
« L'espérance n'est pas un leurre, c'est le pouvoir de rêver grand. » (En hommage à mes quatre grands-parents Madelinots venus s'établir ici, en Abitibi-Témiscamingue, en 1941 et 1942).
jeudi 11 décembre 2008
Un peu de chaleur en cette froidure

dimanche 30 novembre 2008
Mémoires de l'écrivain public

vendredi 21 novembre 2008
Un chemin peu fréquenté
vendredi 14 novembre 2008
Pour l'amour de la vie


J'ai pris ces photos à l'été 2006. Encore une fois, Isa et moi, étions accourues dehors en entendant ce bruit qui fait mal et qu'on n'aime pas trop. Notre maison, que je qualifie toujours d'aquarium parce qu'elle est assez bien pourvue, question fenestration, est entourée d'arbres. Il est malheureusement fréquent que des oiseaux s'y frappent dans les grandes fenêtres et les portes patio des deux étages. Ils s'assomment d'aplomb, chaque fois on accourt, on les croit presque morts mais après quelques minutes, ils reprennent leurs esprits et s'envolent à nouveau. En 17 ans, aucun n'est mort encore mais je suis certaine que plusieurs d'entre eux sont repartis avec un gros mal de tête...
- Steve : J't'appelle, ma belle, j'ai une bonne nouvelle...
- Zoreilles : Steve? T'as eu ton appel pour ta greffe de rein?
- Steve : Qui te l'a dit? Comment ça que tu me dis ça?
- Zoreilles : Ça peut pas être autre chose!
- Steve : Ben... Une nouvelle blonde?
- Zoreilles : Tu me l'aurais pas dit de même!
- Steve : Ça serait une bonne nouvelle, ça aussi...
- Zoreilles : Pas vrai, tu pars pour Montréal?
- Steve : J'en arrive de Montréal. Tout est fait, ça s'est passé vite, j'ai pas pu t'appeler avant, il fallait que je prenne le premier vol quand ils m'ont appelé, ça presse tout le temps ces affaires-là. Tout s'est bien passé, j'étais même pas nerveux. rien... Ils m'ont gardé deux semaines, m'ont donné ma formation puis ils m'ont mis dehors de l'hôpital, je récupérais vite et puis je commençais à reluquer les infirmières. J'ai rien qu'un petit suivi à faire avec le Centre de santé d'ici, c'est tout.
- Zoreilles : T'es revenu comme avant? Plus besoin de l'hémodialyse?
- Steve : Fini, ça, c'est du passé, j'en reviens pas, j'ai l'impression de revenir au monde!
La conversation a continué comme ça quelques minutes, il m'a tout raconté, puis nous avons reparlé d'un sujet dont nous avions discuté souvent, lui et moi, l'importance de signer sa carte de don d'organes et surtout d'en informer ses proches, au cas où quelque chose nous arriverait. Il m'a dit que la personne qui était décédée accidentellement, qui lui avait permis de se faire enfin greffer un rein et revivre, avait aussi eu cinq de ses organes greffés à des personnes en attente, comme lui.
Il m'a demandé si c'était toujours aussi important pour moi, si j'avais signé ma carte de don d'organes et parlé de ça récemment avec mes proches. Bien sûr, lui ai-je dit, s'il m'arrivait quelque chose, mon plus cher désir, ce serait que ma mort ne soit pas inutile, et tous mes proches le savent. Je connais le prix de la vie et surtout, de la qualité de la vie.
- Steve : Je veux pas que tu meures mais si jamais, je veux tes yeux!
- Zoreilles : Es-tu fou? Je te ferais jamais ce coup-là, heille, je suis myope, presbyte, astigmate, hypermétrope et j'ai été opérée pour les cataractes!
- Steve : Ouais, mais sont beaux!
- Zoreilles : Pas question, t'auras pas mes yeux...
- Steve : Ben... Ton coeur d'abord?
- Zoreilles : OK mais juste si je meurs!
Et j'ai promis à Steve que je ferais tout ce que je pourrais pour continuer comme lui à faire de la sensibilisation pour cette cause qui nous tient à coeur et qui lui redonne aujourd'hui l'impression de renaître à une vie nouvelle.
Pour l'amour de la vie...
mercredi 5 novembre 2008
Tout l'espoir du monde
J'ai cherché dans mes photos celle qui pourrait illustrer mon propos d'aujourd'hui et je suis tombée sur celle-là : entre les arbres chez nous, au lac Dufault, avec les îles qu'on devine au loin, sous un ciel sombre, on voit poindre l'arc-en-ciel... Tout l'espoir du monde Un événement historique s'est passé hier aux États-Unis. Les Américains viennent d'élire pour la première fois un noir à la présidence, Barack Obama. Cette phrase qu'on nous répète à satiété ce matin m'écorche un peu les zoreilles. Pourtant, je me réjouis de son élection, vous n'imaginez pas jusqu'à quel point. Mais j'aurais préféré qu'on parle de la victoire d'un homme d'exception qui a su rallier l'opinion publique mondiale, rassembler les forces vives de toutes provenances et susciter tant d'espoir pour une grande partie de l'humanité... qui peut-être s'humanise? Journal intime?
samedi 25 octobre 2008
Novembre, le mois des amis


Photo 1 : Voici le paysage qui s'offrait à moi il y a deux semaines alors que j'étais grimpée dans ma « watch » (mirador serait le mot plus exact en français) pour chasser les images.
Vivement novembre
vendredi 17 octobre 2008
Souvenirs d'Halloween


Photo 1 : L'Halloween se préparait chez nous longtemps à l'avance et il s'agissait toujours d'une fête joyeuse, colorée, fantaisiste et... sucrée!
Photo 3 : L'année où elle a voulu incarner la schtroumphette à tout prix. En fin de semaine dernière, elle me disait qu'elle ne se souvenait plus des détails de son année schtroumphette, alors, je lui ai dit que j'avais une preuve de ça. La voilà!
mercredi 8 octobre 2008
Ici maintenant



Ces trois photos, je viens tout juste de les prendre. Je ne pourrais pas être plus dans le « ici maintenant » qu'ici et maintenant! Même que je suis sortie sur le patio en pyjama, c'était plus fort que moi. Il était 6 h 48. Les levers de soleil, chez moi, je ne m'en lasserai jamais. Ça fera bientôt 17 ans qu'on habite ici et c'est chaque matin différent, je n'en ai vu aucun pareil. La nature sait se renouveler... Dans la même minute, j'ai pris 9 photos, dont les 3 que vous voyez présentement.
Hier soir, je réalisais que dans ma journée, je n'avais pas décidé de grand-chose, c'était la vie et les autres qui avaient décidé pour moi. Mais je pense aussi que ça m'arrive plus à moi qu'à d'autres et là, j'assume que c'est mon entière responsabilité. Je dois sûrement y être pour quelque chose... Alors, aujourd'hui, je fais une expérience. Avec ce beau lever de soleil auquel j'ai assisté, je me disais que la journée m'appartenait encore, sauf quelques rendez-vous et obligations.
Parfois je me demande si je suis la seule au monde à qui ça arrive, ce genre de prise de conscience... Rassurez-moi ou alors, dites-moi carrément que je me pose trop de questions!
jeudi 2 octobre 2008
La saison des amours


Photos 1 et 2 : Les deux ont été prises récemment par la caméra espion. On voit qu'à l'aube, c'est le moment où les orignaux préfèrent, dans notre secteur, venir à la saline. Nous avons aussi beaucoup de photos prises de nuit. Et comme c'est le mouvement et la chaleur qui déclenchent le clic de l'appareil, nous avons É-N-O-R-M-É-M-E-N-T de photos de lièvres également. Dans toutes les positions!
jeudi 25 septembre 2008
Une fois n'est pas coutume


jeudi 18 septembre 2008
Là où tout est plus simple

jeudi 11 septembre 2008
Virage en douceur


Photos 1 et 2 : Les hérons. Je les pourchasse de ma caméra depuis des années sans succès. Chez moi, sur mon lac, il y a 103 îles, dont une qu'on appelle la Héronnière où j'ai pu voir plein de spectacles touchants et drôles au fil des années mais je n'ai jamais pu les croquer sur le vif avec mon petit appareil qui n'est pas très performant. À notre camp, il y a toujours des hérons sur la rivière aussi, souvent même ils pêchent leur pitance, immobiles, juste devant moi et si je bouge le moindrement, ils s'envolent. C'est quand même là que j'ai pu les prendre en photo dernièrement.
vendredi 5 septembre 2008
Je les préfère dans la nature


Photo 1 : En fin de semaine dernière, j'ai pris ce cliché que je partage avec vous et que j'offre particulièrement à Zed, qui pourra avoir l'impression de les cueillir alors qu'ils sont à leur plus frais. C'est d'ailleurs ce que j'ai fait moi-même après avoir fait clic!
Photo 2 : Je vous l'avais un peu promise, celle-là, parce qu'ici, elles font partie du paysage, ces affiches routières nous avertissant de rester vigilant. L'orignal est incontestablement le roi de notre forêt boréale. Maintenant, on rencontre quelques affiches de chevreuil également. La seule chose qui change, c'est le nombre de kilomètres et je me suis toujours demandé comment on faisait pour déterminer que les orignaux pouvaient apparaître sur 4, 6, 12, 17, 22 km... Ont-ils des balises à respecter? Savent-ils instinctivement où leur territoire s'arrête?
Mais je faisais ce qu'il faut pour être une chasseresse responsable et sécuritaire. Autour de moi, on accepte très bien que je parte chasser avec ma caméra d'un bord, mon arme de l'autre et on sait tout à fait de quel côté je vais pencher si je fais venir jusqu'à moi l'animal. Je l'ai prouvé quand ça m'est arrivé... J'ai eu le seul réflexe de la photo mais l'animal a déguerpi à la vitesse de l'éclair. J'étais fière, j'avais fait venir un petit buck à quelques mètres de ma « watch ». Il devait y avoir quelque chose de féminin et d'aguichant dans ma voix. Ça me chatouille le coeur rien d'y repenser!
J'ai illico été me choisir un arc. Pas eu un sou à débourser. Il est parfait, mon arc, c'est mon nouveau bijou. Sur mesure pour moi, léger, l'allonge parfaite pour mon bras, un déclencheur, un carquois et des flèches. Pas mal de flèches, parce qu'au début, on en perd beaucoup. Trente-cinq livres de pression, pas plus, il faut que je m'apprivoise. Surtout avec mes maux d'épaule, tendinites et épicondilites chroniques, je déteste parler de mes bobos mais les miens sont le fruit de trop longues années d'exagération du nombre d'heures passées à l'ordinateur, à gérer le stress, à produire sous pression, avec de très mauvaises postures, etc.
mardi 26 août 2008
Drôles d'affiches

jeudi 21 août 2008
Passer du virtuel au réel

