais rien de plus à la Vie!

Le meilleur de soi investi dans le travail, au détriment parfois de notre santé, j'ai toujours été consciente de cette réalité. On dirait qu'il arrive un moment où l'on ne peut plus faire ce compromis. Alors, on est prêt à faire des choix qui nous paraissaient jusque là même pas envisageables. Tu as peut-être manqué des bouts sur mon blogue cet automne et si oui, je t'apprends qu'on a acheté une petite maison « en ville » qui nécessite pas mal de rénos (actuellement en cours) et qu'on est en train de vendre notre maison au lac, celle dont on ne pensait jamais être capable de se détacher... La différence entre les deux? Le fonds de pension qu'on n'avait pas, ni l'un ni l'autre, ni Crocodile Dundee ni moi. Mais notre « liberté » est à ce prix et on était rendus là...

Maintenant, je suis capable d'en parler...

Zoreilles a dit…

@ Barbe blanche : Ah j'apprécierais beaucoup que tu m'avertisses d'avance, en effet!

120 ans, je suis pas inquiète, tu peux le faire, tu aimes assez la Vie pour ça...

canneberge14 a dit…

Bonsoir Zoreilles,

Excellente émission ce soir à TQ sur l'aspect culturel de Rouyn-Noranda. J'ai beaucoup apprécié. Je me sentais en pays de connaissances...et les gens et les paysages!

Autrement, ton billet est un petit bijou.
Ta grand-mère avait les yeux clairs pour notre plus grand bonheur.

Douce libération!
;-)

Zoreilles a dit…

@ Canneberge : Bonjour mon p'tit fruit préféré!

Je l'ai manquée l'émission Voir à Télé-Québec hier soir, à 20 heures, et pourtant, je m'étais bien promis.... Je me console en pensant que je pourrai la « voir » en rediffusion, surtout que je connais bien Jacques Matte, Richard Desjardins, Sandy Boutin et probablement quelques autres qui venaient parler de Rouyn-Noranda, comme la capitale culturelle qu'elle est devenue (et j'en rougis d'orgueil!...)

Oui, douce libération... Je me pince encore chaque matin pour y croire, j'en reviens toujours pas mais j'ai jamais tant couru que depuis que je suis libérée du travail, va donc y comprendre quelque chose... J'espère toujours que ce soit temporaire! (maison en rénovation majeure là-bas, maison à vendre ici, faire visiter les rêveurs et les wèreux mais ça, on le sait juste après qu'ils nous donnent leur réponse!...) ma voiture au garage pour réparation à la carosserie à la suite de mon deuxième accident de voiture, rendez-vous avec les professionnels de toutes sortes, ça n'arrête pas. Je sais vraiment pas comment je ferais pour travailler en ce moment!!!

Mais le moral est excellent!

Le factotum a dit…

C'est le côté difficile de la retraite.
Savoir choisir l'activité de la journée.
Mais quel doux apprentissage.
Je ne suis pas inquiet pour toi.
Tu apprends vite.
Bonne journée!

Zoreilles a dit…

@ Le factotum : Pour le moment, on dirait que ce n'est pas moi qui choisis les activités de la journée, c'est la vie qui me pousse pis elle pousse fort en Simonac!

Coordonner tous ces travaux et ces transactions, je n'avais pas prévu que ça nous bousculerait autant les horaires et le quotidien... Là, on est rendus au courtier immobilier, je communique avec celui qu'on a choisi dès cet avant-midi, on a pris la décision hier soir, c'est fini les privilèges à ceux et celles qui voulaient avoir leur chance avant que le courtier immobilier soit dans le portrait. On est en train de gaspiller nos meilleures énergies là-dedans, alors on passe à un autre appel, là c'est du sérieux!

J'apprends vite, tu trouves? Tu m'encourages!

Vas-tu aller patiner aujourd'hui? Il fait tellement beau pour ça... si tu as le même soleil à Amos que moi au lac Dufault... ;o)

Le factotum a dit…

Je vais patiner en après-midi.
Je t'amène en pensée avec moi.

Anonyme a dit…

Je me cédule même ma petite randonne de raquette quotidienne d'une heure...... Comment je ferais si je travaillais ???? C'est la question que je me pose depuis bientôt 2 ans. La retraite est bonne, elle est douce mais très active pour les gens qui l'ont toujours été ....et c'est très bien . J'ai lu quelque part ce nouveau mot " re traiter " sa vie , une nouvelle façon de revoir ce statut.

Profites bien de ce nouveau statut.

Evelyne

Anonyme a dit…

Zoreilles,

ça fait tellement de bien de te lire, ainsi que les commentaires. Ce qui s'appelle faire chaud au coeur. J'ai écrit un mot sous le billet précédent...au cas où tu ne le verrais pas...

Lise

Zoreilles a dit…

@ Le factotum : Ah c'est gentil, je m'ennuyais tellement de patiner!

;o)

Zoreilles a dit…

@ Evelyne : Tu as un bon point là, même si l'on re traite sa vie, on ne change pas du tout au tout, on continue à être actif si c'est ce qu'on a toujours fait, sauf que... on a plus de liberté dans l'agenda pour choisir ce qui nous fait plaisir ou qui est bon pour notre santé, comme dans ton cas, des sports d'hiver comme la raquette.

J'ai bien l'intention de profiter de mon nouveau statut, t'inquiète pas!

Et pour toi, après deux ans, que ce sentiment de re traiter ta vie demeure toujours aussi présent, je trouve ça inspirant.

Zoreilles a dit…

@ Lise : Oui, je t'ai lue... et répondu sous le billet précédent, je reçois tous les commentaires dans ma boîte de courriels, c'est comme ça que je « devine » quand il m'arrive des commentaires ou messages auxquels j'ai grand plaisir à réagir, ce qui nous amène à échanger entre amis(es) en toute simplicité, en toute amitié.

Bonsoir bonne nuit beaux rêves... autant que possible.

Anonyme a dit…

Allo Zoreilles

J'abonde dans le sens d'Évelyne
"La retraite est bonne, elle est douce mais très active pour les gens qui l'ont toujours été ....et c'est très bien." D'accord à 100%!

On ne change pas, mais on fait ce que l'on aime avec... le temps que ça prend. Y a quand même un danger de trop en faire, pas au début car on se surveille, mais après lorsqu'on relâche notre attention et qu'une passion prend le dessus...

Mais on apprend à dire non au fil du temps et à faire le ménage... même si ce n'est pas facile. J'en ai à faire d'ailleurs, hihihi!

" Re traiter sa vie", quelle belle façon de parler de ce que tu feras du reste de ta vie! Je te souhaite une retraite pleine d’aventures, de découvertes, de joie, de paix et d’amour. Et je souhaite par dessus tout en faire partie un tit peu!!! :-))

Zoreilles a dit…

Est-ce bien toi, Soisig? Il me semble reconnaître ton phrasé et ta personnalité dans ce commentaire... Active pour les gens qui l'ont toujours été, la passion qui prend le dessus, du ménage à faire qui n'est pas facile, tu souhaites « en faire partie un tit peu!!! », etc.

À bien y penser, ça ne peut être d'autre que toi!

Et bonne nouvelle, « tu en feras partie un tit peu », parce que je prévois aller en Abitibi-Ouest très prochainement et j'aimerais vraiment qu'on casse la croûte ensemble, si ça te convient. Es-tu toujours en déplacement auprès de ta Maman en réhabilitation à Macamic?

Je viens de ravoir ma voiture (qui s'est refait une beauté après mon deuxième accident de voiture, celui du 17 décembre) je serai donc plus « mobile ».

À bientôt alors!

Grand-Langue a dit…

Faut tout de même pas tout oublier, autrement faudra réapprendre!

Je sais que vous n'oublierai pas. Vous avez maintenant la liberté d'accorder de l'importance à ce que VOUS jugez important.

Cela fait une bonne différence.

Grand-Langue

Anonyme a dit…

voui c'est bien moi, lol!


Oui j'ai repris le "voyagement" vers Macamic, les visites sont de nouveau permises... j'y suis allée en pm! Ils ont fermé aux visiteurs le lendemain de ma visite... la semaine dernière, une semaine!(Tu n'es plus au courant, lol!) :-))

Elle était bien contente de me voir. Et moi aussi. Puis, ils ont commencé à faire son lavage, un souci de moins... pour moi!

Toujours partante pour te revoir entre deux tempêtes... amie précieuse! Fais-moi signe!

xx Soisig

Zoreilles a dit…

@ Grand-Langue : Oh si vous saviez tout ce que j'ai à désapprendre!

C'est trop vrai ce que vous dites, que j'ai la liberté d'accorder de l'importance à ce que je juge important... Et ça, c'est un sentiment tellement bienfaisant que ça m'aide à faire mon deuil de plein de choses, comme le décor de ma vie qui va beaucoup changer. C'est comme si en perdant mon lac, je retrouvais une grande liberté...

Merci de votre réflexion, comme toujours, très « nourrissante »!

Zoreilles a dit…

@ Soisig : Oui, je suis quand même au courant de ce qui se passe dans ce secteur, et particulièrement pour la santé et les services sociaux... mais je suis pas obligée d'en rendre compte à d'autres qu'à moi et bien souvent je lis les nouvelles deux jours en retard!

D'accord, je te fais signe quand je descends en Abitibi-Ouest, ça pourrait être à la fin de cette semaine. Je te reviens là-dessus.

Linda a dit…

Bonsoir Zoreilles

Bonne année 2013,et surtout,bonne retraite.

C'est agréable de voir tes photos sur les trois soleils,je n'ai jamais vu ça,j'ai eu le goût de faire une recherche sur google,et voici quelques informations.

http://chine.blogs.rfi.fr/article/2012/12/11/trois-soleils-dans-le-ciel-chinois-ce-n-est-pas-la-fin-du-monde

Dernièrement,j'ai acheté le livre...Savourer la vie...de François Gervais,justement Zoreilles,tu vas pouvoir savourer encore plus la vie,je te souhaite beaucoup de bonheur

Voici une citation de M.Gervais

«On évaluera la richesse de ton succès non pas en comptabilisant ce que tu gagneras dans ce monde,mais en regardant ce que tu lui as apporté»

Et bien Zoreilles,il y a plein de gens qui doivent être heureux d'avoir croisé ta route,tu as travaillé fort,c'est le temps de penser à toi,et de profiter de tous les beaux moments.

Zoreilles a dit…

@ Linda : Très intéressant article qui explique un peu le phénomène appelé parhélie. J'ai de la chance, ça fait trois fois dans ma vie que je vois (et que je prends en photos) ce phénomène. Chez moi, cela s'est produit en hiver, chaque fois, par des matins de grand froid.

L'illusion ne dure pas très longtemps, une minute ou deux tout au plus et ça évolue très vite. Au début, on voit « trois soleils » dont celui du milieu est le plus flamboyant. Ensuite, quand le phénomène commence à s'estomper, on se rend compte que les deux « soleils » de chaque côté du vrai soleil sont en réalité les deux points d'ancrage d'un arc-en-ciel qui s'évanouit très rapidement dans les brumes de ce matin froid.

Ce phénomène naturel, j'aime le voir comme un heureux présage, j'étais loin de faire des liens avec une menace de fin du monde, il y en a qui ont beaucoup plus d'imagination que moi!!!

Merci beaucoup pour tes voeux de Bonne Année et pour ma retraite aussi. À toi pareillement, chère Linda! Tu sembles avoir mis la main sur une lecture très inspirante, avec ce bouquin de M. François Gervais, Savourer la vie.

J'ai tellement travaillé à beaucoup d'endroits et dans beaucoup de milieux que j'en conserve aujourd'hui le meilleur qu'on puisse rêver, c'est-à-dire des affinités et des amitiés enrichissantes avec quelques-uns de ceux et celles qui ont été déjà des collègues de travail.

Linda a dit…

Bonsoir Zoreilles

Parfois,nous avons la chance d'observer des belles choses dans la nature,à chaque fois,j'ai l'impression de recevoir un cadeau précieux.

Je me souviens,il y a plusieurs années,j'ai vu pour la première fois,un arc-en-ciel double.
J'étais à l'entrée du jardin botanique,et il y avait un couple de chinois,j'ai montré du doigt cet arc-en-ciel à ces gens,tout à coup,ce fut la joie totale,la dame disait.

«C'est la chance.»

Et c'est drole,mais cette année là fut une de mes plus belles années.

Il y a tellement de belles choses à observer,et quand on aime la nature,on dirait que l'on reçoit plein de petits cadeaux,qui font du bien à notre moral.

Zoreilles a dit…

@ Linda : Tout est là, dans la disposition d'esprit! Là où certains voient un signe de la fin du monde (!) d'autres y voient un heureux présage ou un signe de chance!

Ensuite, on associe les événements qui suivent, et toi, tu as constaté que c'était l'une de tes plus belles années...

J'ai toujours eu en haut de mon blogue cette phrase en laquelle je crois profondément, c'est mon credo : « L'espérance n'est pas un leurre, c'est le pouvoir de rêver grand... », je l'ai accolée en hommage à mes quatre grands-parents madelinots qui sont venus s'établir en Abitibi mais je l'applique aussi à bien d'autres situations. On me traite souvent de trop optimiste, ça en énerve quelques-uns mais mais ça me fait du bien en ne nuisant à personne!

La nature, c'est ce qu'il y a de plus vrai, ça ne trompe pas, il suffit de s'en inspirer!

Belle et bonne journée à toi ♥

Linda a dit…

Bonsoir Zoreilles

Je reviens du jardin botanique,où mon conjoint et moi-même avons eu la chance de voir trois beaux cardinaux,deux mâles ,une femelle,et aussi on a vécu des beaux moments à observer notre maman renard,on ne vois plus le mâle,en 2012,la maman a eu 6 petits,que nous avons eu le plaisir de voir grandir.

J'adore ces beaux moments.


Oui Zoreilles,la nature m'inspire.

J'aime bien ta phrase...«La nature,c'est ce qu'il y a de plus vrai,ça ne trompe pas,il suffit de s'en inspirer!»

Zoreilles a dit…

@ Linda : Je vois que tu vas souvent au Jardin botanique? Si j'habitais proche, je serais attirée d'y aller souvent moi aussi.

Ils devaient être beaux à voir, les petits renardeaux... J'ai un ami, photographe animalier dans ses loisirs, qui a pris des photos superbes de petits renardeaux avec leur maman. Ils sont tout simplement magnifiques!

Cet ami, c'est Luc Farrell, j'ai mis un lien qui mène vers son site Internet sur la page d'accueil de mon blogue, plusieurs de ses photos ont déjà été publiées dans des magazines prestigieux comme Nature Sauvage, National Geographic et autres. Il est toujours à la recherche de la photo la plus... rare et extraordinaire, il peut patienter des heures pour préparer un site d'appât, attendre l'animal ou la lumière qui le mettra le plus en valeur. Évidemment, il ne fait jamais la grasse matinée les fins de semaine!

C'est le gars à peu près le plus authentique et passionné que je connaisse, il m'inspire cette phrase que tu aimes bien et que je répète à qui veut l'entendre...

;o)

Zoreilles a dit…

Si jamais tu as du temps libre en avant de toi et qu'il ne fait pas un beau temps pour aller au Jardin botanique, je te suggère d'aller naviguer sur le site de Luc Farrell, c'est facile à trouver dans la page d'accueil de mon blogue, sous le titre :

PASSION NATURE ET FAUNE,

je l'ai inscrit, je crois, sous

PHOTO ANIMALIÈRE PAR LUC FARRELL,

Des heures de plaisir!

Je te le recommande vivement.

Lise a dit…

Chère Zoreilles,

à lire tous ces magnifiques commentaires je vois que tu ne manques pas de lecteurs, qui ont besoin de communiquer.

C'est mon cas, même si je n'ai toujours (et n'aurai pas) de blogue; mon choix, pour mille et une raisons. Mais ici on est toujours bienvenu, et je veux te souhaiter (vous souhaiter en fait) plein de bonheur dans la nouvelle maison.

Et un bon anniversaire (en retard) à Félixe, petite fée entourée d'amour.

Ceci dit maman va bien, et pour le reste mon félin (Panda/alias Grosminou) s'adapte à Fifille, un jour à la fois...

Merci pour tout chère vraie Francine!

Lise xxxx

Linda a dit…

Bonsoir Zoreilles

Il est vraiment super le site de M.Farrel.
Moi qui adore regarder des belles photos,et bien,je vais avoir beaucoup de plaisir à regarder les archives de ce site.

Juste dans la section...Landscapes...il y a 285 pages de belles photos de paysages,c'est formidable,merci à toi Zoreilles,tu m'a fait découvrir un très beau site.

Aujourd'hui,il y a une photo qui a attiré mon attention,il sagit de celle qui porte le titre de...The moon Arch...

Aussi,dans la section des animaux,j'ai vu une photo d'une martre,je ne connaissais pas du tout cet animal.

Vraiment Zoreilles,avec le site de Luc Farrel,je vais vivre des beaux moments de détente`.

Zoreilles a dit…

@ Lise : Donc, les nouvelles sont bonnes, tant pour la santé de ta Maman que pour le ménage à trois que tu formes avec Grosminou et Fifille!

Félixe a célébré en grand ses 4 ans, elle a eu quatre fêtes, comme elle dit : sa fête d'amis(es), sa fête chez nous, celle à la garderie et pour finir, celle chez ses autres grands-parents. Voilà une petite fille qui ne manque de rien, surtout pas d'amour et d'attentions!

Zoreilles a dit…

@ Linda : Je me doutais bien que tu l'aimerais, son site!

Des martres, il y en a pas mal là où l'on a notre camp, dans une partie du territoire, là où il y a encore de la forêt boréale mature. Malheureusement, les forestières reviennent bûcher prochainement et nous ne les verrons plus, elles devront migrer ailleurs, les martres, de même que les pékans... Dans la forêt, quand les compagnies passent, pour la faune, c'est comme la fin du monde. C'est peut-être ça que les Mayas voulaient dire? ;o)

Si Luc Farrell pouvait lire ton commentaire, il en serait ravi. Il me lit parfois mais j'ignore s'il se rend jusqu'aux commentaires.

Je te souhaite de beaux moments de découvertes et de détente chez Luc Farrell.

Lise a dit…

Chère Zoreilles,

moi qui aime tant lire les blogues, et les commentaires, je n'en aurai plus le temps durant quelques semaines; longue histoire, qui n'intéresse personne sauf moi. Mais je veux te dire que je ne t'oublie pas; tu es de ces personnes précieuses par leur écoute, leur réponse à chacun selon sa personnalité. On voit bien que la communication est naturelle chez-toi. Ce n'est pas mon cas.

Il y a des choses qu'il vaut mieux taire parfois, et pas question de t'ennuyer avec mes histoires. Chacun a ses tourments.

:) Comme j'ai dit déjà mieux vaut sou(rire) que pleurer, la grimace est plus belle...

:-DDD

Zoreilles a dit…

@ Lise : T'es gentille de me prévenir, je ne m'inquièterai pas de ton absence, s'il y a quelqu'un qui peut comprendre que parfois, la vie nous charrie et qu'on manque de temps, c'est bien moi!

Sourire, ça fait faire de belles grimaces, tu as raison... Tu me rappelles qu'à l'adolescence, j'avais cette phrase que j'écrivais en haut de tous mes cahiers d'école : « Un froncement de sourcils fait travailler 13 muscles alors qu'un sourire n'en fait bouger que 2. Pourquoi vous forcer? »

Dans l'album des finissnts, c'est cette phrase qu'on a inscrite à mon nom, sous ma photo, dans la catégorie phrase célèbre! Je me souviens que ça faisait automatiquement sourire tous ceux qui la lisaient mais quand on y pense, c'était une pas pire philosophie de la vie...

À bientôt... quand tu pourras!

Lise a dit…

Zoreilles,

j'ai appris vendredi que maman va déménager bientôt (je t'en avais parlé en privé déjà), et je serai très occupée avec tout ça, en plus de la vie qui est ce qu'elle est...

Ce sera une nouvelle adaptation pour elle (ce qui est toujours difficile), de l'anxiété pour moi, mais au moins je pourrai aller la voir plus souvent car c'est à une vingtaine de minutes à pieds (et je suis une bonne marcheuse): fini la dépendance aux tristes transports en commun pour aller voir ma mère. Et l'endroit est celui que j'espérais, à cause de sa bonne réputation.

Je suppose que c'est un bonheur, mais pour le moment je ne le vois pas ainsi. Ça va venir...

Voilà! Rien de dramatique, et rien d'inquiétant: je tenais à te le dire.

:)

Zoreilles a dit…

@ Lise : Ça me semble être une bonne nouvelle mais évidemment, il faut passer par une période de transition...

Mijo a dit…

Libérée et heureuse de l'être.

Anonyme a dit…

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